samedi 31 mars 2018

• L’illusion est parfaite - Julie Ann


Tout, absolument tout est la conscience...

Fondamentalement, il n’y a aucune différence entre quelqu’un d’Éveillé et quelqu’un dit non-Éveillé. Ça prend un jugement pour créer cette séparation et tout ce qui est appelé souffrance part de ces jugements qui partent eux de l’identification.

L’illusion est parfaite, il n’y a personne en tant que personne personnelle pour trouver, s’améliorer, délaisser, cheminer, travailler... C’est toujours la Conscience qui expérimente en toutes choses.

C’est un magnifique jeu de la Conscience qui se goûte en tant qu’expérience à travers toutes ces textures d’expérimentations.

La Conscience se révèle à elle-même en temps et lieux. Il suffit de laisser la source de la vie que nous sommes Être et laisser traverser toutes ces délicieuses textures en cette tranquillité qui observe et goûte cela.


mercredi 28 mars 2018

• C'est la Conscience qui se goûte et s'observe à chaque instant - Julie Ann Robitaille


À l'automne 2017, il y a eu l'éveil total, ce que les sages appellent la réalisation du Soi.

Lorsque cela arrive, il est vu que nous sommes La Présence même, nous sommes la source de toutes choses, que nous sommes tous UN, qu’il n'y a pas de séparation, que le personnage que nous croyons si fort être n'existe pas. Tout le monde est déjà réalisé mais très peu le savent à cause du voile de l'identification. Il n'y a pas de hiérarchie, chacun est Le Maître, le TOUT. Tout est parfait maintenant, il n'y a qu'à profiter du voyage sans lutte, goûter la vie dans toutes ses saveurs sans condition.

C'est la Conscience qui se goûte et s'observe à chaque instant. Lors de la Réalisation, il est aussi vu que le temps est une illusion, il n'y a que maintenant. La souffrance se situe en dehors de maintenant et dans l'illusion d'être une personne.

C'est un résumé très sommaire de ce qui est vécu au moment de la Réalisation car aucun mot ne peut traduire cela. La vie se dévoile à chaque maintenant dans son immense sagesse et peut être accueillie dans toute sa splendeur quand il n'y a plus le filtre de l'ego.

Lorsque cela est vu, c'est la fin de la souffrance, de la dualité, de la lutte contre la vie elle-même. Ce que l'on Est, nous le sommes maintenant, nous l'avons toujours été, le serons toujours, c'est la seule chose qui est permanente, ça ne bouge jamais, c'est éternel.

Toutes les barrières tombent. Il n'y a plus de peur car il est vu qu'il n'y a personne à protéger. C'est la fin de la souffrance car il est compris que la vie n'est pas une affaire personnelle. La merveilleuse Présence que nous sommes peut alors s'installer pour exprimer sa pleine expression sans être restreinte par l'identification et nous restons à bord du bateau de la vie afin d'observer toutes les merveilles de celle-ci émerger à chaque instant et d'en savourer chaque expérience intensément puisque totalement présent à la vie, sans condition.

Lors de la Réalisation, il y une transformation radicale qui fait en sorte que le mental s'efface et la connaissance émerge spontanément. C'est le mouvement de vie qui s'exprime à chaque instant. L'apparence de ce corps devient totalement au service de la vie. Il n'y a plus rien de personnel.

C'est l'Ultime Paix, l'Amour, la Joie pure. Il n'y a pas de mot pour décrire Cela.

Quelle beauté !

Dans la Paix, l'Amour et la Joie infinis qui émergent de ce que l'on est.

Julie Ann


Rencontres et Événements à venir : 

lundi 26 mars 2018

• Vous n'êtes pas ce que vous croyez être - Bernard Harmand et Alain Jacquemart

Ce livre a une ambition modeste mais réelle, celle de permettre à un Chercheur spirituel contemporain de mener à bien sa recherche en se dépouillant de préjugés trop encombrants afin de lui permettre de retrouver la légèreté d’une liberté qui n’est pas à confondre avec un laxisme complaisant mais qui est absolument nécessaire pour une recherche véritable.

Son titre volontairement paradoxal montre en lui-même toute la finesse et l’exigence de la Recherche.

Pour cela l’auteur explore et met en valeur le témoignage de Bernard Harmand, l’une des rares personnes en Occident ayant « Réalisé sa Vraie Nature » et n’étant plus identifiée à aucune fonction, y compris celle de Maître ou d’enseignant. Il n’a que faire de ces titres qu’il s’est toujours vivement opposé à endosser, refusant de faire des conférences, des stages, des livres, des Satsangs.


Alain Jacquemart, pour le côtoyer depuis maintenant neuf ans, peut témoigner que c’est un « Être libéré », les événements extérieurs n’ayant plus prise sur lui. La seule concession qu’il accepte est le témoignage. Après le premier livre publié aux Deux Océans qui retraçait son parcours de vie, ce nouvel ouvrage a pour but de « fixer » sans le momifier, l’essentiel de ce témoignage. Il aidera, tous les chercheurs sincères dans ce qu’il a d’universel, à progresser, chacun selon ses moyens. Bernard Harmand a toujours dit à l’auteur qu’il fallait rester vrai, ne faire aucune concession sur cette « Merveille de la Réalisation » comme il l’appelle et il pense que tout chercheur véritable et sincère est à même de trouver la voie juste.

Les sujets abordés sont très divers et permettront à chacun de trouver des points de réflexion intense sur la vie, la mort, l’Amour, le sens du monde, la souffrance, la recherche, la religion... Bernard n’utilisant pas la langue de bois, certains aspects pourront choquer.
 © Extrait publié avec l'aimable accord des Éditions Les deux Océans

La Réalisation n’a rien à voir  avec « l’instant présent » !

Les lecteurs de ce livre ont déjà dû se rendre compte que Bernard envoyait valser les « idées reçues », les « concepts à la mode » et déstabilisait par son franc-parler, issu directement de sa propre expérience, tout touriste voulant faire une gentille visite dans le monde « spirituel ». Une fois de plus, dans une question que je lui posai récemment, il fit une réponse qui me bouleversa par la justesse de son analyse et la profondeur de ses implications. Je vous la livre comme un cadeau venu du ciel ! 

Auditeur : À notre époque on assiste, me semble-t-il, à un culte hédoniste et narcissique de « l’instant présent » de « l’ici et maintenant » largement relayé et rabâché dans les cercles « new age ». Que penses-tu de cet instant présent et de ceux qui disent : « L’Éveil, c’est juste être ici et maintenant et vivre l’instant présent. »

Bernard : Bon, tout d’abord tu sais que je n’aime pas du tout ce mot « éveil » parce qu’il ne correspond absolument pas, non seulement à l’idée que j’ai eue durant toutes mes années de recherche du But ultime auquel j’aspirais timidement bien sûr mais avec Passion, et surtout à ma propre expérience de Réalisation de ma Véritable Nature. Ce terme « éveil » par contre va très bien avec le bouddhisme, le new age comme tu dis, que je connais mal, et les différents groupes spirituels en tous genres qui justement, eux, parlent à tout rompre de ce fameux « ici et maintenant » et de « l’instant présent ». Prenons quelques définitions du Grand Larousse : – « instant présent » : moment très court… ; – « présent » : qui existe dans le temps où l’on parle, actuel ; – « ici » : dans le lieu où l’on se trouve ; – « maintenant » : à présent. Pourquoi ces définitions ? Simplement pour rappeler que si, comme le disent ceux que tu cites, « l’Éveil, c’est juste être ici et maintenant et vivre l’instant présent », alors la Réalisation n’a rien à voir avec cet éveil. Pourquoi ? C’est très simple… L’instant présent est un moment très court qui existe dans le temps où l’on parle… Instant… très court, mais instant quand même donc notion de temps ! Ici et maintenant : dans le lieu où l’on se trouve en ce moment… c’est-à-dire qu’il y a une notion de temps (instant - maintenant) et d’espace (ici). L’Être Réalisé n’est aucunement concerné par l’espace-temps, et ce n’est ni une idée, ni une affirmation livresque, mais ma réalité. 
Mais tu vois, cher Alain, ce n’est pas simple les mots, car en répondant à ta question je vois bien que tu vas me dire qu’encore une fois, il y a une contradiction et, dans un sens, tu as bien sûr raison ! Mais dans un sens seulement et le moins intéressant, celui justement des mots, contradiction dans la forme que je dois utiliser, mais pas dans le fond ! La voilà la contradiction cher Alain : Ramana, en fin de vie, entendait les gens se lamenter du prochain départ de Ramana et lui de répondre très souvent : « Ils disent que je vais partir… mais où pourrais-je aller ? Je Suis ici… » Que veut-il dire par ce « Je Suis ici » ? Je dis d’ailleurs à peu près la même chose à mes proches et à toi, cher Alain (proche s’il en est et le mot est faible). « Je ne peux pas partir ! Qui partirait ? » Il n’y a personne finalement… ni pour partir, ni pour rester et cependant je suis là éternellement… Et c’est vrai ! 
Ce que je viens d’écrire est tellement fort que mes mains, ou plutôt mon doigt de la main droite tremble (ce soir je ne ressens pas bien le reste de mes mains…). Ce ne sont que des mots pourtant, mais je ressens dans toutes les fibres d’un corps pourtant usé (il paraît) la force incroyable qu’ils véhiculent par cette vérité qu’encore une fois les mots ont bien du mal à correctement exprimer. 
Mais tout de même, en lisant cela sans l’intellect, mon cher Alain, tu vas ressentir dans la crypte de ton Cœur CE que tente de faire passer ce Bernard qui reste Émerveillé par cette sublime fusion. Quel bonheur ! Il faut donc que je redescende (pour pouvoir continuer à écrire, NDLR). Oui, disons que Ramana voulait simplement dire « JE SUIS », « je suis là », c’est pour les disciples, pour les rassurer, c’est de l’Amour vrai, simple, humain. Tu sais bien, cher Alain, que les individus ont besoin de mots, ils ont besoin d’être rassurés, et mieux, ils ont besoin de tant d’Amour. Il m’arrive également de « tomber » dans l’excès, mais par Amour également, pour rassurer essentiellement les personnes qui ne sont pas très avancées sur ce merveilleux chemin de la Réalisation et que la « Vérité toute nue » semble effrayer… Et je peux dire à certains : « je serai toujours à tes côtés », « je ne peux pas te quitter » et tu comprends bien que la forme n’est pas possible, mais le fond est vrai…

dimanche 25 mars 2018

• Le rêve qui semblait si réel cessa - Nisargadatta Maharaj


Alors que j'étais complètement
Immergé dans les mots de mon Satguru

Ses mots s’imposèrent comme la
Vérité Eternelle

Tous les concepts et croyances
disparurent simplement…

Tous les problèmes semblaient
irréels

Les doutes s’effondrèrent…

Les plaisirs et la souffrance
semblaient également illusoires…

« Trigunas » (les trois attributs : sattva - rajas - tamas)
devinrent irréels
La trinité (le connaisseur - le fait de connaître - la connaissance) disparut…

La naissance elle-même semblait n’être qu’imagination
et la mort cessa ainsi d’exister.

La Liberté est la liberté 
de « l’emprise des concepts » 
de toutes les sortes de concepts…

La Véritable Liberté est la liberté 
du concept même de Liberté

Ce n’est pas que j’ai trouvé
toutes les réponses…

En fait « celui qui se posait » les questions
est mort

J’étais à la recherche de moi-même…
…pendant la recherche,
le soi-disant « chercheur » a disparu
et la recherche s’est achevée.

Ce qui a toujours existé
persiste éternellement

Ce qui n’a jamais existé
simplement disparaît !

La Compréhension apparut…

L’ignorance et la connaissance
n'étaient que les deux faces
de la même pièce de monnaie

Le rêve qui semblait si réel
cessa…

Maintenant mon Silence parle…
Ma Vacuité est pleine !


vendredi 23 mars 2018

• J'ai l'impression de faire parti d'un tout - Perceval


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mardi 20 mars 2018

• La danse de l'instant - Charles Coutarel

 La Réalisation de Soi, « l'éveil », c'est retrouver en soi ce qui est réel ; l'Etre véritable, au delà des jeux imaginaires de la personne conditionnée, et se relier à cela. C'est finalement l'invitation en soi à vivre de façon authentique. 
Suis-je vraiment ce personnage de représentation fantoche et fantasque qui se modifie et se modèle au gré des circonstances ; des attirances ou répulsions, des désirs, des opinions, des fréquentations et influences diverses et surtout bien sûr du regard de l'autre... ? 
Sommes-nous prêts à nous rencontrer véritablement et à ne plus nous raconter d'histoire ?
L'invitation de l'investigation est de retourner l'attention de la conscience sur elle même, et de voir ce qui est là, toujours, mais jamais reconnu ni exploré car non objectif. 
Ce qui est important, ce n'est pas ce dont nous sommes conscient. Ce qui est important c'est ce qui en nous est la conscience de toutes ces perceptions, c'est cette conscience elle même ! 
Dans une langue précise et poétique, Charles Coutarel nous dit que l'essentiel est le principe de l'attention, ou "Attention Consciente", le rappel direct et pratique à l'être en nous, au-delà de toute identification personnelle, et libre.
La vie dans son ensemble est un processus de création, de croissance et de développement. Tout être est ici pour participer à cela, à la réalisation et à l'incarnation du principe de l'Etre dans ses qualités fondamentales... La Conscience et l'Amour. Sa Danse et son Chant...

© Extraits publiés avec l'aimable accord des Éditions Accarias-L'Originel : 

Eaux nettes.

Je n’ai rien d’autre à partager que l’instant et sa conscience,
notre Conscience et Être. Tout est là, la rencontre, le rassemblement et le partage. C’est la seule Invitation. Réaliser Cela.
On peut écrire et décrire toutes sortes d’histoires, elles ne sont
là que pour évoquer, nous rappeler notre Nature véritable.
Seul le Présent est Grand ! Les mémoires babillages.

Nous ne sommes pas ces personnages que nous pensons être.
Ni leurs histoires ni leurs souffrances. Ces personnages sont
en souffrance de notre Identité véritable sous le jeu du masque
d’une forme d’identité « empreintée ».

Il n’y a personne pour témoigner ; le témoignage s’évidence
de lui-même, infniment. La rencontre est toujours dans l’instant. 
Rien d’autre. Pure information.

Notre Nature est Pur Amour, Pur Être, Pure Conscience.
C’est ce que nous sommes vraiment.
Tout se trouve en vous, ne cherchez pas ailleurs !…

L’Investigation de Soi est libre.


C’est la conscience elle-même qui s’interroge pour se connaître
et se reconnaître. C’est une simple redirection de conscience,
d’attention.

Habituellement la conscience s’oriente spontanément sur les
objets de perception, quels que soient ces objets – y compris le
prétendu sujet et ses pensées. La conscience s’oublie.

L’invitation de l’investigation est de retourner l’attention de
la conscience sur elle-même, et de voir ce qui est là, toujours,
mais jamais reconnu ni exploré car non objectif.

Rien de ce qui est objectifable n’est nous, mais cela nous
avons besoin de le redécouvrir vraiment par nous-même, pris
que nous sommes au jeu de nos propres identifications.

Ce qui est découvert là, c’est ce que nous sommes vraiment.

C’est libre.

« Indivise dualité »

L’individualité en soi n’existe pas, sinon comme pur concept.
C’est une « indivise-dualité » ; ce qui veut dire qu’il n’y a pas
de division, pas de séparation.
La Conscience de la Source et la Source de la Conscience sont
Une. Ni sujet ni objet.
La Génèse, le « procès d’intention », le « jugement premier », le « Drame de la Chute » sont nuls et non advenus.
Ainsi en est-il de la rédemption et du Jugement Dernier.

Là est l’Apocalypse et sa Révélation.

jeudi 1 mars 2018

• L’éveil et la libération n’ont rien à voir avec nous - Alain Chevillon



La vie s’offre dans sa nouveauté à chaque instant, elle donne la vision, les sons, les odeurs, les expériences, et ne nous demande jamais rien en retour. Pourtant nous passons notre vie à vouloir toujours plus : voilà la source de notre malheur !
Et lorsque que cela disparaît, il y a juste ce qui se présente ici et maintenant, émergence de la source dans la conscience. Si nous pensons que « nous » pouvons atteindre la libération, nous courrons toute notre vie après une chimère.
Aucune possibilité d’atteindre la libération ou de s’éveiller, car cela est complètement et depuis toujours déjà éveillé. C’est seulement dans le rêve de la séparation que la recherche semble avoir une validité. Avec l’effondrement de la recherche, le miracle se révèle : c’est la vie elle-même qui est le miracle. Mais nous ne pouvons le voir, car nous sommes trop occupés à être quelqu’un ou à essayer de devenir quelque chose. 
Lorsque le moi disparaît s’ouvre la vacuité, emplie de joie et de plénitude, totalement vivante. Elle est la vie dans toute sa magnificence, c’est la liberté que le soi-disant individu ne pouvait jamais trouver. Quand tout cela est vu, tous les concepts se dissolvent, ils sont vus pour ce qu’ils sont : des mots, rien que des mots qui se perdront dans l’océan du temps et du silence.
Un guide permettant de gouter à la douceur de la proposition de l’auteur. L’éveil n’est pas une récompense après un effort ou le résultat d’une lutte, il n’apporte ni la gloire, ni la libération des souffrances liées à notre condition humaine. C’est une merveilleuse grâce qui n’est pas individuelle, car l’éveil est la dissolution de cette individualité fallacieuse. Il est la reconnaissance que nous ne sommes rien de définissable, juste un réceptacle où l’intelligence impersonnelle peut se manifester sur ce plan de conscience. L’éveil est l’ouverture à la présence aimante et silencieuse, espace unitaire où tout est accueilli sans distinction, ni division. Les quatre étapes de la guérison présentées dans ce livre, vous permettront d’élargir votre conscience au-delà de votre sentiments d’individualité qui vous a réduit à une forme humaine vivant dans la croyance qu’il faut lutter pour survivre. La guérison radicale vous offre l’occasion de mettre fin à l’ignorance et à l’illusion d’un je personnel, source de tant de souffrance et de barbarie. Chacune des étapes ainsi que les exercices proposés dans ce livre, vous permettront d’ouvrir votre conscience à une autre vision de vous-même. Ce livre tel un guide, vous invite au plus beau des voyage dont la destination finale n’est autre que vous-même.

L’auteur de l’ouvrage
Magnétiseur, Energéticien, Alain Chevillon exerce en région toulousaine depuis plus de vingt ans. En 2012, après de longues années de recherche spirituelle, Alain a vécu un basculement de conscience qui l’a éveillé à sa véritable nature non duelle. Cette expérience mystique d’harmonie avec tout ce qui EST a profondément transformé sa pratique et sa vie personnelle. Cette transformation l’a amené à témoigner de son expérience d’unité au cour de conférence et d’ateliers de connaissance de soi. Dans un langage simple, vivant et accessible à tous, Alain nous accompagne vers la libération de nos conditionnements et de nos peurs face à l’existence. Afin de célébrer dans la pure présence de l’instant la beauté de ce que nous propose la vie.

© Extrait publié avec l'aimable accord des Éditions Aluna :


Aperçu d’éveil

L’aperçu d’éveil peut survenir à tout moment ; c’est un élargissement ponctuel de la conscience dont la durée peut varier selon les personnes de quelques instants à plusieurs heures, puis ne rester qu’un souvenir.
Pendant cette expérience la pensée moi disparaît provisoirement laissant place à la vacuité ou à une expérience d’unité. Mais l’ego travestit en quelque sorte l’expérience pour la récupérer à son profit. Il se pose alors comme le témoin de cet éveil ; il va s’emparer de cette expérience et dire : « je suis éveillé, je suis réalisé » – ce qui est un non-sens total.
Le moi personnel va essayer de reproduire cette merveilleuse expérience par la volonté et l’effort, ce qui ne fera que l’éloigner de l’éveil permanent. Une illumination nous fait percevoir une autre réalité, pluslumineuse, et laisse une nostalgie.
L’éveil nous conduit à voir que la vie de l’état de veille est un rêve. Sans le regard d’un être spirituellement réalisé, l’ego ne lâchera pas prise avec son aveuglement, d’autant plus qu’il tirera de nombreux profits de cette expérience.
Soyons clairs : je ne peux être éveillé puisque justement l’Éveil est la disparition de je. Et il ne disparais pas totalement tant que le corps est vivant. Cependant, se soumettant à la Vérité (satya), il demeure silencieux, dans une paix joyeuse et pleine. Une personne qui vit l’Éveil se laisse absorber par cette découverte. Mais l’Éveil n’élimine pas les mémoires (vasanas), qui sont si puissantes qu’elles ressurgissent. C’est pourquoi l’Éveil n’est pas un aboutissement ; un travail complémentaire doit être accompli jusqu’à ce que cet événement se stabilise. Alors viendra la Réalisation.