jeudi 27 mars 2008

• Regarder l’oublié - Chandana Iris Claussen

Regarder l’oublié - Une invitation à reconnaître la réalité de qui l’on est vraiment
Chandana Iris Claussen

De plus en plus de scientifiques découvrent que l’homme fonctionne comme un mécanisme, un mécanisme très complexe, un mécanisme merveilleux, mais tout de même un mécanisme...
Est-il seulement un homme-machine ?
Evidemment, les êtres humains ne sont pas heureux dans un style de vie complètement médiocre, avec des répétitions incessantes, et c’est pour cela que notre planète est enfermée dans un énorme désordre.
Alors, la question surgit : pouvons-nous changer en tant qu’êtres humains ?
Pour poser cette question sincèrement, nous devons être insatisfaits d'une vie dépourvue de sens.
Donc, la première chose à faire est de découvrir ce que nous désirons vraiment dans notre vie.
Est-ce d’acquérir plus d’argent, davantage de biens, plus de sexe et plus de pouvoir, ou est-ce de devenir un être humain meilleur, rencontrer un partenaire meilleur, ou encore autre chose ? La liste des espoirs et rêves humains semble être sans fin.
Ou, sommes-nous en train de chercher et chasser toutes ces choses extérieures afin de trouver de l’amour, la paix, de nous trouver nous-mêmes ?
Si c’est cela que nous cherchons, nous le cherchons aux mauvais endroits.
La tragédie, et en même temps la grâce, est que la satisfaction de nos souhaits et de nos rêves ne peut nous rendre heureux que pour une période limitée.
Regarder ce fait avec vigilance nous montre une immense illusion, ce qui affine notre perception de ce qui est réel réellement, de ce qui est ici et maintenant.
Notre petit « bio-computer » est construit pour les choses pratiques dans la vie, pour la survie du corps.
Mais, dans son fonctionnement habituel, il ne peut pas reconnaître ce qui est vrai.
Il peut mémoriser des mots de vérité, il peut t’envoyer sur une quête spirituelle, il peut te dicter toutes sortes de techniques et de disciplines pour trouver la vérité.
Mais la vérité est déjà présente, c’est déjà un fait, elle n’a jamais été ailleurs, elle n’a jamais été séparée de toi !
Ainsi, chercher quelque chose qui est déjà présent, est absurde.
C’est comme si tu cherchais tes lunettes sur la table, sur le sofa, dans la cuisine, dans la voiture, et tu les portes déjà sur ton nez !
Dans l’abandon sincère au silence à l’intérieur de toi, à Cela que tu connais déjà comme étant vrai, toute quête, toute question s’évanouit, et « l'évident » qui semble simplement caché, est reconnu comme étant Ce que tu es vraiment, Ce que tu as été et seras toujours, même quand ce corps ne sera plus.
On peut appeler la reconnaissance de son soi véritable illumination ou éveil, ou simplement bon sens.
C’est disponible pour toi, c’est ton droit de naissance, de voir qui tu es réellement – alors, n’hésite pas.
Le mental, la tête, ne peut pas comprendre cela, mais pour le cœur, c’est très facile, comme une goutte de rosée glissante d’une feuille...
« Mon intérêt est de voir où tu te trouves juste maintenant en tant qu’être humain, avec tous tes espoirs, chagrins et peurs. A partir de là, nous pouvons jeter un regard ensemble à ce que tu es réellement, à ce qui est vrai. Personne ne peut te rendre « illuminé », mais je peux confirmer ta vision. Ma fonction est celle d’une sage-femme, t’assistant dans ta « deuxième » naissance. La naissance se déroule par elle-même. Je te rappelle seulement de ne pas oublier de respirer... »
Dans l’amour
Chandana

Chandana Iris Claussen, née en 1953, mère de trois filles et grand-mère, travaillait comme artiste et thérapeute de danse. Elle a vécu dans différents pays, en famille et en communautés. Après une odyssée de vie de 47 ans, elle s'est éveillée au printemps 2000. Elle sent un profond lien d'amour avec ses maîtres J. Krishnamurti, Ramana, Osho et Samarpan (Golden). À propos de son éveil elle dit : "Maintenant je peux voir que je suis un débutant, parce que dans CELA on est toujours débutant, un débutant très heureux".

Son site : http://www.sunderchandana.net

1 commentaire:

Anonyme a dit…

il est tellement bon
de se nourrir de la parole
merci
Jean-Claude