Lorsqu’une pensée apparait, ne la suivez pas.
Lorsque l’esprit s’observe,
il n’y a ni spectateur, ni ce qui est vu.
L’esprit étant vide, il n'est pas matériel ;
étant lumineux, il est conscient de lui-même.
Ces deux caractéristiques ne sont pas différentes ;
elles coexistent.
L’esprit n'étant rien, peut se manifester comme n'importe quoi.
Essayez d'en être conscient, ne l'oubliez jamais.
Ne cherchez nulle part une autre méditation,
ne la corrigez pas à cause d'attentes ou de peurs,
mais reposez-vous dans votre état d'esprit naturel.
Cet esprit ordinaire et non artificiel
est le but ultime, la lumière brillante du dharmakaya.
Il existe de nombreux enseignements
dans le Mahamudra et le Dzogchen,
mais ils sont tous contenus dans cette pratique essentielle.
Si vous pensez que cela ne suffit pas
et que vous cherchez un autre Bouddha,
les attentes et les peurs vous lieront
– alors lâchez-les.