mardi 20 octobre 2020

• La seule "erreur"... - Charles Coutarel

L'identification est nécessaire

jusqu'à un certain point, 

c'est ce qui nous permet la relation au monde, 

mais pas au point d'aveuglement ou de compulsion !

Donc pour moi c'est le contraire ; l’Être, la Source, 

Dieu ou quoi qui fasse sens pour vous, s'oublie 

pour rendre le jeu de la manifestation possible, 

il doit le faire, il est tout seul ! 

C'est la grande histoire de la Genèse ! 

C'est comment les formes, 

appelez-les pensées-émotions-matières, 

sont crées et manifestées.

La seule "erreur", le seul "péché", est de rester 

indéfiniment identifié au petit monde

de notre "personne", 

du petit "moi", de notre masque de représentation, 

de ne pas se rappeler notre être véritable, 

mais cela vient en son temps... 

quand nous sommes suffisamment fatigués 

par la souffrance de l'étroitesse de nos jeux, 

de nos mensonges ou torsions mentales 

et de nos manipulations émotionnelles !

Là non plus il n'y a pas de séparation.


≈≈≈≈≈≈≈


C'est le paradoxe, nous sommes tous le rêve de l'Un,
et nous sommes tous l'Un... en même temps...
ou non temps....
Tout change, toutes les perceptions changent, les
pensées, les émotions, les discours, les impressions...
tout...
Sauf cela qui en nous est la pure perceptivité,
la pure conscience de tout ce changement...
Mais comme ce n'est pas un objet ni une chose en soi,
on n'y prête pas attention et on reste le nez scotché
sur la vitrine des pensées, émotions et autres choses
jugées plus intéressantes à nos yeux ou sens...
Le seul prix à payer c'est notre attention, notre conscience,
si je "paie" mon attention à cela en moi... tout va bien...
Si je paie ou dilapide mon attention partout ailleurs....
c'est la valse, le tango, le jerk, le rock'n roll et même
le "hard rock".... tous les cinémas et discours y compris
les supposés "éveillés"....
Il n'y a rien à atteindre, juste revenir à soi,
au coeur de cette conscience en soi...
Rien d'autre, sans autre attente de quoi que ce soit...
et juste rester là, ici... tranquille...
Vivant... souriant... Aimant...
" Puise ton eau, ramasse ton bois"....
Tout va bien....


jeudi 15 octobre 2020

• Se tourner vers l'intérieur de soi, vers sa véritable demeure - Swami Shashwat Ji

 

(pensez à activer les sous-titres en Français !)

Retrouvez d'autres vidéos ici et ici.

Page consacrée à Swami Shashwat Ji :

https://swamishashwatji.com/

samedi 3 octobre 2020

• L'indicible Béatitude surgira - Saraha

 

Ce monde illusoire n'a jamais existé depuis le commencement.

Dénué de buts, il est sans dessein.

C'est ainsi qu'il apparaît à ceux qui veillent en une continuelle méditation.

Indicible, indestructible et sans ego.


La conscience, le mental, et tout le contenu de l'esprit sont "Cela"".

De même, l'univers et tout ce qui semble être distinct de lui sont "Cela".

Toutes les choses qui peuvent être perçues et celui qui perçoit,

même l'obscurité, la haine, le désir et l'intelligence sont "Cela".


Comme une lampe qui brille dans la nuit de l'ignorance spirituelle,

"Cela" enlève les obscurités de l'esprit.

Avec un mental dispersé,

qui peut imaginer la Pure Conscience du sans désir ?


Il n'y a rien à nier, rien à affirmer ou à saisir,

car "Cela" ne peut être compris.

A cause du pouvoir de division du mental, survient l'illusion.

L'Ultime Réalité demeure indivisée et pure.


Si vous restez dans l'opposition de l'un et du multiple,

l'unicité ne se révèlera pas, car elle est donnée aux êtres libres de la dualité.

Le joyau est latent au coeur de l'esprit.


Il est révélé par la méditation.

La conscience indestructible est votre véritable essence.


Une fois installé dans le royaume de la Béatitude,

l'esprit devient libre.

De ce fait, toute chose lui profite,

même lorsqu'il semble courir après les objets des sens, il n'est pas aliéné par eux.


Tout d'abord, viennent les bourgeons de la joie et du bonheur,

puis les feuilles d'une Gloire ineffable.

Si rien ne disperse la parfaite intériorité,

l'indicible Béatitude surgira.


Finalement, le chemin spirituel parcouru n'est rien :

que l'être soit empli de passion ou non, la Réalité est Vacuité.


Extrait de : Sahara, l'essence lumineuse de l'esprit, trad. Erik Sablé.