Il y a quelques jours, pas très longtemps, nous étions au mois de juillet, une journée de vacances comme les autres s’achève.
Assise sur le perron de la maison, mon petit garçon dans les bras, je regarde la campagne devant nous et dans le ciel jouant avec quelques gros nuages d’été des dizaines d’hirondelles qui valsent. En fond sonore, du Mozart je crois. Dans ce décor, mon mental comme il se doit, s’est mis à divaguer "bucolique", style beauté de la nature, écologie, harmonie des mondes... Et soudain tout a basculé. Difficile à décrire mais j’ai cessé de penser, j’étais, à la fois la musique, les nuages, l’hirondelle. Le petit dans les bras, tout était à sa place, parfait, harmonieux, serein. Je ne le pensais plus je le vivais et pendant ces quelques instants j’ai su ce que pouvais être le bonheur, comme un sourire fait de paix et de joie. Puis le téléphone a sonné, et le tableau s’est déchiré, petits morceaux se séparant les uns des autres.
Le vieux monde était de retour. Est-ce cela l’illumination, je ne crois pas, tout juste un petit flash, un cadeau que je n’attendais pas.
Très vite, à la lecture, chaque phrase devint un onguent et je sentis mon cœur revenir au repos. Une heure passa et je n’avais toujours pas relâché l’attention une seconde. Arrivé à destination, je m’assis dans le hall de la gare en attendant que l’on vienne me chercher.
Soudain, un vide intérieur se produisit et un souffle paisible et léger m’envahit qui semblait s’étendre alentour. Il régnait un ordre parfait, chaque chose était à sa place rien à ajouter ou à enlever. Il n’y avait plus de séparation entre ce que j’étais, l’horloge au-dessus de la tête, les mains qui tenaient le livre et les gens dont je croisais le regard. Il n’y avait rien ! Juste une paix indescriptible, une communion absolue avec l’environnement et un calme ineffable. Mais très vite cet état se dissipa, pour réapparaître quelques jours plus tard.
Entre temps cette expérience m’avait redonné l’espoir de ne jamais désespérer et de ne rien rechercher car tout est là dans la saveur de l’instant où s’accordent le silence et l’immobilité.
Assise sur le perron de la maison, mon petit garçon dans les bras, je regarde la campagne devant nous et dans le ciel jouant avec quelques gros nuages d’été des dizaines d’hirondelles qui valsent. En fond sonore, du Mozart je crois. Dans ce décor, mon mental comme il se doit, s’est mis à divaguer "bucolique", style beauté de la nature, écologie, harmonie des mondes... Et soudain tout a basculé. Difficile à décrire mais j’ai cessé de penser, j’étais, à la fois la musique, les nuages, l’hirondelle. Le petit dans les bras, tout était à sa place, parfait, harmonieux, serein. Je ne le pensais plus je le vivais et pendant ces quelques instants j’ai su ce que pouvais être le bonheur, comme un sourire fait de paix et de joie. Puis le téléphone a sonné, et le tableau s’est déchiré, petits morceaux se séparant les uns des autres.
Le vieux monde était de retour. Est-ce cela l’illumination, je ne crois pas, tout juste un petit flash, un cadeau que je n’attendais pas.
Martine Castello
Très vite, à la lecture, chaque phrase devint un onguent et je sentis mon cœur revenir au repos. Une heure passa et je n’avais toujours pas relâché l’attention une seconde. Arrivé à destination, je m’assis dans le hall de la gare en attendant que l’on vienne me chercher.
Soudain, un vide intérieur se produisit et un souffle paisible et léger m’envahit qui semblait s’étendre alentour. Il régnait un ordre parfait, chaque chose était à sa place rien à ajouter ou à enlever. Il n’y avait plus de séparation entre ce que j’étais, l’horloge au-dessus de la tête, les mains qui tenaient le livre et les gens dont je croisais le regard. Il n’y avait rien ! Juste une paix indescriptible, une communion absolue avec l’environnement et un calme ineffable. Mais très vite cet état se dissipa, pour réapparaître quelques jours plus tard.
Entre temps cette expérience m’avait redonné l’espoir de ne jamais désespérer et de ne rien rechercher car tout est là dans la saveur de l’instant où s’accordent le silence et l’immobilité.
Bruno Solt
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