Ramana Maharshi, à l’image de Dakshinamurti auquel il fût souvent assimilé, enseignait essentiellement à travers le silence bien plus que par la parole.
"L’état qui transcende langage et pensée est silence (mauna). C’est une méditation sans activité mentale. La subjugation du mental est méditation, et la méditation profonde est un discours éternel. Le silence de parler. C’est un flux continu de langage. Il est interrompu par les paroles car les mots font obstacles à ce "langage" muet".
Il était un Jnani pur et son enseignement reposait sur l’affirmation (provenant de sa propre expérience) de l’existence d’ une réalité unique et immanente, englobant tout et toute chose. A cette réalité il donnait le plus souvent le nom de "Soi", et la méthode qu’il préconisait pour le réaliser était l’enquête constante sur sa nature même - l’Atma Vichara. En chaque moment et en chaque circonstance le chercheur doit se poser à lui même la question "Qui suis-je ? - Qui est ce "je" ? " car il explique : "Considérez ce qu’est le Soi. Ce que vous croyez être votre soi n’est en réalité que le mental ou l’intellect, ou la pensée "je". Agrippez-vous donc à cette pensée et les autres finiront par s’évanouir, ne laissant plus comme résidu que le Soi". "Les bulles sont différentes les unes des autres et innombrables, mais il n’ y a qu’un seul océan. De même, les egos sont nombreux tandis que le Soi est un sans second. L’ego c’est la pensée du je."
Quelques citations
Q - Qu’est ce que la réalité ?
R - La réalité doit être évidente en permanence. Elle n’a ni formes, ni noms. C’est la réalité qui sous-tend ces derniers. Étant elle même illimitée, elle sous-tend les limitations. Elle n’est reliée à rien. Étant le réel, elle est sous-jacente à ce qui est irréel. La réalité est ce qui est. Elle est comme elle est. Elle transcende la parole. Elle est au delà des expressions "existence", "non-existence", etc. La réalité est la pure conscience qui demeure quand l’ignorance, en même temps que la connaissance des objets, sont détruites ; elle seule est le Soi.
Q - Comment connaître ceci (le Soi) par l’expérience directe ?
R - Si nous parlons d’une connaissance du Soi, alors il doit y avoir deux "soi", un soi connaisseur, et un soi objet, sans compter le processus de connaissance lui même. L’état que nous appelons réalisation c’est simplement être soi-même, sans chercher à connaître quoi que ce soit ou à devenir quoi que ce soit. Si quelqu’un l’a réalisé, il est ce qui seul est et ce qui seul a toujours été. Cet état est indescriptible. On ne peut qu’être cela. Bien sûr on parle par approximation de réalisation-du-Soi parce qu’on n’a pas de meilleur terme. Comment "réal-iser" ou rendre réel ce qui seul est réel ?
Q - Quelle est la nature de l’esprit ?
R- L’esprit n’est rien d’autre que la "pensée-je". L’esprit et l’ego ne sont qu’une seule et même chose de même que les autres facultés mentales, telles que l’intellect et la mémoire (...) D’où jaillit ce "je" ? Recherchez le à l’intérieur ; à ce moment là il se dissipe. C’est cela la recherche de la sagesse. Au fur et à mesure que l’esprit examine sa propre nature, l’évidence se fait jour que cet esprit n’a aucune réalité. Cette voie directe est ouverte à tous. L’esprit n’est rien d’autre que l’ensemble des pensées. De toutes ces pensées, la "pensée-je" en est la racine. Elle est, à elle seule, l’esprit. La naissance de la "pensée-je " est notre propre naissance, sa mort est la mort de la personne. Tout de suite après l’apparition de la "pensée-je" surgit une fausse identification avec le corps. Débarrassez-vous de cette "pensée-je". Aussi longtemps que le "je" est en vie, les ennuis sont là. Quand le je n’existe plus les ennuis s’évanouissent.
Q - Pourquoi Bhagavan ne circule-t-il pas en prêchant la vérité aux foules ?
R - Comment savez vous que je ne le fais pas ? Est-ce que prêcher veut dire monter sur une estrade et haranguer le peuple ? La meilleure prédication est la communication de la connaissance ; elle ne peut se faire vraiment que dans le silence. Que pensez vous de quelqu’un qui est capable d’écouter un sermon pendant une heure sans que cela change la moindre chose à son comportement ? Comparez-le avec un autre qui s’assoit en présence d’un saint et s’en va au bout d’un moment en ayant complètement changé sa vision du monde. Vaut-il mieux prêcher bruyamment sans résultat, ou s'assoir silencieusement en répandant une force intérieure ?
Vu sur le site dharma-international-association.org
47 commentaires:
Il a vécu en homme universel, bien que n’étant que silence, de son immense compassion naturelle il n’a parlé à personne d’autre que lui-même car pour lui il n’y avait pas d’autre, il n’y avait que le Soi qu’il voyait en chacun. Mais il a « Ozer » (sourire)…parler à ces milliers de soi qui s’imaginaient être autre que Lui, pour leur plus grand bonheur…quelle simplicité tout de même ! Ramana est notre propre Soi, il n’y a qu’à le regarder pour se reconnaître.
Important: cf message précédent
Pérorez, pérorez Monsieur "toujours-le-premier"
Ego quand tu nous tiens
Le grand Exégète, l'astiqueur de neurones, a parlé, oyez-oyez braves gens.
Et la peuple répondit: ..... amen .....
Le Vérité est dans la spontanéitée
La c***erie l'est encore plus.
A quoi servent tous vos beaux discours que vous destinez aux autres, car si vous écrivez c'est que vous avez des milliers de lecteurs dans votre tête. Vous êtes 100% identifié aux autres, au multiple.
Alors, de grâce, avant de dégainer plus vite que votre ombre, avant de sauter sur votre plume dès potron-minet, relisez-vous. Vous vous embourbez (cf vos post précédents) dans votre verbiage théorique qui n'est que redite sans authenticité.
Qui parle ? Qui écrit ?
Ramana est l'authenticité même, et n'a jamais rien écrit.
J'en ai connu un, comme ça, près de Bangalore, il savait très bien répéter ce que disaient d'autres bien plus sages que lui. Oh! qu'il était modeste et spontané sur son trone doré à baldaquin. Son nom: Sai .....
Comme quoi le mimétisme hérité du singe fonctionne toujours.
Alors descendez de votre piedestal, soyez simplement vous-même, souriez, c'est tellement mieux ...
Ramana, depuis 60 ans tu leur expliques et ils n'ont toujours pas compris ...
Quand vous lisez Ramana (cité plus haut) cela ne fait –il vibrer que votre ego…....étrange !
Que de violence ! contre qui vous battez vous,cher « ozer » ?
Allons ! c’est un blog, rien qu’un blog pour partager et passer le temps……..
En dehors d’un prénom qui écrit, voyez vous une forme ? des mots sur une page web, c’est tout…………….le reste n’est-ce pas votre imagination qui vous égare sur un champ de bataille imaginaire………quel dommage, quel dommage !
-Exprimez vous, mais pas CONTRE quelqu’un mais POUR vous, faites vous plaisir, nul besoin de combat, ni d’avoir raison pour être, pour écrire, pour vivre …….
Tout ce qu’on a pu comprendre ne servira à rien « dans cet éveil impersonnel »comme le dit ce blog..
- alors faites ce qui vous plait dans la joie, la bonne humeur et ne portez pas de jugement sur ceux qui postent ici au regard de votre connaissance,un peu d’humilité naturel.
-Soyez « comme une crotte de chien qui écrit, un autre passera sentira son odeur et se fera plaisir en faisant pipi à côté ». Ce qui vient du zéro sera toujours zéro..des apparences…..mais la présence demeure !
Vous voyez de le violence, là où il n'y en a pas; ce n'est que pure imagination illusoire.
Ce n'est que projection de votre propre violence.
quel "champ de bataille" ?
"un peu d’humilité" .Ecoutez-vous
Vous situez mes propos sur le champ de bataille de votre esprit. Alors qu'ils ne faisaient que vous tendre un miroir. Ils ne faisaient que pointer vers un mode de fonctionnement de l'esprit (pour le mettre en évidence).
Sans doûte., connaissez-vous Narcisse.
Le miroir vous renvoie à vous-même.
"faites vous plaisir, nul besoin de combat, ni d’avoir raison pour être, pour écrire, pour vivre":
Pure expression d'auto-satisfaction.
Alors pourquoi parler de combat, quand il n'y a pas de combat.
Aimer, se faire plaisir ne signifie pas être béatement amorphe.
"……quel dommage, quel dommage !" : Quoi ? d'être clair-voyant ?
Quand on se place en "Professeur qui sait", là où il n'y a rien à savoir, il faut assumer cette prise de position. Manifestement, avec le renvoi de la patate chaude, vous n'assumez pas.
Vous commentez les propos des Sages, donc vous émettez un avis personnel quel qu'il soit. En revanche vous n'acceptez pas que vos propres propos soient mis en doûte.
Chechez l'erreur.
Votre réaction dénote à quel point on peut être imbu de soi-même. Sa prore image rend aveugle.
Vous dites: "Ramana est notre propre Soi"
Sujet "est" Objet
Dans votre énoncé:
Ramana est vu comme "sujet"
"notre propre Soi" est vu comme "objet"
Donc d'après votre énoncé, il sensuit que le Soi est un objet. Donc mentalisé.
Par ailleurs, "notre propre Soi" implique qu'il existerait un "autre Soi" et qu'il y aurait un Soi pour nous et un autre Soi pour ceux qui ne sont pas nous.
Même dire "le" Soi est erroné car il implique qqchose qui serait autre.
Pensées, mots, langages, mental se confondent.
Si on ne va pas au-delà des limites qu'imposent les mots, on continuera à ne penser qu'à travers nos propres limites. D'où projections, vision erronée ....Pire, se croire détenteur d'une vérité. "L'autre " est une vue de l'esprit limité, obnubilé par la croyance en sa propre vérité.
../..
PS : « A quoi servent tous vos beaux discours que vous destinez aux autres, car si vous écrivez c'est que vous avez des milliers de lecteurs dans votre tête. »
-Ozer, ne prenez pas vos projections, ou vos désirs perso en les calquant sur l’autre car ici je ne vois que Nobody (avec qui je délire bien) Anonyme, David, Philippe, Stéphane qui postent de temps à autre en toute simplicité…des milliers dites vous…dans votre tête peut être…mais mis à part certain prénoms, je ne vois là que des anonymes qui se font plaisir et prennent leurs pieds. Quand au cirque surpeuplé dont vous parlez ….peut être sont ils en train de vous applaudir, mais en ce qui me concerne il n’y a pas foule, là où je suis on ne peut être que seul, pas de spectacle, pas de spectateur……mais la vie s’écoule, les choses se font, qu’y a-t-il d’autre ? jouer le jeu, papoter, discutailler, se faire plaisir en sachant bien que tout passe et vous demeurez « présence à jamais seule » d’où émerge toutes ces apparences ! Croyez moi ou pas mais ce dont vous parlez, ne doit concerner que vous…alors « j’applaudis » afin de bien jouer mon rôle ;o)…………………………..
Pour terminer, comme je vous vois équipé d’une belle armure, d’un beau destrier blanc, arc, flèches, et couteaux et que vous avez dessiné l’arène je m’en retourne par où je suis venu (de nulle part) pour vous laisser dans ce combat avec vous-même ! Bonne continuation ne vous blessez pas…….il n’y a que vous ;o)
Ha ha ha...
C'est la guerre non duelle impersonnelle...
Vite, cachons nous. Ca va barder...
Si vous demeurez dans le 0 et retournez au 0. Alors d'où viennent tous ces mots, ce discours, sinon de vous-même. Cette réaction pléthorique. Alors pourquoi parler de 0.
Qui réagit ?
Vous prétendez être le "0", alors pourquoi le 0 reagit-il, s'il est sensé être inaffecté?
Y aurait-il deux "0" l'un calme et l'autre confus et perturbé?
Si vous êtes si prompt à réagir, cela signifie que vous êtes bien vivant, que l'énergie vous titille ? Et cela, c'est plutôt sain.
Dire je suis le 0, le Soi, l'esprit ultime... Très bien, mais si ce n'est pas réalisé en son coeur même, dans l'intimité de ses neurones, alors à quoi bon l'affirmer, car c'est rajouter du conditionnement au conditionnement
"car ici je ne vois que Nobody (avec qui je délire bien) Anonyme, David, Philippe, Stéphane qui postent de temps à autre en toute simplicité…des milliers dites vous…dans votre tête peut être…mais mis à part certain prénoms, je ne vois là que des anonymes qui se font plaisir et prennent leurs pieds." ==> Mast...tion collective
Pourquoi séparer le monde en deux clans, vos amis (vos fans) et les autres. Si le "0" se sépare, alors plus de "0".
Sachez bien Vincent que je ne suis "contre" qui que ce soit. Il est vraiment dommage que ce soit votre vision. Il y a des "contre" qui s'unissent, s'opposent, se dissolvent. Assimiler le "pour" au "bien", le "contre" au "mal", c'est réduire la Réalité en une vision dichotomique du mental.
Je ne fais que vous renvoyer à vous-même. Et je n'ai même pas le sentiment de faire, quoi que ce soit le Jeu se fait tout seul dans le plus grand calme.
Si on ne creuse pas, s'il n'y a pas de remises en question radicales, on arrive à rien, on s'enlise dans une pseudo-compréhension bien pensante, positivement béate et complaisante.
UG aussi ne donnait pas dans la complaisance.
Ramana allait au fond du fond de l'esprit, afin de renvoyer ses auditeurs à leur propres contradictions.
Et tout cela n'est qu'un grand éclat de rire, mais avant le rire la crise, les pleurs.
Si le sujet, si l'objet, le zéro, etc, bla bla bla... Que d'analyses, que de prises de tête. Ozer, tu ne convaincs personne, et surtout, il n'y a personne à convaincre ! Alors à quoi joues-tu ?
Let it be ;)
Réponse à Ozer,
Je trouve ton intervention intéresse (notament l'échange avec Vincent), et je suis d'accord quand tu dis "je ne vois là que des anonymes qui se font plaisir et prennent leurs pieds." ==> Mast...tion collective"
Mais avec ton pseudo "masturbation" aurait été plus cohérent :)
C'est vrai, je viens ici pour me faire plaisir parfois pour me sentir supérieur au autres comme on me l'a déjà fait remarqué, il est vrai que je suis orgueilleux (et dire "je suis orgueilleux" peut être une nouvelle forme d'orgueil, cad le mec qui ose dire qu'il est orgueilleux).
Pour être honnêtes, malgrès la tonne de livre sur la non-dualité que j'ai pu lire, en me posant hier soir la question de qui suis-je, la réponse était " un esprit dans ma tête".
Voilà à quoi je crois (moi dans ma tête) tout en ayant la connaissance théorique que c'est une illusion.
Donc honnêtement je dois avouer que je ne comprend rien à la non-dualité, mais UG ne disait il pas que le mental nt pas l'outil pour comprendre et qu'il n'y avait rien à comprendre...
Ou cesser toute recherche comme Jeff Foster... je ne sais pas.
Ou trouver par soi même comme disait K.
Et donc cesser de citer les autres...
Je ne sais pas, mais c pas un pb, enfin je crois :)
En revanche je ne crois pas que brosser les gens dans le sens du poil les aide, il faut parfois secouer les gens... perso j'ai remarqué que l'adversité peut permettre d'évoluer car cela fait ressortir ses vieux démons...
La souffrance tend à nous ramener vers l'harmonie.
Alors "Ozer" continue à secouer la pommier, une ou deux pommes finiront peut être par tomber sur la queue du serpent endormi... :)
UG disait avec "vous ne pouvez pas comprendre"
Le Savoir n'est qu'ignorance (mémoire, passé)
Relisez le Vieux Cheng et voyez à qui il s'adressait quand il parlait des "Cranes Tondus"
Vous réagississez comme des pucelles effarouchées, des adolescents en pleine crise d'acné.
Pour démonter l'illusion, la compréhension Sujet/Objet entre autres est une base essentielle.
Alors vous pouvez lire quantités d'ouvrages, réciter des mantras par dizaine, utiliser la méthode Coué, étudier le DogChien (le truc-chose) pendant 50 ans, aller pisser ou aller à la plage, c'est la même chose.
"Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir"
Il ne s'agit pas de convaincre. Il s'agit de voir, regarder, toucher, sentir, vivre en soi-même et par soi-même et non pas par l'intermédaire d'autres (par ex: les Gaillards Morts du Vieux Cheng)
Voyez comment fonctionne l'illusion au niveau, des couleurs, des formes, des sons, du temps et de l'espace.... Ces illusions sont terriblement tenaces.
Ding, Ding, Dong,
Réveillez-vous? Vous vallez tellement mieux que ce vous croyez?
Alors bien sûr, beaucoup peuvent rêler,pester, car tout cela les dérange. Bien blottis qu'ils sont dans leur petite bulle de pseudo-spiritualité à la mord-moi-le-nœud. S'accrochant désespérément aux parois glissantes de leur bulle de savoir illusoire dans la larmoyance de leur ego meutri.
Comme le souligne Phil , brossons à rebousse-poils.
DogChien , ça, j'ai adoré !
Dogchien, Rekin, tout celà n'est que vains mots, dirait Maistre Aux Airs...
Allons, allons, gentilshommes, reprenez vos esprits...
Point de querelles.
Que la Paix soit avec vous...
...et avec votre esprit.
Tout va très bien Frère "nomind"
Reprendre l'esprit, quel esprit?
La paix soit avec vous
Amen
La spiritualité n'est pas seulement l'affaire des -ismes, des gurus ou autres enseignants spirituels.
!!!!!!!!! C'est notre propre mode de fonctionnement vital. !!!!!!
Jetez un oeil du côté des neurosciences.
A propos de Jill Bolte Taylor
Jill Boite Taylor. Neurobiologiste, elle a été victime d'un accident cérébral grave. Le 10 décembre 1996, une rupture d'anévrisme se produit dans son hémisphère gauche. En moins de quatre heures, ce brillant professeur à Harvard est le «témoin abasourdi» de la dégradation de ses facultés mentales. Elle ne sait plus marcher, ni lire, ni écrire, ni parler. La scientifique s'enferme dans un monde reculé, celui de son cerveau. Sa partie gauche, celle du langage, de la raison et de l'analyse, éteinte, elle se laisse envahir par «la quiétude» de son hémisphère droit. ....
../..
Elle découvre qu'«il y a de la spiritualité à l'intérieur même de notre cerveau ! Nos deux hémisphères correspondent à des traits de caractère distincts, explique-t-elle. La partie droite permet de toucher à «la paix intérieure».» Le professeur de Harvard nous parle de mysticisme avec une précision scientifique. Et nous dit que nous pouvons échapper au chaos mondial par un effort de la pensée.
../..
Jill Boite Taylor sur Wikipedia
Video Jill Bolte Taylor
Jill Boite Taylor sur hyper-atheisme.hautetfort
PS: J'ignore si Patrice a déjà évoqué ce sujet, si tel est le cas, alors qu'il m'en excuse.
Pérorez, pérorez Monsieur "toujours-le-premier"
Ego quand tu nous tiens
Le grand Exégète, l'astiqueur de neurones, a parlé, oyez-oyez braves gens.
Et le peuple répondit: ..... amen .....
Ozer, le nouveau Vincent ? ;-)
Cyclamen, changez votre eau d'arrosage, vous voyez trouble. Vous vous égarez.
Un simple copier-coller de mes propos révèle même que vous êtes à sec au niveau imaginatif.
Prenez vos goûtes. Respirez un bon coup. Demain ça ira mieux, enfin on peut l'espérer.
J'ai pas beaucoup d'imagination, c'est bien vrai. Mais ça ne vaut pas la peine de t'emporter ainsi, Osez.
a+
"...il y a de la spiritualité à l'intérieur même de notre cerveau !"
Diable ! De la spiritualité à l'intérieur ? Et à l'extérieur, qu'y a t il ?
"Nos deux hémisphères correspondent à des traits de caractère distincts, explique-t-elle. La partie droite permet de toucher à «la paix intérieure».»
Le professeur de Harvard nous parle de mysticisme avec une précision scientifique. Et nous dit que nous pouvons échapper au chaos mondial par un effort de la pensée."
Le chaos mondial étant la conséquence de nos pensées qui sont aussi celles des autres, le professeur de Harvard devrait examiner la partie gauche de son hémisphère.
"Diable ! De la spiritualité à l'intérieur ? Et à l'extérieur, qu'y a t il ?"
Espace: projection irréelle de l'esprit. Donc pas d'extérieur, ni d'intérieur.
Pas d'extérieur: Qui a déjà réussi à croquer une pomme présente à l'intérieur de sa tête ?
Question à Ozer,
Tu as dit "Pour démonter l'illusion, la compréhension Sujet/Objet entre autres est une base essentielle."
Perso je vois que l'objet n'est qu'une séparation mentale, cad une délimitation spaciale créé par le mental, et que le faux sujet cad l'ego est aussi un objet qui s'approprie d'autres objets.
Ensuite il parait qu'il n'y a en fait que le sujet ultime, mais je ne l'ai pas vérifié.
Et toi ?
Oui, Jill Bolte Taylor a déjà été évoquée sur Éveil Impersonnel, mais la bonne nouvelle, c'est qu'il y a depuis peu un sous-titrage en Français de la vidéo.
Réponse à Phil:
Excuses, mais je vais redire des chose que tu connais déjà.
Tout ce qui est "capté" par les sens (vue, gout, odorat ...), est perçu par la conscience.
Sans objet: pas de conscience.
La conscience, c'est la conscience de qqchose.
Par ex, pour la vue:
La lumière réfléchie d'un objet apparait sur la rétine. Par le nerf optique des informations relatives à cette image sont envoyées au cerveau qui va la décoder. En quelques millisecondes, on voit se former, une image, une représentation à la l'intérieure de la tête. Cette fonction de representation du cerveau est extrèmement complexe. Cette image pixélisée par les cones et les batonnets, en arrivant au cerveau n'est qu'un ensemble informe de points, sans relief, sans forme.... Le cerveau à partir de son apprentissage mémorisé va effectuer une reconnaissance de formes, objets, visages ...
Donc dans votre esprit vous voyez une image, qui semble exterieure alors qu'elle est intérieure. Une image est une représentation, une apparence, elle ne renseigne en rien sur le réalité.
Remarque: dans le cerveau, on n'a jamais trouvé ni de lumière, ni de salle de cinema où serait projeté le soi-disant monde extérieur.
Tout ce qui est perçu est recréé à l'intérieur de l'esprit.
On a aucune possiblité de connaitre un "extérieur".
Qui dit interieur implique nécessairement un exterieur.
Donc s'il n'y pas d'exterieur, il n'y pas d'intérieur
Donc l'espace, est une création mentale, une vue de l'esprit, une illusion.
Si pas d'espace, pas de contenant pour des objets, donc pas d'objets.
On peut faire un parallèle avec les rêves. Tout ce qui est vu en rêve est une création du mental: personnages, temps, espace, sentiments, émotions ....Le mental s'identifie, se prend pour le personnage principal et en même temps endosse tous les autres rôles.
Tout ce qui est perçu dans le mental s'impose à soi comme étant réel. Cette pseudo-réalité au même titre que l'espace et le temps sont de pures créations de l'esprit.
Tant qu'il y a un sujet qui sépare, qui fragmente, qui percoit des formes réelles dans une image irréelle, l'illusion du sujet persiste.
Pour faire simple:
S'il n'y a plus de croyance, plus d'identification, plus d'investissement, plus d'attractivité dans les objets, alors le sujet s'évanoui, car il n'y a plus personne pour percevoir.
Seule demeure la Vision.
Plus fort est votre attrait, votre désir amoureux pour la Réalité Invisible, seule et unique Réalité, alors l'attrait exercé par les objets virtuellement "extérieurs" diminuera. Le désir diminue automatiquement, sans manque, sans souffrance. Tout se déroule naturellement. A la condition de parfaitement reconnaître l'irréalité des choses (voir aussi leur caractère éphémère). On appelle cela la discrimination. Mais tu le sais déjà.
A mon avis, ça n'engage que moi, je ne pense pas qu'il faille voir l'ego en temps que faux sujet. Tout est utile, il n'y a rien à jeter. Juste à voir ce qui est, comme cela doit être et ne pas croire, imaginer, projeter, interprèter, rêver sa vie.
Pour apprécier la bonne santé, il faut passer par le maladie et la souffrance. Pour connaitre et apprécier la lumière, il faut passer par l'obscurité. Pour apprécier la Vérité dans toute sa splendeur, il passer par l'erreur, l'ignorance...... C'est ce que j'intuite.
Voici ce que dit Jean Klein dans "La Conscience et le Monde"
"Celui qui brûle de connaître sa vraie nature doit d'abord comprendre qu'il s'identifie
par erreur aux objets : «je suis ceci», «je suis cela». Toute identification,
tout état, est transitoire, par conséquent sans réalité. Identifier le «je » à
ceci ou cela est la racine de l'ignorance. Demandez-vous ce qui est permanent au
cours de toutes les phases de la vie. Vous découvrirez que la question : «qui
suis-je?» n'a pas de réponse. Vous ne pouvez pas expérimenter ce qui est
permanent dans une relation sujet/objet comme quelque chose de perceptible. Vous
pouvez seulement formuler et expliquer ce que vous n'êtes pas. La continuité que
fondamentalement vous êtes ne peut se traduire en mots ou se rationaliser. Être
est non-duel, absolue présence sans éclipse, quelles que soient les
circonstances. "
Ainsi va la Vie. Bonne lecture.
Ozer
Deuxième réponse à Phil
Je te cite:
"Pour être honnêtes, malgrès la tonne de livre sur la non-dualité que j'ai pu lire, en me posant hier soir la question de qui suis-je, la réponse était " un esprit dans ma tête".
Tu sais, que tout ce qui est perçu, se passe dans le mental.
Et le mental est programmé de telle sorte que pour toute question il attend une réponse. Et s'il n'a de réponse, il en invente une.
Si tu te poses sérieusement la question "Qui suis-je?". En éliminant au préalable tout ce que tu n'es pas et à quoi tu t'es identifié. Je veux parler de ton nom, de tes pensées, de tes émotions, de ton corps... Tout ce que tu perçois, qui est "autre" n'est pas toi. Tu l'Un, l'Unique, le Splendide, l'Eternel, l'Immortel Phil sans ton sticker Phil collé sur le front.
Donc le secret: Si tu te poses sérieusement la question "Qui suis-je?". La réponse est ......... une non-réponse, il n'y a de réponse, c'est un grand point d'interrogation.
Comme dirait Bourrel: Bondiou mais c'est bien sûr !!!! La réponse, est cette non-réponse, ce grand vide, cette plénitude silencieuse. Comment voulez que le mental vous donne une réponse, car la Réalité est inconnaissable? Si tel était le cas, elle serait réduite à un objet fabriqué par le mental.
Tu piges: le mental c'est le savoir, la connaissance, illusoires bien entendu.
La Réalité, le Un, le Soi, l'Esprit Ultime ..,c'est: chut .... impossible de savoir, inaccessible à la connaissance.
Phil ne te fais pas avoir le mental, c'est un vieux singe, super malin.
Comme il a horreur du vide, il fabule, il invente des réponses. Il préfère le verre plein au verre vide.
Et pourtant s'il n'y avait pas de vide dans le verre, comment pourrait-il être rempli?
Ainsi va la Vie. Bonne lecture.
Ozer
Je suis conscient que je suis...ce qui signifie qu'il y a "quelque chose" avant la conscience qui sait que cette conscience est encore une apparence qui va et vient...certains appellent cela l'état sans état,semblable au sommeil profond;cela est le véritable substrat,avant je suis,avant la conscience...
Pourquoi ne pas définir la Conscience:
La Conscience est !!!!!!!! indéfinissable !!!!!!! tant que cela n'est pas clairement vu, on piégé est par le mental.
On ne peut pas se définir soi-même, de même que l'on ne peut pas voir ses propres yeux, son visage. Il faut l'accepter comme une vérité première. D'ailleurs cette vérité, se révèle d'elle-même, devient évidente tout naturellement. Cela à partir de la réalisation du "rien", du point du vue du monde relatif.
Précisions à propos du monde relatif:
La tradition, les Jivanmukti .... enseignent qu'il n'y a qu'une seule Réalité, Conscience, Origine unique, sans-limites spacio-temporelles .... (voir l'abondance de témoignages à ce propos). Elle est unique en ce sens que parler "d'autre qu'Elle" est un contresens.
Avec le langage, on peut tenter de la définir, mais "mission impossible". On peut seulement pointer vers Elle, tourner autour, mais sans jamais la saisir, elle est comme l'eau qui nous glisse entre les doigts.
Pour souligner l'impuissance du langage, un exemple:
J'affirme: "Cela est"
C'est peut-être une des moins mauvaises définitions. Moins mauvaise que de dire "Elle est ceci ou cela" car dans ce cas, c'est en faire un objet mental, l'amoindrir, la réduire, la mettre en boite, l'egotiser, la déifier.
Mais affirmer: "Cela est" est encore faux, c'est toujours un concept, un vision théorique du mental.
1 - "Cela" implique "implicitement" qu'elle serait un autre, un tiers.
2 - "est" suggère qu'elle est existante. Au même titre que tout objet mental. Comment peut-on parler d'existence, ce qui implique naissance.
Elle est sans-limites, car à ce niveau parler d'espace est une hérésie, un non-sens. Dire qu'elle est au-delà de l'espace, n'a également pas de sens. Comment parler de qqchose, qui est un pschitt.... rien du tout.
Même raisonnement, pour le temps. Au niveau de la Conscience, parler de temps est également un contre-sens.
Ex-ister, implique l'espace-temps. Donc impossible d'affirmer: "Elle existe" ou "Elle est" et son contraire.
Donc, il faut bien se rendre à l'évidence, qu'on ne peut pas définir la Conscience et toute tentative de vouloir le faire est voué à l'échec. Donc de côté là, pas d'échappatoire. Ce n'est que temps et peine perdus. C'est ce leurrer.
!!!!!! On ne peut pas définir ce que l'on Est !!!!
En revanche, on peut définir, mettre en évidence, tout ce qu'on est pas. Tout ce qu'on n'est pas, c'est tout ce que l'on croit être. Alors là, on peut jouer, défaire les noeuds, décortiquer, démonter les mécanismes. A la louche, on peut dire qu'on a tout faux. Et tout ce faux, on le prend pour le Vrai. Erreur fatale et tragique. Le reconnaître, c'est c'est libérer. On prend pour vérité tout ce que l'on se représente dans la tête, alors que tout cela n'est que de la mémoire, du passé sans réalité.
En gros, on peut dire qu'en s'identifiant à la masse d'informations, conditionnements, vécus, etc ... stockés dans ce mega-réservoir qu'est la mémoire: on dé-réalise la Réalité. On l'on la cuisine, l'arrange à notre propre sauce personnelle. On y sur-ajoute de l'illusoire "personnel"
Erreur fatale: Voir tout cela d'une façon absolue, si l'on est pas "devenu" soi-même un Jivanmukti.
Autrement dire, on ne peut s'ancrer virtuellement dans la Conscience, dans la Réalité tant que cette Réalité n'est pas réalisée. Ce serait s'identifier, de nouveau à un concept, se prendre pour ce que l'on est pas. Ce serait rajouter un conditionnement aux conditionnements. Donc s'enchainer. Par contre, on peut se laisser glisser, aspiré par la Conscience.
Demeurer, rester en soi-même, dans cette pseudo-réalité qu'est le monde. Mais qui pourtant apparait comme bien réelle aux sens. Ce n'est qu'à partir de nous-même que l'on peut se libérer de la croyance que l'on est asservi.
Précision: ce discours qui peut sembler théorique, n'est pas une redite, une réminiscence de connaissances livresques, mais correspond effectivement à un réel vécu intime, cela s'impose à son auteur par sa naturelle évidence.
Bien sûr, vous n'êtes pas obligé de me croire. Toute critique, quelle qu'elle soit, est bienvenue. C'est une bonne et saine façon de faire avancer le schmilblic.
Ozer
Nobody
Vois pas toi-même que tu ne peux pas t'en sortir tant que tu cherches à saisir, à définir la Conscience.
Tu dis:
"Je suis conscient que je suis..."
Quels sont ces 2 "je":
Comment peux-tu savoir que le premier "Je" est conscient, qu'est-ce qui te permet de l'affirmer.
Avoir conscience, c'est avoir conscience de qqchose. C'est entrer dans une relation sujet/objet.
D'autre part tu utilises 2 mots "suis". Aurais-tu deux existences séparées ?
Essaie de creuser par toi-même, afin de te rendre compte du non-sens de ta proposition. C'est la seule façon de t'en sortir
Oublie comment les autres définissent la Conscience, c'est inutile et stérile. Elle n'est pas "autre", elle n'est pas dans un "ailleurs", un "au-dela". Elle est "Ta substance" ce que "Tu es", elle est ton "Ici" à 0 cm de toi. Elle est aussi le Présent que te fait la Vie dans la réalité présente intemporelle.
Elle est ressentie comme ce Silence-Vide insondable et Ô combien profond, en toi-même dans le plus grand calme de ton mental apaisé. Le problème peut être que le mental ait peur du vide, il déteste le vide. Donc il faut que le mental, soit sécurisé par une grande Confiance et cela en poursuivant l'investigation, le questionnement. Tu comprends, cela doit se révéler d'une façon évidente et très claire. Et surtout très, très simplement, la complication éloigne et perturbe.
Ozer
A quoi servent tous vos beaux discours que vous destinez aux autres, car si vous écrivez c'est que vous avez des milliers de lecteurs dans votre tête.
Ramana est l'authenticité même, et n'a jamais rien écrit.
J'en ai connu un, comme ça, près de Bangalore, il savait très bien répéter ce que disaient d'autres bien plus sages que lui.
Quand on se place en "Professeur qui sait", là où il n'y a rien à savoir, il faut assumer cette prise de position.
...votre verbiage théorique qui n'est que redite sans authenticité.
Qui parle ? Qui écrit ?
(je manque décidément d'imagination ;-))
IL n'y a pas deux "je"...il n'y a pas de "je" tout court;il y a quelque chose qui sait que la conscience est une apparence,pourtant non détaché de cette conscience,"non deux"...
tu ne peux douter Ozer qu'à cet instant tu es,ou il y a existence ici...vois que cela est encore quelque chose dont tu as conscience,donc c'est au delà du perçu et de cela qui perçoit...certains appellent cela l'état sans état...tu en as un avant goût dans le sommeil profond!:-)
Cyclanoe,
il n'y a rien à savoir effectivement,simplement être clair sur ce que nous sommes vraiment,voir au delà des apparences...séparer le vrai du faux...
Ozer,
tu dis que l'erreur fatale est de parler de tout ça tant qu'on n'est pas devenu un jivanmukti;
l'erreur fatale à mon sens est de s'en remettre à un futur imaginaire et croire les sornettes de ces prétendus réalisés pour éviter de voir les évidences de l'instant...beaucoup se prétendent illuminés,réalisés,tout cela n'est que mascarades d'égos spirituels en mal de reconnaissance;beaucoup ont besoin d'une expérience pour assoir leur prétention,et créent un peu plus de séparation par là même...nous sommes déjà ce qu'on cherche,simplement le mental prétend le contraire...
Un entretien de Nisa qui résume bien, me semble-t-il, l'ensemble de ces commentaires...
http://maharajnisargadatta.blogspot.com/2009/02/entretien-du-07-novembre-1980-la-source.html
Réponse à Nobody,
"l'erreur fatale est de parler de tout ça tant qu'on n'est pas devenu un jivanmukti;"
Ce que je veux dire, c'est de poursuivre un processus d'identifcation, de continuer à croire que l'on est ceci ou cela. De croire qu'il s'agirait d'un état (d'un ailleurs, d'un au dela, qqch d'autre à atteindre). Donc pas de projection dans un ailleurs dans des concepts, des idées qu'on se fait ... On est la Conscience, aussi sûr que la glace est de l'eau. Il faut effectivement le ressentir. C'est inexpliquable. Cela peut se résumer par "Nobody est" ,sans intellectuation. Il suffit de le voir clairement, cela doit être évident, immédiat, sans forcer la compréhension.
Croyez moi, qu'il n'est pas évident de tenter de faire comprendre qqchose qui est incompréhensible, qui n'est pas un savoir. Essayez d'expliquer la couleur "bleu" à un aveugle.
Pourquoi croire les autres Eveillés ou pas, on s'en tape. L'important est de réaliser cela soi-même, la Vérite ne vient pas d'un autre, quel qu'il soit, "tu es la Vérité". Réalise le.
Je veux dire à Cyclanoe qui a semble t-il une vision négative de cela: ce qui est exposé je le vis depuis l'enfance et que c'est un long processus de maturation, avec des passages rapides d'ouverture et de crises. Sans prétendre aucunement être un éveillé, ou quoi que ce soit,ce n'est qu'un mot, sans grande signification pour moi. Ne voyez-pas, n'imaginez pas autre chose, que ce qui est exposé. C'est pour témoigner, que c'est beaucoup plus simple, que cela parait. Le mental complique toujours. Je n'ai rien à perdre, rien à gagner, rien à vendre.
Respirez, ouvrez les bras, embrassez l'Univers, et sans penser, criez "J'Existe".
Ozer
Merci Ozer pour ta réponse, il est toujours intéressant d'écouter les points de vue différents, voir les choses sous un autre angle.
Et de préférence les points de vue qui ne vont pas dans le même sens que le sien.
Et les livres s'ils sont perçus non comme une réservoir de connaissance mais plutôt comme des questions dont nous seul pouvons trouver des réponses; peuvent alors nous libérer de toute croyance.
Je n'en suis pas là, et j'ai du mal à comprendre qu'il n'y ait pas d'extérieur.
Pour reprendre ton exemple, certes ce que l'on voit est l'excitation de la rétine interprétée par le cerveau, mais les photons qui ont excité cette première viennent bien de l'extérieure ?
Même si tu un plan physique la lumière réfléchit sur un mure n'est pas celle du soleil, le mure émet de la lumière par saturation énergétique.
Ozer,
les concepts servent à pointer ce qui à jamais est inconnaissable...une fois qu'ils ont fait leur boulot,ils ne valent pas plus qu'un pet au vent;ce que je dis n'est pas une intellectualisation,c'est un fait,une description de ce qui est...pourquoi rajouter le label intellectualisation??...
Deuxième réponse à Ozer
Merci pour cette deuxième réponse... il m'est déjà arrivé d'arriver à cette réponse... cad que j'en sais rien...
Parfois ce qui me gêne dans certains textes c'est qu'ils disent que l'on est le Soi, la conscience universelle etc...
Il me semble que le pb soit l'identification.
Perso je ne m'identifie plus à mon corps, mais à mon mental, enfin je ne sais pas trop...
J'ai pris l'exemple suivant pour y voir plus claire... prenons l'exemple d'un cyborg, je me demandait où il était, et on ne peut pas dire qu'il est son OS (ou mental pour un humain), ni son corps, l'un sans l'autre n'existe pas, tout comme un pc cesse de vivre sans courant...
ce soir j'ai essayé de procéder par élimination, jt sure de ne pas être les objets extérieurs (théoriquement généré par le mental), mais je n'ai pas réussi à localiser précisément mon moi, je me suis amuser à déplacer la sensation du moi pour voir...
Enfin j'ai déjà remarqué ce que tu dis, le mental à horreur de ne pas savoir... j'ai encore parfois du mal à reconnaitre que je ne sais pas, mais pourtant cela est libérateur.
Il me semble que se cache derrière cela une peur, la peur de ne pas savoir, du genre je sais pas je suis donc mort... ou un truc dans ce genre.
Et là d'ailleurs je ressent le besoin de savoir...
Dans mon job de programmeur, c'est étonnant de voir que le pb trouve sa solution tout seul si l'on est dans un état d'ouverture sans effort... cad moins je fais d'effort plus c'est facile, je m'en étonne moi même d'arriver à faire des truc que je pensais mettre bcp plus longtemps...
Par contre les jour où je manque d'énergie j'arrive à rien, il m'arrive parfois d'être quasiment improductif... :)
Je pense que la fatigue n'est que l'expression de tensions que l'on s'ai créé via le mentale et les frustrations qui en résulte...
Tout cela est intéressant en tout cas, je me vois parfois à la fois comme le rat de labo et le chercheur :).
Réponse à Nobody,
Tu dis:
"les concepts servent à pointer ce qui à jamais est inconnaissable...une fois qu'ils ont fait leur boulot,ils ne valent pas plus qu'un pet au vent"
100% ok
Mais un concept n'est-il une façon d'imaginer la Réalité, la Conscience, et ainsi de la voir à travers ses propres filtres de savoir, de connaissance, d'habitudes. Ce qui signifie, que l'on interpréte la Réalité. Qu'on la choséifie. Et que de toutes façons, c'est une tentative du mental de vouloir la mettre en boite, de la saisir. Le mental a horreur du vide. Ainsi, d'une certaine façon, on peut voir les mots comme des concepts qui pointent vers les choses. Mais le mot, ou la représentation, n'est pas la chose. Il ne fait, qu'indiquer, que pointer vers la chose.
Peux-tu expliquer comment un mot ou un concept peut pointer vers une non-chose?
J'ai dis précédement:
"Cela peut se résumer par "Nobody est" ,sans intellectuation (quel horrible mot mal orthographié, j'ai honte ( .. non pas vraiment ...))"
Ce que j'ai voulu dire, c'est que "Nobody est", sans l'intervention du mental. Il n'est pas nécessaire de penser ressentir, intuiter que tu es, "c'est" tout simplement. Mais, comme tu l'as souligné, si ce ressenti apparait dans la conscience ordinaire, il devient alors un objet mental. Certes, mais dans un mental très épuré, très subtil. Ce n'est pas le mental lourd, pesant.
Par contre le mental est utile pour prendre conscience de ce que tu n'es pas. Pour amorcer des processus de désidentification, de déprogrammation, de déconditionnement (ces mot sont vraiment à chier, ce qui est compliqué est souvent exprimé par des mots compliqués).
Ozer
Ozer,
Quand j'utilise le concept "état sans état",je ne pointe pas une chose,je pointe sur ce qui ne peut être pensé ou imaginé...comment cela pourrait il être une chose?? en quoi pointer vers cela en fait une chose??
l'esprit ne peut saisir cela de par sa formulation négative...qui peut concevoir un état sans état? c'est alors que l'esprit se tait,car il ne peut rien élaborer...
Tu dis : "j'ai du mal à comprendre qu'il n'y ait pas d'extérieur"
Moi aussi, mais j'essaie de me soigner.
Voici ma demo: La Réalité ou la Conscience est "Une". Comme c'est une Unité, et que de ce fait l'autre ne peut pas exister. Même dire qu'elle est "Un" est faux. Car dire "Un", implique, le deux, le trois ... Le mieux, s'il faut la désigner, c'est dire "Cela Est" (mais c'est encore erroné).
Pour "Cela", pas de temps ni d'espace. Parler de temps ou d'espace n'a pas de sens, car c'est évoquer un non-concept.
Donc pour "Cela " pas d'espace. Alors, comment parler d'intérieur ou d'extérieur. Pour ça, il faudrait des limites, des séparations, des cloisons, ce qui n'est pas le cas.
Intérieur et extérieur sont donc des illusions inventées par la mental, ce qui permet à "Cela" de se contempler dans son déploiement spacial et temporel.
Comme dans les rêves, le mental projète un monde virtuel spacio-temporel avec ses décors et ses habitants, avec aussi sa lumière et ses photons virtuels.
Dans l'état de veille (l'état ordinataire) notre conscience ordinaire voit la Conscience (le "Je") dans un espace spacio-temporel imaginaire rempli de choses, d'objets, de pensées, bref rempli par une multitude de phénomènes. Bref, ce "serait" notre manière de décoder la Réalité inconnaissable.
Ozer
Réponse Nobody ,
je / tu
moi / l'autre(s)
sujet / objet
doigt pointé / cible
Quand je pointe un doigt vers la lune, c'est bien pour indiquer la lune.
On peut aussi pointer vers une idée, pensée ...
Avec pointer, on est dans la dualité, dans une vision duelle de la Réalité.
Explique moi, comment peut-on pointer vers une non-chose, une non-pensée ?
Comme tu dis "c'est alors que l'esprit se tait"
Il faut cesser de pointer, de se faire des idées, d'imaginer, car c'est impossible.
Lacher prise, juste accepter pleinement "Je Suis" et basta.
Tu peux ainsi constater que le mental est tenace, il s'accroche, il ne lâche pas ....
Ozer
Réponse à Phil,
Le cyborg est la pensée du programmeur, manifestée par le couple hard+soft.
Le programmeur comtemple sa pensée par machine interposée.
Le Conscience se contemple Elle-Même.
Le Rêveur se rêve.
Bien sûr ne pas croire, mais se faire sa propre idée.
Tu dis:
"mais je n'ai pas réussi à localiser précisément mon moi,"
Ton Moi, qui n'est autre que la Conscience n'est pas localisable, ni définissable..
Car la Conscience est ni spaciale, ni temporelle.
Cette Conscience est ressentie comme ce Silence-Vide insondable et Ô combien profond, en toi-même dans le plus grand calme de ton mental apaisé. Le problème peut être que le mental ait peur du vide, il déteste le vide. Donc il faut que le mental, soit sécurisé par une grande Confiance et cela en poursuivant l'investigation, le questionnement. Tu comprends, cela doit se révéler d'une façon évidente et très claire. Et surtout très, très simplement, la complication éloigne et perturbe.
Quand le mental est remplit de pensées, idées, images, confusion ...Comment peut-il ressentir cette Conscience-Vide-Silence-Amour-Joie-Béatitude ....
Toi:
"Il me semble que se cache derrière cela une peur, la peur de ne pas savoir, du genre je sais pas je suis donc mort... "
Vois, regarde avec du recul (témoin) cette peur, la Vision est liberatrice.
Il faut amener progressivement le mental à ne plus avoir peur, à avoir confiance.
Tu peux faire un exercice, très simple, comme écouter au casque une musique qui plait. Tu écoutes, trés attentivement sans penser, ainsi concentré, rapidemnt le sujet disparait et tu deviens musique, tu n'es plus que vibrations. Après cet état d'absorbsion, diminue le son, pour passer progressivement dans le silence sans pensée. Habitue toi au silence, et tu va finir par accepter, aimer, et adorer le silence. Mais la Conscience n'est pas ce silence, c'est en quelque sorte le silence du silence. En tout cas, c'est une méthode pour te permettre d'accepter joyeusement le vide et le silence. C'est très efficace.
L'essayer, c'est l'adopter.
"Dans mon job de programmeur, c'est étonnant de voir que le pb trouve sa solution tout seul"
C'est vrai, c'est un super mécanisme du cerveau.
Pour la mémoire, par ex:
Quand tu as perdu ou que tu ne te souviens plus de qqchose. Tu te concentre, tu te questionnes, tu tournes le problème dans tous les sens, là en est dans la tension. Ensuite tu laches tout, tu lâches prise, tu oublies, c'est la détente. Tu remets le problème à la Conscience. La solution arrive (souvent). C'est automatique, cas sans intervention mentale consciente.
Et ça marche pour plein de chose comme des peurs, des angoisses, certaines maladies ...
1 - Vision, analyse, introspection (cerveau gauche)
2 - Détente, relachement, acceptation (cerveau droit)
3 - Jaillissement spontané d'une solution
Ozer
Ozer,
si je te parle d'état sans état,est ce que ton mental peut saisir cela??
Maharaj n'a cessé de pointer vers cela dans ses entretiens,sinon comment saurait on qu'il parlait bien de "ça"?? tu fais un blocage sur les concepts en oubliant que ce sont des concepts!...oublies les concepts,les mots,des épines servant à retirer d'autres épines...
Réponse à Nobody,
Dans ton précédent message , tu dis, ce sont tes mots, je te cite:
""""si je te parle d'état sans état,est ce que ton mental peut saisir cela??"""
Que d'insistance !!!
De grâce, ne me vois pas comme un distributeur automatique et borné de réponses.
Je souhaite seulement te faire voir d'autres points de vue.
Sans croyances, sans certitudes, sans résistances, en toute fluidité et aisance.
Enfin soite, si telle est ta conception du dialogue.
Tu dis:
".Maharaj n'a cessé de pointer vers cela dans ses entretiens"
J'ai plusieurs livres de Ramana Maharshi et je vois pas où, il évoque cet "état sans état". Je l'ai effectivement lu, mais chez d'autres enseignants tels que Nisargadatta et Ranjit Maharaj
Je te cite à nouveau:
""tu fais un blocage sur les concepts en oubliant que ce sont des concepts!"""
Curieuse façon de voir, ce qui est clair et évident.
Réfléchissons 5 minutes:
Qu'est que ce "moi-je" ou égo.
A la naissance, l'enfant est pur; vierge, sans-égo.
Informe toi auprès de Alice Miller, Françoise Dolto ....
Comment s'est constitué la pensée ?
Qu'est que les schémas de pensées ?
Que sont les conditionnements?
Les habitudes?
../..
On constate que la pensée, nait avec le langage, avec les mots
Les mots parlés, entendus, lus proviennent des autres.
Donc, en réalité, ce "moi-je" est constitué de la pensée des autres, nos propres mots ou savoirs sont les mots des autres. On devient ce que la société veut que nous soyons. Le société veut faire des indvidus des clones calqués sur un même modèle. En lisant un livre on s'approprie ou pas la pensée, le savoir d'un auteur.
"""""" Moi, je suis les autres """""""
mais le "je" ignorant dit, y croit, et en persuadé "je suis moi". Voilà la Maya, la grande illusion, l'hallucination collective.
Plus il y croit, plus il oublie, plus il s'éloigne des sa source, de ce qu'il est en Réalité.
L'individu égotisé donne de la concrétude, de la réalité, au monde et à son égo illusoire. L'irréel apparait comme réel et c'est pour lui une certitude, une évidence.
Se découvrir, s'est prendre conscience de cela, c'est démonter les mécanismes, s'auto-analyser, se voir clairement et non plus se rêver, afin de se libérer de l'autre en soi. C'est retrouver son authenticité, sa source, son origine.
Tant qu'une remise en question !!!!!! radicale !!!!!! de tout ce soi-même, une révolution, n'est pas faite: on continue alors à pédaler dans la choucroute.
Les prises de conscience, les ouvertures, bien souvent se font lors de crises, souffrances, de déstabilisations, de lâcher-prise, de perte de repères .....
Tant que ces remises en question ne sont pas réalisées on s'évertue à vouloir, définir la Vérité, la rechercher dans les connaissances, dans les livres, les maitres, les doctrines, les pratiques exotiques, les religions ....
Le Vérité est comme un diamant sur le front, ou le nez au milieu du visage. Elle est tellement évidente. Mais on ne veut pas la voir. Car elle dérange, elle déstabilise ce pitoyable "moi-je" embourbé dans la fange de son savoir, de ses certitudes, de ses repères illusoires.
En venir progressivement au "je ne sais rien", qui pleinement réalisé devient ouverture totale.
Ce "je ne sais rien" , c'est l' "état sans état", le "Soi", la "Conscience", la "Réalité", le "Je Suis", le "Cela est", '"Le Rien'', ""Le Tout" ...................
Qui est effectivement un "état sans état", qui n'est pas un but atteindre car nous sommes déja "Cela".
C'est l'Englobant, l'Universel sans limite qui en son sein, contient tous les autres "états" illusoires.
Mais ceci est """"évidement""" une vision conceptuelle, car cette vision apparait dans la machine à produire les mots, les pensées et les concepts qu'est la mental.
Et bien sûr, vous n'êtes pas obligé de me croire.
Ansi va la Vie
Ozer
Ozer,
tu prétends savoir beaucoup de choses,ce dont je parle est un non savoir total...tu restes beaucoup dans les auto justifications et te focalises sur les apparences au lieu de voir au delà...si au lieu de ça tu allais siroter un bon café?!
et rire un bon coup de tout ce cirque!:-)
Merci Ozer.
UG K dit a un moment que c'est a-causal donc dans le cas ou j'accepte son autorité sur le sujet pourquoi s'en faire puisque que cela ne dépend de personne ? Je peux faire tout ce que je veux pour connaitre l'éveil c'est aussi valable que de ne rien faire.
C'est fort non ?
Qui a réellement envie de ca ?
J'ai un peu lu UG K. Raisonnablement il y a pas mal de tourments !
Ouverture du Shin Jin Mei :
"Penetrer la voie n'est pas difficile,
Mais il ne faut ni amour, ni haine, ni choix, ni rejet."
C'est simple, non ? Mais est-ce si facile ?
Dans le Silence...
La focalisation sur l'Eveil, l'obsession d'être éveillé, empêche de mettre en place les conditions pour que l'Eveil advienne.
L'Eveil ne peut pas être provoqué, on ne peut que créer les conditions propices à son avénement.
1) prendre conscience que l'Eveil existe
2) comprendre que tout le monde peut atteindre l'Eveil
3) vouloir atteindre l'Eveil
4) mettre en place les conditions pour que l'Eveil advienne.
procédons avec méthode. Sans méthode, on n'a rien.
M.Ozer: vous ne proposez pas de mettre en place ces conditions. Vous dites simplement " éveillez-vous" ce qu'il est impossible de faire volontairement !
rester sur son petit nuage ne nous apportera rien.
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