lundi 14 janvier 2008

• En Cela, vivait et vibrait Le Silence - Trinity

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En Cela, vivait et vibrait Le Silence

Trinity

Trinity : J'ai cherché des mots, très longtemps, des mots qui pourraient rendre l'Expérience de l'Être, de La Réalité, comme je l‘ai vécu, et peut-être pas comme elle est dans l‘Absolu... et j'avoue que je n'en ai trouvé aucun... alors je me suis dit qu'en additionnant beaucoup de mots qui disent chacun un peu, j'en viendrais à donner un aperçu, de Ce Qu'Il Est, Ce Réel...

Mais je vais commencer par poser l'état intérieur dans lequel je me trouvais, lorsque j'ai pénétré le Royaume des Cieux, Le Pur Espace de la Lumière...

C'était un très beau dimanche d'été, le soleil ne trouvait aucun nuage pour voiler ses rayons dorés, l'air était chaud et doux, et je marchais dans les rues de ma petite ville... J'étais dans un très bel état intérieur, aucun désir de quelque chose, aucun besoin d'arriver quelque part, aucune attente si légère soit-elle ne me prenait mon esprit ou mon coeur... si je prenais ici un mot pour définir cet état, je choisirais le mot, Contemplation...

Donc en me baladant au hasard de mes pas, je contemplais le monde, les choses, les êtres, tous les mouvements de la vie en somme, mais j'étais moi-même sans mouvement... je n'étais que "regard" se posant sur les choses, que silence et quiétude, que présence en un mot... ici, maintenant, totalement… sans forcer, ni pour y être, ni pour ne pas y être...

Et dans cet état ou "moi" avait disparu, dans le sens ou "moi" est celui qui soliloque, bavarde, désire, compare, évalue, juge etc...

Soudain, LUI EST APPARU !

Et c'est maintenant que tous les mots du monde ne servent plus à rien…

Soudain LA VIE EST APPARUE dans ce que « « je » pensais » être la vie… Rien de ce qui m’entourait n’avait changé, mais pourtant, tout ce qui m’entourait s’est mis à VIVRE… Le trottoir sur lequel je posais les pieds, les façades des édifices, la petite clôture, le lampadaire, le carré d’herbe, absolument tout est devenu VIVANT, RAYONNANT, CONSCIENT D’ÊTRE… Comment exprimer qu’un trottoir puisse être vivant, dans le sens où le trottoir était conscient que j’étais là, qu’il me voyait, qu’il n’était pas qu’un amas de roches et de ciment inerte, mais qu’il était MATIÈRE-ESPRIT VIVANTE, qu‘il rayonnait d’une Lumière d’Or, sans que cette Lumière d’Or ne modifie sa propre couleur, qu’il était pétri de Conscience, et encore plus inimaginable, qu’il était Radiant d’Amour… un trottoir ??? je ne sais si Cela peut s’imaginer si on ne la pas Vu…

Et tout ainsi, la clôture, l’herbe, les façades des immeubles, tout ce qui m’entourait était de cette Unique façon… Tout était Vivant, Tout me voyait, me souriait, "m’aimait"… Tout était « mes amis » si cela peut se comprendre…

Tout était Dieu !

Puis j’ai levé les yeux pour regarder l’espace devant moi et le ciel, et c’est devenu encore plus inimaginable… L’espace n’était pas que VIDE contenant l’air que je respire, il était « QUELQUE CHOSE »… Une Présence, Un Regard Immense, Une Conscience… L'ESPRIT d’UN ÊTRE…

L’Espace me regardait, me voyait, me connaissait, et de la même façon aussi tout ce qui était en LUI était ainsi Vu et Connu… Il y avait en Cet Espace, une Énergie dont la Splendeur est innommable, faites de Lumière en mouvement, un mouvement incommensurablement Puissant mais en même temps sublimement Doux... un mouvement semblable aux vagues, à la façon de l’eau de l’océan... et cette Énergie, cette Eau-Lumière remplissait tout l'Espace, baignait, entourait et pénétrait le moindre et le plus « vulgaire » atome, animait et pourvoyait à tout ce qui était en Cet Espace, en Cet Esprit illimité… d’ailleurs, en Cela, plus rien n’était vulgaire ou petit… Tout était Parfait !

Et en Cela, vivait et vibrait Le Silence… un Silence si Plein, Entier et Vivant qu’il en est indescriptible… on ne le connaît pas parce qu’on l’entend, car comment entendre le Silence, on le connaît parce qu‘on le pénètre… qu’on pénètre l’Intemporelle Puissance d’Or du Silence… il y a beaucoup de bruits dans une ville, mais tous les bruits qui sortaient du train-train quotidien, aussitôt qu’ils étaient émis, coulaient, fondaient, se dissolvaient dans Le Silence... ils ne troublaient même pas un soupçon, un iota de cette pure Quiétude qui soutenait ce monde et le remplissait, le saturait de Paix et d’Harmonie… Toutes choses, tous les atomes vibraient en harmonie les uns avec les autres, et cette « vibrance » était infiniment Joyeuse… Cela produisait comme une cascade, un scintillement, un éclat de cristal, presque comme un rire… c’était la Joie à l’État Pur, d’Être et d’Exister, sans cause, sans raison…

En tout Ceci, en toute cette Magnificience Vivante, il n’y avait qu’Un seul "Sentiment" qui était, comme la colle, comme le lien, comme la Force qui maintenait toutes choses Unies, les unes AVEC les autres, les faisaient vibrer dans Une Harmonie Parfaite, sans que rien ne soit HORS de cette Harmonie… et ce Sentiment C’était L’AMOUR… Total, Pur... Sublime ! Soufflant et Rayonnant en TOUT un Bien-Être, une Plénitude indisable, une Puissance et une Douceur d’Être INFINIE, sans aucune considération quant aux appréciations, aux jugements et conceptions humaines… Car tout était AINSI… Simplement, Également et Parfaitement AIMÉ !

LE RÉEL EST DONC L’UTOPIE…

Pourquoi l'Utopie... parce qu'il est au-delà de tout ce que l'on peut imaginer, qu'il est encore bien plus BEAU, GRAND, MAGNIFIQUE que tout ce que l'on peut concevoir, qu'il dépasse les visions les plus féériques, les plus merveilleuses qui se puissent imaginer... d'ailleurs, l'on ne pourrra jamais imaginer aussi Grandiose que Ce Réel...

Qui donc pourra le croire, sans l’avoir lui-même VU… D’ailleurs il n’est pas possible de croire au Réel, puisqu’il n’est pas du domaine des nos "pensées", des philosophies et des croyances…

Le Réel Est, comme Dieu Est… Il Est Celui Qui Est !

Trinity

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai eu une expérience de cet ordre, il y a trois semaines et qui a duré quelques jours. Je retrouve dans ce texte ce que j'ai ressenti alors : cette vibration, cette lumière, ce silence aimant... Quelle beauté ! Les mots sont impuissants mais je trouve qu'ils sont ici particulièrement bien choisis.