mardi 13 octobre 2009

• L’Éveil du Rêve de la Séparation - Jeff Foster


Jeff Foster suggère qu’il n’existe que l’apparence de la vie, sans individu en son centre, qui puisse jamais s’échapper même s’il le voulait...

Jeff est diplômé de l’Université de Cambridge en Astrophysique. Peu après la fin de ses études, des événements de la vie l'ont conduit dans une recherche spirituelle intensive, qui s’est achevée par l’évidence qu'il n'y avait, pour commencer, rien à trouver…

Il écrit actuellement et donne des conférences (satsangs) en Angleterre, Europe, Amérique, etc, sur ce qu'on nomme la « non-dualité » (« Advaita »), mais qu'il préfère appeler « l’évidence absolue ».

La « non-dualité » réfère à l'identité ou l'inséparabilité fondamentale de nombreuses distinctions, valides ou utilitaires à un niveau relatif, mais ultimement redéfinies comme n'étant que différents aspects d'une même réalité...

Toute la recherche spirituelle ne serait rien d’autre qu’un jeu que nous jouons avec nous-mêmes, le jeu cosmique. Nos efforts pour trouver l’illumination spirituelle, dans le but d’échapper à la souffrance et de faire que ce monde ait un sens, tournent court le plus souvent. En fait, ces efforts ne font que renforcer le sentiment de séparation et de manque qui nous hante.

Ici, au beau milieu de notre vie, la liberté et l’illumination sont toujours présentes, toujours disponibles. Êtes-vous prêt à recevoir ce message ?

Jeff Foster est l'auteur du livre LA VIE SANS CENTRE,
traduit de l'anglais par notre amie Laya Jakubowicz
et publié aux Éditions Charles Antoni-l'Originel.


Revue de presse :

Revue 3e Millénaire N°86

Quelques temps après être devenu jeune diplômé en astrophysique de l'Université de Cambridge, Jeff Foster s'est tourné vers une recherche spirituelle en dévorant tous les ouvrages qu'il pouvait trouver.

Petit à petit, une révolution s'est opérée en lui quand il pris conscience que, quand on entreprend une démarche spirituelle en quête de l'illumination ou d'une libération, on cherche le plus souvent surtout à échapper à nos soucis, à notre souffrance ou à ce qu'on croit être nous-même, à savoir les manifestations de l'ego.

Il découvrit alors " qu'il n'y a jamais que la présente apparence dans la vie, sans individu en son centre qui puisse jamais s'échapper, quand bien même il le souhaiterait... Rien n'a besoin d'être dénié ou rejeté en vue d'atteindre la libération, parce qu'à ce moment précis de la vie, la libération est déjà totalement présente, et tout ce que nous faisons pour l'atteindre est simplement erroné... "

Cette prise de conscience l'a amené à un plus grand discernement pour mettre en lumière en lui les mécanismes inconscients qui accompagnent toutes les méthodes que l'on veut s'imposer dans une démarche dite spirituelle ou religieuse. Car on peut vite tomber dans un piège : " aussi longtemps que vous voulez vous débarrassez du je, de l'ego, de soi, vous êtes pris dans la recherche. Aussi longtemps que vous essayez d'être plus présent, vous êtes pris dans la recherche. Aussi longtemps que vous essayez de devenir quelque chose d'autre que vous êtes, ou même tenter d'être ce que vous êtes, vous êtes pris dans la recherche. Vous êtes même pris dans la recherche, lorsque vous essayez de mettre fin à celle-ci, ou non. "

Dans cet ouvrage non dénué d'humour, J. Foster délivre toujours le même message, à l'image des enseignants dans la lignée de la non-dualité, que Cela est tout ce qui est ; car la vie quotidienne est libération, " Cela est l'unique miracle, et c'est toujours là devant nous ".

La Lettre du Crocodile Année 2008 - N°1

Ce livre s’inscrit dans la collection Non-Dualité de L’Originel. Nous avons déjà soulevé le paradoxe qu’il y a à parler du non-duel alors que le langage est foncièrement dualiste. C’est toujours pour l’auteur, et ici pour le traducteur, un véritable défi à relever que de faire passer l’intuition de l’Eveil, et non l’Eveil, à travers les mots. Chaque auteur a son propre « style » pour ne pas transformer l’insaisissable en concept. Cela va du langage crépusculaire et poétique à la « violence » du simple.

Jeff Foster a fait le choix du simple, de l’évidence, collant ainsi à son expérience :
« Rien à atteindre ». Oui, j’ai lutté bien longtemps avec ce concept ! Pauvre moi, faisant tant d’efforts pour cette ultime expérience d’éveil, celle qui aurait définitivement clos l’affaire ! Le gâteau n’était pas suffisant, je voulais également la cerise ! Mais un jour, apparemment, le besoin de l’illumination s’est simplement évanoui. Et ce qui reste, je n’ai pas le moyen de savoir. Il n’y a que cela ; et toute idée de « cela » se dissout.

La libération à chaque instant, l’éveil à chaque instant, et personne, ici, pour le connaître. Personne, ici pour l’expérimenter ! Absolument personne ! »
Mais il a fait aussi celui du langage poétique :
« Des mots, des mots et encore des mots…
La réalité est absolument, absolument simple.
Absolument évidente.
Regardez.
Apparemment, il y a des choses.
Une table. Une théière. Un chat. Une chaise. Un « moi ».
Un « moi » qui écrit ces mots, et cherche des réponses.
Ou non.
Oui des choses apparentes. Très nombreuses. Partout.
Et elles arrivent… simplement.
Apparaissent. Se présentent.
Spontanément.
Un jeu spontané du divin.
Sans commencement ni fin.
Et « je » suis tout à la fois en son centre…
… et nulle part.
Complètement présent, complètement absent.
C’est sans importance.
Il n’y a rien que je puisse faire, ou ne pas faire.
Le jeu continue. »

Le passage d’un style à l’autre lui permet de jouer avec les antinomies et de les dissoudre, d’inviter à la présence qui est aussi un autre mot pour l’amour, l’amour sans objet ni sujet.

Site de Jeff Foster

2 commentaires:

Léon a dit…

Le style de Jeff Foster a il me semble gagné en maturité depuis son premier livre...j'invite ceux qui parlent anglais (ou au moins le comprennent) à écouter un dialogue très authentique entre Jeff et Scott Kiloby qu'on peut trouver sur le site de Jeff dans la section audio...cela peut être une bonne introduction à son dernier livre qui vient de sortir...Léon :-)

shandora a dit…

C'est drôle comme le cercle commence à se boucler; au début j(avais lu life without a centre, et pas aimé du tout, et maintenant, je le comprends et je l'adore!!!