Assis là, un de ces matins, il se passa deux choses, l'une après l'autre ; deux évènements en apparence très paradoxaux. La première, ce fut de constater spontanément que tout ne faisait qu'un. Pour moi, cela prit la forme d'un chant d'oiseau, un gazouillis dans le jardin et intérieurement, une question s'éleva : « Qu'est-ce qui entend le son ? » Je ne m'étais jamais posé cette question auparavant. Jai soudain réalisé que j'étais tout autant le son et l'oiseau, que celui qui entendait cet oiseau ; que le fait d'entendre le son et l'oiseau étaient les manifestations d'une seule et même chose. Je ne peux dire ce qu'elle est, sauf de dire que c'est une seule chose.
J'ai ouvert les yeux, et j'ai découvert que le même phénomène se produisait dans la pièce - le mur et celui qui voyait le mur étaient une seule chose. J'ai songé que c'était inouï et j'ai réalisé que celui qui avait cette pensée était une autre manifestation de cela. Je me suis levé et je me suis mis à me déplacer dans la maison en quête de quelque chose qui ne soit pas partie de l'Un. Mais tout était un reflet de cette chose unique. Tout était le divin. J'ai pénétré dans la salle de séjour. Au beau milieu d'un pas, la conscience ou la perception, s'évanouirent, objets matériels, physiques ou choses de ce monde.
En l'espace d'un pas, tout avait disparu. Ce qui s'éleva ensuite fut l'image de ce qui me semblait être un nombre infini d'incarnations passées, des têtes alignées les unes après les autres aussi loin que portait mon regard. Ma conscience comprit quelque chose du genre, « Mon dieu, je me suis identifié à diverses formes pendant un nombre incalculable de vies ! » A cet instant, la conscience - l'Esprit - réalisa qu'elle s'était identifiée à toutes ces formes au point de croire qu'elle était une forme jusqu'à l'existence actuelle.
Soudainement, la conscience n'était plus confinée à une forme, elle existait indépendamment. Elle ne se définissait plus par une forme quelconque, que ce soit celle d'un corps, d'un mental, d'une existence, d'une pensée ou d'un souvenir. Bien que j'aie vu cela, je pouvais à peine le croire. Comme si l'on m'avait fourré un million de dollars dans la poche et que je devais le regarder sans cesse pour en croire mes yeux. C'était cependant impossible à nier. Même si j'emploie le terme «je», il n'y avait aucun «je», seulement l'Un.
Ces deux expériences se produisirent simultanément, la seconde suivant de près la première. Lors de la première, je suis devenu l'unité de tout, et lors de la seconde, je suis devenu la conscience ou l'Esprit qui s'est éveillé totalement de toute identification, même de l'unité. Losque l'unité s'est estompée, cet état éveillé de base demeura, mais doté de deux aspects différents : je suis Tout, et je ne suis absolument rien. Voilà l'Éveil, la réalisation du Soi.
J'ai ouvert les yeux, et j'ai découvert que le même phénomène se produisait dans la pièce - le mur et celui qui voyait le mur étaient une seule chose. J'ai songé que c'était inouï et j'ai réalisé que celui qui avait cette pensée était une autre manifestation de cela. Je me suis levé et je me suis mis à me déplacer dans la maison en quête de quelque chose qui ne soit pas partie de l'Un. Mais tout était un reflet de cette chose unique. Tout était le divin. J'ai pénétré dans la salle de séjour. Au beau milieu d'un pas, la conscience ou la perception, s'évanouirent, objets matériels, physiques ou choses de ce monde.
En l'espace d'un pas, tout avait disparu. Ce qui s'éleva ensuite fut l'image de ce qui me semblait être un nombre infini d'incarnations passées, des têtes alignées les unes après les autres aussi loin que portait mon regard. Ma conscience comprit quelque chose du genre, « Mon dieu, je me suis identifié à diverses formes pendant un nombre incalculable de vies ! » A cet instant, la conscience - l'Esprit - réalisa qu'elle s'était identifiée à toutes ces formes au point de croire qu'elle était une forme jusqu'à l'existence actuelle.
Soudainement, la conscience n'était plus confinée à une forme, elle existait indépendamment. Elle ne se définissait plus par une forme quelconque, que ce soit celle d'un corps, d'un mental, d'une existence, d'une pensée ou d'un souvenir. Bien que j'aie vu cela, je pouvais à peine le croire. Comme si l'on m'avait fourré un million de dollars dans la poche et que je devais le regarder sans cesse pour en croire mes yeux. C'était cependant impossible à nier. Même si j'emploie le terme «je», il n'y avait aucun «je», seulement l'Un.
Ces deux expériences se produisirent simultanément, la seconde suivant de près la première. Lors de la première, je suis devenu l'unité de tout, et lors de la seconde, je suis devenu la conscience ou l'Esprit qui s'est éveillé totalement de toute identification, même de l'unité. Losque l'unité s'est estompée, cet état éveillé de base demeura, mais doté de deux aspects différents : je suis Tout, et je ne suis absolument rien. Voilà l'Éveil, la réalisation du Soi.
3 commentaires:
Merci de continuer de distiller l'enseignement d'Adyashanti, c'est un véritable enchantement que de l'écouter,sentir cette présence qui l'habite, cette sérénité profonde..
Son enseignement est simple, doux et très pédagogique.. Je suis "disciple" d'Amma et je reconnais cette grâce des véritables maîtres,
Adyashanti est l'un d'eux. Ce qui est formidable sur ce blog c'est de pouvoir écouter à la suite Krishnamurti, Adyashanti, Mooji, Eckart Tolle. Cette simple écoute permet de se mettre à leur diapason
pas uniquement sur ce qu'ils disent, mais aussi de leur silence si plein, de leur regard si spacieux, de leur voix vibrante, de leur manière d'être là, posés, simplement avec ce rayonnement peu commun qui nous touche au cœur..
ces témoignages de "l'UN" sont une déprogrammation permanente de la croyance en la division, la séparation qui ne sont que des concepts mentaux.........
merci Patrice de ce travail qui est toujours un bonheur dans les retrouvailles!
Cette Présence que l'on peut ressentir chez ceux qui SONT tout simplement, nous fait souvent envie. Puisse cette envie être le moteur, l'énergie qui va nous aider à garder le regard pointé dans la direction de la Présence unique, pour finir peut-être un jour par la dé-couvrir en nous-mêmes, juste là, ici, plus prêt que notre propre souffle.
Merci pour tous ces témoignages.
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