On demanda un jour à Ajahn Chah s'il était parvenu à l'Eveil, et il répondit : «Comment puis-je le savoir ? Je suis comme un arbre, rempli de feuilles, de fleurs et de fruits. Les oiseaux y viennent construire leur nid et se nourrir. Cependant l'arbre ne se connaît pas lui-même. II ne fait que suivre sa nature ; c'est comme cela, sans plus. »
« Ecoutez-bien. Il n'y a pas une personne ici, devant vous, il n'y a que : cela. Pas de propriétaire, personne de vieux, personne de jeune, de bon ou de mauvais, de faible ou de fort. Simplement cela, c'est tout ; divers éléments de la nature se manifestant à l'extérieur, tous vides. Personne qui soit né, personne qui doive mourir. Ceux qui parlent de la mort parlent comme des enfants ignorants. Dans le langage du coeur, du Dharmma, il n'existe rien de tel.
Lorsque nous portons une charge, elle est pesante. Lorsqu'il n'y a personne pour la porter, il n'y a pas de problème dans le monde. Ne recherchez ni le bien ni le mal ou quoi que ce soit. Ne soyez pas quelque chose. Il n'y a rien de plus ; simplement cela. »
1 commentaire:
c'est toujours joyeux d'entendre de tel propos, une joie d'entendre ce que l'on a vu même si ce n'est plus là, c'est un rappel de ce qui toujours demeure ce que nous sommes.
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