vendredi 7 février 2025
mercredi 5 février 2025
• Nous sommes cette réalité - Kalou Rinpoché
mardi 4 février 2025
• L’énergie de la conscience - Claude Leclerc
Votre attention est de l’énergie pure,
l'énergie de la conscience.
Lorsque vous la concentrez, tel un laser,
sur un objet, une réalité, une expérience,
est créée en lien avec l’objet d’attention…
Par la concentration de son énergie en attention
la conscience génère le monde des phénomènes
des réalités individuelles…
Lorsque cette attention se dirige vers elle-même
qu’elle prend conscience d’elle-même
comme une pure présence silencieuse,
vous avez trouvé votre nature véritable
faite d’amour et de joie inconditionnelle…
Dispersée, l’attention génère anxiété.
Concentrée, elle se transforme en expériences
particulières.
En auto contemplation,
toute l’énergie se résorbe en extase…
"Le vrai Bonheur n'a pas de cause", Claude Leclerc, Éditions du Grand Ruisseau
lundi 3 février 2025
dimanche 2 février 2025
• L’espace illimité de la conscience - Ramana Maharshi
Si vous restez silencieux et immobile,
sans prêter attention à ceci ni faire attention à cela,
et, sans être attentif à quoi que ce soit,
simplement par l’intensité de l’attention
que vous porterez à être,
vous réaliserez la Réalité, l’œil immense,
l’espace illimité de la conscience.
mardi 28 janvier 2025
lundi 27 janvier 2025
• Il n'y a aucune identité, il n'y a qu'un flux - Swâmi Prajñânpad
Parler d'âme individuelle est une illusion, car c'est un flux, et non une entité.
Tel que vous êtes ici et maintenant, vous êtes unique.
Vous n'êtes jamais le même. Ce que vous êtes maintenant, vous ne l'avez jamais été. Vous ne le serez plus jamais.
Tout est processus, changement continu.
"Qui suis je ?"...
Il n'y a aucune identité, il n'y a qu'un flux.
vendredi 24 janvier 2025
mercredi 22 janvier 2025
• La terre entière est pleine de la splendeur de Dieu - Jay Michaelson
Voici une présentation du judaïsme non-duel, de ses sources dans la Torah, la Kabbale et d'autres textes, de ses racines historiques, de sa signification philosophique, de ses liens au bouddhisme et à l'hindouisme et de la manière dont il est vécu dans la pratique.
La non-dualité est souvent associée à l'Orient, à l'hindouisme et au bouddhisme ; selon cette spiritualité, le moi séparé est une illusion : notre véritable moi est Dieu lui-même.
Dans ce remarquable ouvrage, Jay Michaelson veut montrer que la non-dualité est déjà présente dans le judaïsme. En effet, alors que Dieu est généralement considéré comme une entité séparée, certains juifs _ kabbalistes, hassidim et leurs héritiers modernes _ soutiennent que Dieu n'est pas distinct de nous : dans cette vision non duelle, tout manifeste Dieu. La véritable réalité de notre existence est Ein Sof, infinie, et le sentiment que nous avons tous d'un moi séparé est fondamentalement illusoire.
Jay Michaelson nous présente ici les sources juives de la non-dualité dans la Torah d'abord, dans la Kabbale et d'autres textes ensuite. Où est apparue la non-dualité dans l'histoire juive ? Quel est son lien avec les thèmes fondamentaux de Dieu, de la Torah, et d'Israël ? Quelles sont les pratiques juives de la non-dualité ?
A la fois théorique et pratique, ce livre passionnera non seulement les personnes intéressées par le judaïsme, mais aussi tous les chercheurs spirituels désireux de se relier au fondement d'une des traditions les plus anciennes et les plus riches du monde.
Extraits publiés avec l'aimable accord des Éditions Almora :
LA SANCTIFICATION DU MONDE
La terre déborde des Cieux,
Et chaque vulgaire buisson est embrasé par Dieu.
Elizabeth Barrett Browning, Aurora Leigh
Quand quelqu’un me demande qui il est ou qui est Dieu,
je souris en moi- même et je murmure à la Lumière :
« Vous voilà encore en train de faire semblant. »
Adyashanti
Ainsi, alors que la non-dualité efface en fin de compte les images du Divin, elle en englobe encore plus. La non-dualité ne postule pas que « Dieu » est un personnage dans la pièce de théâtre de la vie. Souvenez-vous : Dieu n’existe pas – Dieu est l’existence Elle-même. Et alors, tous les masques reviennent.
Il y a une étape finale au cheminement : la réintégration du monde manifesté, de la multiplicité. De nombreux non-dualistes, y compris des hassidim, ont penché du côté de « l’acosmisme », le point de vue que le monde matériel n’existe tout simplement pas ou, du moins, qu’il n’a aucune importance. De nombreux textes Chabad parlent de bittul b’mitziut, ou de l’annihilation dans ou de l’existence, et, comme nous l’avons déjà vu, R. Aharon insiste sur le fait que Dieu, après la création du monde, est exactement le même, et tout aussi seul, qu’avant la création. À cet égard, le judaïsme non duel n’est pas sans rappeler les nombreux points de vue religieux qui « considèrent que la vie quotidienne est dévalorisée par rapport à une réalité ultime. »
Mais ça ne s’arrête pas là. La non-dualité finit par réintégrer non seulement les masques de Dieu, mais le monde matériel lui-même. Bittul b’mitziut signifie voir à la fois ayin et yesh, tenir simultanément les deux points de vue contradictoires : hibbur shenei hafakhim, la coïncidence des opposés. Ce que l’universitaire Rachel Elior nomme « la descente paradoxale de Dieu » dans la multiplicité : Dieu étant à la fois/et, à la fois ultime et relatif. Car la distinction entre ultime et relatif est, en soi, relative.
Comme nous le verrons au chapitre 8, c’est ainsi que R. Aharon comprend hamshachat Ein Sof, l’extension de la lumière de l’Ein Sof dans le monde matériel : tout continue comme avant sauf que, maintenant, c’est Dieu seul qui agit. C’est ainsi que les sages du Chabad comprennent dirah b’tachtonim, le fait que la demeure de Dieu est « ici-bas ». Et c’est l’inflexion non duelle du shem yichud kudsha brich hu v’shechintei, qui signifie voir l’unicité dans la pluralité, voir le vide dans la forme, voir Dieu dans le monde. Dans toutes ces formulations, le judaïsme non duel est un ré-émerveillement panenthéiste du monde. Ainsi que Rabbi Shlomo de Lutsk le dit dans son introduction au Maggid Dvarav L’Yaakov :
Il est important de savoir que la terre entière est
pleine de la splendeur de Dieu, qu’il n’y a aucun lieu
dépourvu de Lui et que Dieu est présent dans tous les
mondes, etc. Cette idée peut être perceptible en toute
chose, car la force de vie du Créateur est partout.
Sur le plan historique, les universitaires débattent pour savoir s’il y avait plus de hassidim pour-ce-monde, ainsi que Martin Buber le clamait, ou pour-l’autre-monde, ainsi que le soutenait Gershom Scholem : à savoir, s’ils étaient panthéistes ou acosmiques. Mais, sur le plan de l’expérience, voir que « la force de vie du créateur est partout » permet simultanément l’intégration et l’annihilation, la réappréciation et la réévaluation précisément de ces énergies que le monothéisme a cherché à supplanter plus tôt. Comme le dit l’adage zen : « Avant zazen, il y a des montagnes ; pendant zazen, il n’y a plus de montagnes ; après zazen, il y a des montagnes. » Les montagnes reviennent, en tant que montagnes et en tant que vide. Dans la conjonction, se trouve l’affirmation du monde par la non-dualité.
En d’autres mots, Dieu n’est pas aux cieux – lorsque le judaïsme non duel est bien compris, Dieu est ici même, en ce moment même, tel qu’il est, juste peut-être un peu plus lumineux. Le monde tel qu’il apparaît est le jeu érotique de Dieu (kabbale), le filet d’Indra (hindouisme), la danse de Kali (hindouisme encore), le jeu de cache-cache amoureux de l’Amant et du Bien aimé (soufisme). Le caractère identique n’a pas à être privilégié par rapport à la différence : la multiplicité est également une danse du Divin en tant qu’unicité.
C’est « l’unité inférieure » du Tanya, qui voit le monde comme étant Dieu. C’est similaire à la façon dont le mahayana et le vajrayana insistent sur le fait que « rien, dans le samsara, n’est différent du nirvana, rien, dans le nirvana, n’est différent du samsara (…) il n’y a pas la moindre petite différence entre les deux. » Ce n’est pas juste un paradoxe. C’est comprendre que l’existence et la non-existence sont deux façons de voir la même réalité. C’est l’incarnation du spirituel comme étant physique, dans ce que les textes Chabad appellent hit’asqut im hahutzah be ofen shel hitlabshut, la participation au monde extérieur sous la forme d’un habillage, ou même hitlabshut mohin de gadlut be mohin de katnut, l’habillage de la conscience élargie dans la conscience limitée.
La confusion est l’éveil ! L’esprit même dont vous disposez, en ce moment même, est un esprit éveillé – Dieu danse votre danse.
Tenir à la fois ces deux points de vue, le nirvana et le samsara, l’absolu et le relatif, dans une relation dialectique, tel est le but de hitkallelut, l’incorporation de toutes choses dans l’essence infinie, et de hashva’ah, la totale égalité de vue ou l’équanimité.L’un des symboles kabbalistiques de hitkallelut est celui du cercle (iggul) et de la ligne (yosher). Le cercle ne connaît aucune limite, aucune distinction, aucune polarité, aucune dualité. La ligne est ce qui divise, en gauche et en droite, en lumière et en obscurité,
en vrai et en faux, en sacré et en profane, en ultime et en relatif. Le cercle n’a pas d’histoire, pas de temps. Il est l’éternité sacrée du liminal, de l’entre- deux. La ligne est tout ce qui est linéaire, elle est l’orientation, l’histoire – mais elle est aussi l’éthique, la mémoire et le moi. La plupart d’entre nous passons le plus clair de nos existences dans un temps linéaire, et, donc, le travail nécessaire est d’entrer dans le domaine de l’intemporel, de l’éternel
maintenant, dans le cercle sacré. Mais le vrai hitkallelut, c’est le cercle et la ligne combinés. La non- dualité, c’est l’union de l’union et de la dualité.
Lire d'autres extraits ici.
jeudi 9 janvier 2025
mardi 7 janvier 2025
• Notre essence la plus profonde
Rigpa est un concept central de la tradition bouddhiste tibétaine, en particulier dans l’école Nyingma et dans l’enseignement du Dzogchen. Ce terme tibétain peut se traduire par « intelligence primordiale » ou « conscience pure ». Il désigne l’état de conscience éveillée, la nature fondamentale de l’esprit, qui est présente en chacun de nous, mais souvent voilée par les conditionnements et les illusions de l’ego.
Selon les enseignements du Dzogchen, Rigpa est notre véritable nature, notre essence la plus profonde. C’est un état de présence lumineuse, de clarté et de félicité inconditionnée, qui transcende les fluctuations des pensées et des émotions. Lorsque nous sommes établis dans Rigpa, nous expérimentons une paix intérieure inébranlable, une ouverture du cœur et une connexion profonde avec la réalité telle qu’elle est.
Les caractéristiques de Rigpa
Rigpa est souvent décrit comme ayant trois caractéristiques principales : l’essence, la nature et l’énergie. L’essence de Rigpa est la vacuité, c’est-à-dire l’absence d’existence inhérente et indépendante de tous les phénomènes. Tout ce qui apparaît dans notre expérience, y compris notre propre identité, est ultimement vide de réalité propre et substantielle. Cette vacuité n’est pas un néant, mais plutôt un espace ouvert et illimité, le fondement même de toute manifestation.
La nature de Rigpa est la clarté ou la luminosité. C’est la qualité de présence éveillée qui illumine notre expérience et nous permet de connaître les choses telles qu’elles sont. Tout comme le soleil éclaire le monde sans jamais être affecté par ce qu’il révèle, Rigpa est la conscience pure qui embrasse tous les phénomènes sans jamais perdre sa clarté inhérente.
Enfin, l’énergie de Rigpa est la compassion spontanée qui émane de la réalisation de la vacuité et de la clarté. Lorsque nous demeurons dans l’état naturel de Rigpa, nous expérimentons une ouverture du cœur inconditionnelle, un amour et une bienveillance qui s’étendent à tous les êtres sans distinction. Cette compassion n’est pas une émotion ordinaire, mais une résonance profonde avec la souffrance d’autrui et un désir spontané de les aider à s’en libérer.
Le chemin vers la réalisation de Rigpa
Selon les enseignements du Dzogchen, Rigpa n’est pas quelque chose à atteindre ou à développer, car il est toujours présent en nous, comme le ciel derrière les nuages. Cependant, nous sommes généralement tellement absorbés par le flux incessant de nos pensées, de nos émotions et de nos perceptions que nous perdons de vue cette dimension plus profonde de notre être.
Le chemin vers la réalisation de Rigpa passe donc par la reconnaissance progressive de notre nature véritable, au-delà des voiles de l’ignorance et des conditionnements. Cette reconnaissance s’appuie sur trois aspects principaux : la vue, la méditation et l’action.
La vue juste consiste à comprendre intellectuellement et intuitivement la nature de Rigpa, telle qu’elle est enseignée dans les instructions du Dzogchen. Il s’agit de se familiariser avec les concepts clés, comme la vacuité, la clarté et la compassion, et de commencer à les intégrer dans notre compréhension du monde et de nous-mêmes.
La méditation est le moyen principal pour stabiliser cette compréhension et la rendre vivante dans notre expérience. Dans le Dzogchen, la pratique méditative consiste essentiellement à demeurer dans l’état naturel de Rigpa, sans s’attacher aux pensées et aux émotions qui surgissent, mais sans non plus les rejeter. C’est un art subtil de la présence éveillée, qui demande patience, persévérance et un lâcher-prise profond.
Enfin, l’action éclairée découle naturellement de la réalisation de Rigpa. Lorsque nous sommes établis dans notre nature véritable, nos activités dans le monde deviennent spontanément bénéfiques et inspirées par la compassion. Nous devenons des instruments naturels au service du bien d’autrui, sans effort et sans agenda égotique.
Les bienfaits de la réalisation de Rigpa
Les fruits de la réalisation de Rigpa sont innombrables et se déploient tant sur le plan individuel que collectif. Sur le plan personnel, reconnaître notre nature éveillée nous libère progressivement de la souffrance et des illusions qui découlent de l’ignorance de qui nous sommes réellement. Nous découvrons en nous une source inépuisable de paix, de joie et de sagesse, qui n’est plus dépendante des circonstances extérieures.
Cette transformation intérieure se reflète naturellement dans nos relations et notre engagement dans le monde. En nous ouvrant à notre dimension la plus profonde, nous développons une capacité accrue d’écoute, d’empathie et de présence aimante envers les autres. Nous devenons des agents de paix et d’harmonie dans notre environnement, contribuant à élever la conscience collective vers plus de bienveillance et de lucidité.
Sur un plan plus vaste encore, la réalisation de Rigpa par un nombre croissant d’individus est vue comme une clé pour la guérison de notre monde en souffrance. Les maîtres du Dzogchen affirment que lorsqu’une masse critique d’êtres humains s’éveilleront à leur vraie nature, cela créera une onde de choc positive qui transformera en profondeur la conscience de l’humanité, inaugurant une ère de paix, de compassion et de sagesse sur terre.
Intégrer Rigpa dans notre vie quotidienne
Bien que la pleine réalisation de Rigpa soit l’aboutissement d’un chemin profond et exigeant, il est possible de commencer à intégrer cette dimension dans notre vie de tous les jours, quel que soit notre niveau de compréhension ou de pratique. Chaque instant de présence éveillée, chaque moment de connexion avec notre cœur profond est une invitation à reconnaître et à manifester notre nature lumineuse.
Une façon simple de cultiver Rigpa au quotidien est de prendre régulièrement des pauses pour revenir à l’instant présent et à la conscience de notre être essentiel. Que ce soit au milieu de nos activités, dans la nature ou dans le silence de la méditation, nous pouvons nous poser la question : « Qui suis-je au-delà de mes pensées, de mes émotions et de mes identités changeantes ? Quelle est la nature de la conscience qui embrasse toute mon expérience ? »
En portant cette interrogation avec une attention détendue et bienveillante, nous créons un espace pour que Rigpa se révèle de lui-même, naturellement. Nous apprenons à reconnaître les qualités de clarté, d’ouverture et de présence aimante qui sont toujours là, en arrière-plan de notre expérience ordinaire. Et progressivement, nous approfondissons notre familiarité avec notre nature éveillée, lui permettant d’imprégner de plus en plus notre vie et nos relations.
Un autre aspect essentiel de l’intégration de Rigpa est la pratique de la compassion et de la bodhicitta, l’aspiration à l’éveil pour le bien de tous les êtres. En cultivant un amour et une bienveillance inconditionnels envers nous-mêmes et autrui, nous créons les conditions pour que notre nature lumineuse se manifeste plus pleinement. Chaque acte de bonté, chaque parole réconfortante, chaque geste de générosité est une expression de Rigpa dans le monde, une contribution à l’éveil collectif de l’humanité.
Rigpa et la transformation du monde
À notre époque de grands bouleversements écologiques, sociaux et spirituels, la sagesse du Dzogchen et la réalisation de Rigpa apparaissent comme des clés précieuses pour nous aider à naviguer dans la tempête et à bâtir un avenir plus lumineux. En nous éveillant à notre vraie nature, nous découvrons en nous les ressources infinies de créativité, de résilience et de compassion nécessaires pour faire face aux défis de notre temps.
Lorsque nous réalisons, ne serait-ce que partiellement, la vacuité et l’interdépendance de tous les phénomènes, nous comprenons l’urgence de prendre soin de notre planète et de tous les êtres qui y vivent. Nous devenons des acteurs conscients de la transition vers une société plus juste, plus durable et plus éthique, alignée sur les valeurs profondes du cœur humain.
En même temps, la reconnaissance de Rigpa nous permet de rester centrés et paisibles au cœur des turbulences, enracinés dans la conscience inébranlable de qui nous sommes au-delà des apparences. Nous devenons des phares de clarté et de compassion dans un monde en quête de repères, inspirant et guidant les autres vers leur propre éveil.
Ainsi, la réalisation de Rigpa n’est pas seulement une affaire personnelle, mais une contribution essentielle à la guérison et à la transformation de notre monde. Chaque être qui s’éveille ajoute sa lumière à la conscience collective, créant un effet de résonance qui touche le cœur de l’humanité. Et plus nous serons nombreux à nous éveiller, plus vite nous atteindrons la masse critique qui fera basculer notre planète vers un nouvel état d’être, porteur d’espoir et de promesses pour les générations futures.
En conclusion
Rigpa, la conscience éveillée qui est notre nature la plus profonde, est un joyau inestimable qui demande à être reconnu et manifesté dans notre vie et dans le monde. En nous engageant sur le chemin du Dzogchen et en intégrant ses enseignements dans notre quotidien, nous pouvons progressivement dévoiler cette dimension lumineuse et la laisser rayonner à travers nous, pour notre bien et celui de tous les êtres.
Cette démarche exige de la patience, de l’engagement et une grande honnêteté envers nous-mêmes. Elle nous invite à affronter nos peurs, nos conditionnements et nos illusions, pour découvrir la vérité nue de notre être essentiel. Mais les fruits de cette exploration sont au-delà de ce que les mots peuvent exprimer : une paix inconditionnelle, une joie sans limite et une compassion qui embrasse l’univers entier.
Puissions-nous tous avoir le courage et la grâce de nous éveiller à Rigpa, et de contribuer ainsi à l’émergence d’un monde plus beau, plus juste et plus éclairé. Car en dernière analyse, c’est dans le cœur de chaque être humain que se trouve la clé de la transformation de notre planète et de notre destin collectif. En reconnaissant notre vraie nature, nous ouvrons la porte à un avenir radieux pour tous.
Excellente synthèse qu'est Rigpa à la lumière du Dzogchen, vu sur Laclairière.