Voir qu’il n’y a rien à voir, à trouver, à comprendre ou à saisir, n’est pas quelque chose qui peut être fait par vous ou par la personne supposée que vous vous sentez être. Ce n’est pas un "faire"... et il n’y a pas de vous ou personne en premier lieu qui fait ou ne fait pas quelque chose. Aucune séparation ou expérience sujet-objet n’a jamais existé. Il n’y a personne qui voit et quelque chose d’autre qui est vu. Voir qu’il n’y a rien à voir ou à découvrir est déjà tout ce qui se passe implicitement... Avec personne qui en est conscient ou peut le voir.
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Ceci, ce qui est ou ce qui semble arriver, n’est pas le présent. Et ce n’est même pas la présence de quelque chose ou de quelqu’un. Il est impossible de dire ce que c’est ou si c’est vraiment ce qui se passe... Il n’y a pas de points de référence ou de situations dont personne n’a été témoin. Aucun devenir ne définit jamais un présent, un passé ou un avenir.
Aucun processus de cause à effet n’entraîne ou ne dirige aucune réalité ou aucun monde.
Il n’y a ni intérieur ni extérieur, il n’y a ni ici ni là-bas.
Il n’y a ni sujet d’expérience ni objet d’expérience.
L’indivision immédiate phénoménale de ce qui semble arriver est tellement immédiate, indivise et intemporelle qu’elle ne se produit pas vraiment. Ce qui apparaît disparaît, ce qui arrive n’arrive pas… Il n’y a aucune conscience, la mienne ou la vôtre, en action qui puisse connaître, ignorer ou expérimenter quoi que ce soit.
Aucune volonté propre à devoir diriger, intégrer ou pacifier.
Aucune distance ou séparation à couvrir ou à traverser. Ce qui est, ce qui semble se produire, est déjà étonnamment complet.
Il n’y a besoin de rien pour être ce qui est déjà.
Il n’y a ni divisions ni lacunes personnelles à combler.
Il n’y a tout simplement pas de moi, de soi ou de conscience à réaliser, à transformer, à améliorer ou à éclairer.
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