Il était très jeune, mais avait déjà fondé une famille et c'était un homme d'affaires assez connu. Il semblait très inquiet et très mal en point et avait de toute évidence quelque chose à dire.
- Il y a quelque temps, j'ai fait l'expérience la plus remarquable qui soit, et comme je n'en ai encore jamais parlé à personne, je me demande si je pourrai vous l'expliquer. Je l'espère car je ne peux pas aller voir quelqu'un d'autre. C'était une expérience tout à fait extraordinaire, mais c'est maintenant terminé et je n'en garde que le souvenir. Peut-être pouvez-vous m'aider à retrouver cette impression extraordinaire. Je vais vous dire, le plus exactement possible, ce qui s’est passé. Ce qui m'est arrivé était au-delà de l'imagination et du désir et maintenant je l'ai perdu. Je vous en prie, aidez-moi à le retrouver.
Il s'arrêta un moment puis reprit.
- Un matin, je me suis réveillé de bonne heure, la ville dormait encore, ses rumeurs n'avaient pas encore débuté. J'ai senti qu'il fallait que je sorte, et je m'habillai rapidement et sortis dans la rue. Le laitier n'avait pas même encore commencé sa tournée. C'était le début du printemps, le ciel était bleu pâle. J'avais l'impression qu'il fallait que j'aille dans le jardin public, à quelques centaines de mètres de là. Dès que je quittai le seuil de ma porte, j'eus une étrange impression de légèreté, comme si je marchais sur l'air. L'immeuble d'en face, une monotone série d'appartements, avait perdu toute sa laideur, les briques qui le composaient semblaient vivantes et gaies. Et chaque objet qu'ordinairement je n'aurais pas remarqué semblait soudain extraordinaire et très curieusement, tout semblait faire partie de moi. Rien n'était loin de moi ; en fait le « Moi » n'existait pas en tant qu'observateur, que celui qui perçoit, si vous voyez ce que je veux dire. Il n'y avait pas de « Moi » distinct de cet arbre, ou de ce papier dans le caniveau, ou des oiseaux qui s'interpellaient. C'était un état de conscience que je n'avais encore jamais connu.
- Tandis que je me rendais dans ce parc, reprit-il, je vis une boutique de fleuriste. J'étais passé devant des centaines de fois, jetant à chaque fois un bref coup d'oeil aux fleurs. Mais ce matin-là, je me suis arrêté. La vitrine était givrée à cause de la chaleur et de l'humidité qui venaient de l'intérieur, mais cela ne m'empêcha pas de regarder les différentes sortes de fleurs. Et alors que je les regardais, je me mis à sourire et à rire avec une joie que je n'avais encore jamais ressentie. Ces fleurs me parlaient, et je leur parlais aussi. J'étais parmi elles, et elles faisaient partie de moi. En disant cela, je peux vous donner l'impression que j'étais en pleine crise d'hystérie et que je n'avais plus ma tête à moi. Mais il n'en était rien. Je m'étais habillé très soigneusement, en ayant conscience de mettre du linge propre, de regarder ma montre, de lire le nom des boutiques, y compris celui de mon propre tailleur, et de déchiffrer le titre des livres dans les vitrines des librairies. Tout était vivant et j'avais avec toutes choses une relation d'amour. J'étais le parfum de ces fleurs, c'est-à-dire qu'il n'y avait pas de « moi » pour les sentir, vous comprenez ? Il n'y avait pas de séparation entre elles et moi.
Cette boutique de fleurs était incroyablement remplie de vie et de couleurs, et toute cette beauté devait être saisissante car le temps et sa mémoire avaient cessé. J'ai dû rester là plus de vingt minutes, mais je vous assure que je n'avais pas la notion du temps. Je ne pouvais pas m'arracher à ces fleurs. Le monde de la lutte, de la douleur et de la souffrance était là tout en n'étant pas là. Car voyez-vous, dans cet état-là les mots n'ont aucun sens. Les mots décrivent, séparent, comparent, mais dans l'état où j'étais les mots ne pouvaient pas être. Ce n'était pas le « je » qui faisait l'expérience car il n'existait rien d'autre que cet état, cette expérience. Le temps s'était arrêté, il n'y avait plus ni passé, ni futur, ni présent. Il n'y avait plus que - les mots sont incapables de décrire cela, tant pis, cela ne fait rien. Il y avait une Présence - non, ce n'est pas le mot qui convient. C'était comme si la terre, avec tout ce qui la constituait intérieurement et extérieurement, passait soudain par un stade de bénédiction et que moi, en me rendant au jardin, j'en fasse partie. Et comme je m'approchais de ce jardin, je fus totalement émerveillé par la beauté de ces arbres familiers. Du jaune pâle au vert presque noir, les feuilles dansaient de vie. Chacune m'apparaissait séparément, et chacune renfermait toute la richesse du monde. J'avais conscience que mon coeur battait très vite. Ma condition cardiaque est excellente, mais je pouvais à peine respirer en entrant dans le jardin et je crus que j'allais m'évanouir. Je m'assis sur un banc et je me mis à pleurer. Le silence était difficilement supportable, mais ce silence purifiait toutes choses de la douleur et de la souffrance. Alors que je m'engageais plus profondément dans le jardin, j'eus l'impression d'entendre de la musique. Je fus surpris, étant donné qu'il n'y avait pas de maisons à proximité et que personne ne viendrait avec un transistor si tôt le matin. La musique faisait partie du tout. Toute la bonté, toute la compassion étaient dans ce jardin public, et Dieu y était aussi.
- Je ne suis pas un théologien, ni quelqu'un de religieux, reprit-il. Je n'ai été à l'église qu'une douzaine de fois, et cela n'a jamais rien voulu dire pour moi. Je ne peux supporter ces bêtises que l'on vous fait avaler dans les églises. Mais dans ce jardin public, il y avait un Etre, si l'on peut utiliser ce mot, dans lequel toutes les choses vivaient et avaient leur être propre. Mes jambes tremblaient et je dus m'asseoir à nouveau, m'appuyant à un arbre. Le tronc de l'arbre était vivant, tout comme moi, et je faisais partie de cet arbre, partie de cet Etre, partie du monde. Je crois que je me suis évanoui. Tout cela avait été trop violent pour moi les couleurs vivantes et éclatantes, les feuilles, les rochers, les fleurs, l'incroyable beauté de toutes choses.
Et par-dessus tout cela, il y avait cette bénédiction...
- Lorsque je revins à moi, le soleil était levé. Il me faut d'habitude vingt minutes pour aller au jardin, mais cette fois, j'étais parti de chez moi depuis environ deux heures. Il me semblait que je n'aurais pas la force physique de rentrer, et je restais assis à récupérer mes forces sans oser penser. Comme je reprenais lentement le chemin du retour, je gardais en moi l'intégralité de cette expérience. Cela dura deux jours et s'évanouit aussi brutalement que cela était venu. Et c'est alors que commença mon calvaire. Je ne mis pas les pieds à mon bureau pendant une semaine. Je voulais retrouver le vécu de cette étrange expérience, et vivre à nouveau et pour toujours dans ce monde de béatitude. Tout cela eut lieu il y a deux ans. J'ai sérieusement songé à tout quitter et à partir dans un coin quelconque du monde, mais je sais au fond de moi que ce n'est pas ainsi que je pourrai retrouver cette expérience. Ni dans un monastère, ni dans une église éclairée de cierges, qui tous deux ne s'occupent que de la mort et des ténèbres. J'envisageai de me rendre en Inde, mais j'écartai ce projet. J'essayai ensuite une certaine drogue qui rendait les choses plus éclatantes et des choses de ce genre, mais ce genre d'opium n'est pas ce que je cherche. Ce n'est qu'un vulgaire moyen de parvenir à l'expérience, c'est un artifice qui n'est pas la réalité.
- Et voilà, conclut-il. Je donnerais n'importe quoi, ma vie et tout ce que je possède, pour pénétrer à nouveau dans cet univers. Que dois-je faire ?
- Cette expérience, voyez-vous, est venue sans que vous l'appeliez. Vous ne l'avez pas cherchée. Aussi longtemps que vous la rechercherez, vous ne la trouverez jamais. C'est le désir même de retrouver cet état extatique qui vous empêche de faire une nouvelle expérience de la béatitude. Vous voyez ce qui a lieu : vous avez eu une expérience et vous vivez depuis avec le poids mort du souvenir d'hier. C'est ce qui a été qui fait obstacle à ce qui est.
- Voulez-vous dire que je doive écarter et oublier tout ce qui a été et continuer à mener ma petite vie minable, chaque jour plus affamé intérieurement ?
Si vous ne regardez pas en arrière et ne demandez pas davantage que vous n'avez, ce qui est très difficile, alors peut-être que cette chose que vous ne pouvez pas contrôler aura à nouveau une action. L'avidité, même relative au sublime, suscite la douleur. Et l'envie du plus ouvre la porte au temps. Cette béatitude ne peut s'acheter avec des sacrifices, avec la vertu ou avec de la drogue. Ce n'est ni une récompense, ni un résultat. Elle vient à son heure, et il ne faut pas la chercher.
- Mais cette expérience a-t-elle été réelle, est-elle venue d'en haut ?
Nous cherchons toujours la confirmation de l'autre, pour nous assurer de ce qui a été et nous y trouvons une protection. Se faire assurer ou confirmer dans ce qui a été, même si c'était le réel, c'est renforcer l'idéal et appeler l'illusion. Introduire dans le présent ce qui est passé, que cela soit présent ou agréable, c'est faire obstacle au réel. La réalité n'a pas de continuité. Elle est d'un moment à l'autre, intemporelle et sans mesure.
- Il y a quelque temps, j'ai fait l'expérience la plus remarquable qui soit, et comme je n'en ai encore jamais parlé à personne, je me demande si je pourrai vous l'expliquer. Je l'espère car je ne peux pas aller voir quelqu'un d'autre. C'était une expérience tout à fait extraordinaire, mais c'est maintenant terminé et je n'en garde que le souvenir. Peut-être pouvez-vous m'aider à retrouver cette impression extraordinaire. Je vais vous dire, le plus exactement possible, ce qui s’est passé. Ce qui m'est arrivé était au-delà de l'imagination et du désir et maintenant je l'ai perdu. Je vous en prie, aidez-moi à le retrouver.
Il s'arrêta un moment puis reprit.
- Un matin, je me suis réveillé de bonne heure, la ville dormait encore, ses rumeurs n'avaient pas encore débuté. J'ai senti qu'il fallait que je sorte, et je m'habillai rapidement et sortis dans la rue. Le laitier n'avait pas même encore commencé sa tournée. C'était le début du printemps, le ciel était bleu pâle. J'avais l'impression qu'il fallait que j'aille dans le jardin public, à quelques centaines de mètres de là. Dès que je quittai le seuil de ma porte, j'eus une étrange impression de légèreté, comme si je marchais sur l'air. L'immeuble d'en face, une monotone série d'appartements, avait perdu toute sa laideur, les briques qui le composaient semblaient vivantes et gaies. Et chaque objet qu'ordinairement je n'aurais pas remarqué semblait soudain extraordinaire et très curieusement, tout semblait faire partie de moi. Rien n'était loin de moi ; en fait le « Moi » n'existait pas en tant qu'observateur, que celui qui perçoit, si vous voyez ce que je veux dire. Il n'y avait pas de « Moi » distinct de cet arbre, ou de ce papier dans le caniveau, ou des oiseaux qui s'interpellaient. C'était un état de conscience que je n'avais encore jamais connu.
- Tandis que je me rendais dans ce parc, reprit-il, je vis une boutique de fleuriste. J'étais passé devant des centaines de fois, jetant à chaque fois un bref coup d'oeil aux fleurs. Mais ce matin-là, je me suis arrêté. La vitrine était givrée à cause de la chaleur et de l'humidité qui venaient de l'intérieur, mais cela ne m'empêcha pas de regarder les différentes sortes de fleurs. Et alors que je les regardais, je me mis à sourire et à rire avec une joie que je n'avais encore jamais ressentie. Ces fleurs me parlaient, et je leur parlais aussi. J'étais parmi elles, et elles faisaient partie de moi. En disant cela, je peux vous donner l'impression que j'étais en pleine crise d'hystérie et que je n'avais plus ma tête à moi. Mais il n'en était rien. Je m'étais habillé très soigneusement, en ayant conscience de mettre du linge propre, de regarder ma montre, de lire le nom des boutiques, y compris celui de mon propre tailleur, et de déchiffrer le titre des livres dans les vitrines des librairies. Tout était vivant et j'avais avec toutes choses une relation d'amour. J'étais le parfum de ces fleurs, c'est-à-dire qu'il n'y avait pas de « moi » pour les sentir, vous comprenez ? Il n'y avait pas de séparation entre elles et moi.
Cette boutique de fleurs était incroyablement remplie de vie et de couleurs, et toute cette beauté devait être saisissante car le temps et sa mémoire avaient cessé. J'ai dû rester là plus de vingt minutes, mais je vous assure que je n'avais pas la notion du temps. Je ne pouvais pas m'arracher à ces fleurs. Le monde de la lutte, de la douleur et de la souffrance était là tout en n'étant pas là. Car voyez-vous, dans cet état-là les mots n'ont aucun sens. Les mots décrivent, séparent, comparent, mais dans l'état où j'étais les mots ne pouvaient pas être. Ce n'était pas le « je » qui faisait l'expérience car il n'existait rien d'autre que cet état, cette expérience. Le temps s'était arrêté, il n'y avait plus ni passé, ni futur, ni présent. Il n'y avait plus que - les mots sont incapables de décrire cela, tant pis, cela ne fait rien. Il y avait une Présence - non, ce n'est pas le mot qui convient. C'était comme si la terre, avec tout ce qui la constituait intérieurement et extérieurement, passait soudain par un stade de bénédiction et que moi, en me rendant au jardin, j'en fasse partie. Et comme je m'approchais de ce jardin, je fus totalement émerveillé par la beauté de ces arbres familiers. Du jaune pâle au vert presque noir, les feuilles dansaient de vie. Chacune m'apparaissait séparément, et chacune renfermait toute la richesse du monde. J'avais conscience que mon coeur battait très vite. Ma condition cardiaque est excellente, mais je pouvais à peine respirer en entrant dans le jardin et je crus que j'allais m'évanouir. Je m'assis sur un banc et je me mis à pleurer. Le silence était difficilement supportable, mais ce silence purifiait toutes choses de la douleur et de la souffrance. Alors que je m'engageais plus profondément dans le jardin, j'eus l'impression d'entendre de la musique. Je fus surpris, étant donné qu'il n'y avait pas de maisons à proximité et que personne ne viendrait avec un transistor si tôt le matin. La musique faisait partie du tout. Toute la bonté, toute la compassion étaient dans ce jardin public, et Dieu y était aussi.
- Je ne suis pas un théologien, ni quelqu'un de religieux, reprit-il. Je n'ai été à l'église qu'une douzaine de fois, et cela n'a jamais rien voulu dire pour moi. Je ne peux supporter ces bêtises que l'on vous fait avaler dans les églises. Mais dans ce jardin public, il y avait un Etre, si l'on peut utiliser ce mot, dans lequel toutes les choses vivaient et avaient leur être propre. Mes jambes tremblaient et je dus m'asseoir à nouveau, m'appuyant à un arbre. Le tronc de l'arbre était vivant, tout comme moi, et je faisais partie de cet arbre, partie de cet Etre, partie du monde. Je crois que je me suis évanoui. Tout cela avait été trop violent pour moi les couleurs vivantes et éclatantes, les feuilles, les rochers, les fleurs, l'incroyable beauté de toutes choses.
Et par-dessus tout cela, il y avait cette bénédiction...
- Lorsque je revins à moi, le soleil était levé. Il me faut d'habitude vingt minutes pour aller au jardin, mais cette fois, j'étais parti de chez moi depuis environ deux heures. Il me semblait que je n'aurais pas la force physique de rentrer, et je restais assis à récupérer mes forces sans oser penser. Comme je reprenais lentement le chemin du retour, je gardais en moi l'intégralité de cette expérience. Cela dura deux jours et s'évanouit aussi brutalement que cela était venu. Et c'est alors que commença mon calvaire. Je ne mis pas les pieds à mon bureau pendant une semaine. Je voulais retrouver le vécu de cette étrange expérience, et vivre à nouveau et pour toujours dans ce monde de béatitude. Tout cela eut lieu il y a deux ans. J'ai sérieusement songé à tout quitter et à partir dans un coin quelconque du monde, mais je sais au fond de moi que ce n'est pas ainsi que je pourrai retrouver cette expérience. Ni dans un monastère, ni dans une église éclairée de cierges, qui tous deux ne s'occupent que de la mort et des ténèbres. J'envisageai de me rendre en Inde, mais j'écartai ce projet. J'essayai ensuite une certaine drogue qui rendait les choses plus éclatantes et des choses de ce genre, mais ce genre d'opium n'est pas ce que je cherche. Ce n'est qu'un vulgaire moyen de parvenir à l'expérience, c'est un artifice qui n'est pas la réalité.
- Et voilà, conclut-il. Je donnerais n'importe quoi, ma vie et tout ce que je possède, pour pénétrer à nouveau dans cet univers. Que dois-je faire ?
- Cette expérience, voyez-vous, est venue sans que vous l'appeliez. Vous ne l'avez pas cherchée. Aussi longtemps que vous la rechercherez, vous ne la trouverez jamais. C'est le désir même de retrouver cet état extatique qui vous empêche de faire une nouvelle expérience de la béatitude. Vous voyez ce qui a lieu : vous avez eu une expérience et vous vivez depuis avec le poids mort du souvenir d'hier. C'est ce qui a été qui fait obstacle à ce qui est.
- Voulez-vous dire que je doive écarter et oublier tout ce qui a été et continuer à mener ma petite vie minable, chaque jour plus affamé intérieurement ?
Si vous ne regardez pas en arrière et ne demandez pas davantage que vous n'avez, ce qui est très difficile, alors peut-être que cette chose que vous ne pouvez pas contrôler aura à nouveau une action. L'avidité, même relative au sublime, suscite la douleur. Et l'envie du plus ouvre la porte au temps. Cette béatitude ne peut s'acheter avec des sacrifices, avec la vertu ou avec de la drogue. Ce n'est ni une récompense, ni un résultat. Elle vient à son heure, et il ne faut pas la chercher.
- Mais cette expérience a-t-elle été réelle, est-elle venue d'en haut ?
Nous cherchons toujours la confirmation de l'autre, pour nous assurer de ce qui a été et nous y trouvons une protection. Se faire assurer ou confirmer dans ce qui a été, même si c'était le réel, c'est renforcer l'idéal et appeler l'illusion. Introduire dans le présent ce qui est passé, que cela soit présent ou agréable, c'est faire obstacle au réel. La réalité n'a pas de continuité. Elle est d'un moment à l'autre, intemporelle et sans mesure.
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