Question : Pourquoi faut-il méditer en position immobile ? Si la méditation est la reconnaissance de ce que nous sommes vraiment, conscience, n'est-il pas possible de méditer en mouvement dans le flot de la vie ?
Réponse : Vous avez tout à fait raison.
De même que le scientifique s'enferme dans son laboratoire pour conduire une expérience, le méditant essaye de créer les conditions les plus faciles pour la méditation.
Vous l'aurez remarqué, les sens dans la vie quotidienne sont très préhensifs et le mental souvent très agité.
Dans la tranquillité de la méditation assise selon l'approche non-duelle, la première étape, si l'on peut dire, est de voir clairement ce que nous ne sommes pas.
Le monde sous forme de perceptions, le corps-sensations et le mental-pensées sont perçus dans notre clarté. Ainsi, ne pouvons nous nous identifier à aucun de ces objets.
Ceci étant reconnu et compris, la présence paisible, pur contenant de toutes choses, apparait.
Elle ne nous avait jamais quittée mais nous-même nous en détournions.
A partir de là, cette présence, ce que nous sommes, n'est pas limitée à un quelconque moment de méditation ou autre.
Elle est plutôt comme l'arrière plan lumineux de toutes choses, d'où tout émerge, où tout se libère.
Il est tout à fait souhaitable d'accueillir alors les objets et nos diverses activités en les laissant se déployer dans cette présence.
Finalement, c'est ainsi que toute notre vie devient méditation, célébration de la conscience.
Il n'y a pas de règle absolue. Bien souvent pour la plupart, la méditation assise dans la tranquillité serra une aide ; mais il ne faut s'enfermer nul part. Pour d'autres, la vie quotidienne serra d'emblée le champs évident de la méditation, pour d'autres encore, cela s'épanouira plus facilement dans certaines activités, notamment artistiques.
Le plus important est qu'à terme, il n'y ai plus de séparation entre méditation et non méditation.
Alors, le parfum de la présence, joie pure, nous accompagne quoi que nous fassions, et nous sommes Cela...
Réponse : Vous avez tout à fait raison.
De même que le scientifique s'enferme dans son laboratoire pour conduire une expérience, le méditant essaye de créer les conditions les plus faciles pour la méditation.
Vous l'aurez remarqué, les sens dans la vie quotidienne sont très préhensifs et le mental souvent très agité.
Dans la tranquillité de la méditation assise selon l'approche non-duelle, la première étape, si l'on peut dire, est de voir clairement ce que nous ne sommes pas.
Le monde sous forme de perceptions, le corps-sensations et le mental-pensées sont perçus dans notre clarté. Ainsi, ne pouvons nous nous identifier à aucun de ces objets.
Ceci étant reconnu et compris, la présence paisible, pur contenant de toutes choses, apparait.
Elle ne nous avait jamais quittée mais nous-même nous en détournions.
A partir de là, cette présence, ce que nous sommes, n'est pas limitée à un quelconque moment de méditation ou autre.
Elle est plutôt comme l'arrière plan lumineux de toutes choses, d'où tout émerge, où tout se libère.
Il est tout à fait souhaitable d'accueillir alors les objets et nos diverses activités en les laissant se déployer dans cette présence.
Finalement, c'est ainsi que toute notre vie devient méditation, célébration de la conscience.
Il n'y a pas de règle absolue. Bien souvent pour la plupart, la méditation assise dans la tranquillité serra une aide ; mais il ne faut s'enfermer nul part. Pour d'autres, la vie quotidienne serra d'emblée le champs évident de la méditation, pour d'autres encore, cela s'épanouira plus facilement dans certaines activités, notamment artistiques.
Le plus important est qu'à terme, il n'y ai plus de séparation entre méditation et non méditation.
Alors, le parfum de la présence, joie pure, nous accompagne quoi que nous fassions, et nous sommes Cela...
4 commentaires:
Bonjour Patrice, voyant ce magnifique regard aussi je pense au texte du poète Rilke ..." ...De tous ses yeux la créature
voit l'Ouvert. Seuls nos yeux
sont comme retournés et posés autour d'elle
tels des pièges pour encercler sa libre issue.
Ce qui est au-dehors nous ne le connaissons
que par les yeux de l'animal. Car dès l'enfance
on nous retourne et nous contraint à voir l'envers,
les apparences, non l'ouvert, qui dans la vue
de l'animal est si profond. Libre de mort... "
belle soirée,Brigitte
Brigitte nous invite à en poursuivre la lecture ici .
Merci pour ce moment de poésie.
" Sois - et sache également la condition du non-être, l'infini fondement de ta profonde vibration intérieure, afin qu'en cette unique fois, parfaitement tu t'accomplisses."
(Les sonnets à Orphée)
Nicole,il y a chez Rilke des perles du Soi, celle-là en est une, merci
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