Vincent a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "• Histoires Zen" :
Je me permet Patrice de citer un texte qui touche l’ensemble des vidéos que tu nous as offert, et qui se rapporte aux échanges entre les participants concernant ce fameux : faire, ne pas faire, et maintenant que fait-on ? (sourire)… Voici un texte de Denis Marie d’une extrême clarté et simplicité !
"Ce qui est révolutionnaire, c’est de réaliser que la « solution» ou le « but» est avant tout questionnement, toute recherche. Cela a pour effet de squeezer en nous toute velléité, tout espoir et toute crainte. La Vérité est déjà ici, et s’adonner encore à une quelconque recherche, c’est tout simplement la nier, l’éviter.
Ici, laissez toute lutte, laissez tout combat.
« Soyez» simplement.
Accueillez-vous, tout comme la vie vous accueille, maintenant, sans condition, dans cet espace, dans le souffle nouveau qui vous respire.
Venez de la Paix, n’y allez pas !
Détendez-vous…
Connaissez votre Paix…
Laissez-la vous trouver…
Prenez appui sur « ce» qui reste et demeure,
« ce» qui est vrai et qui vous porte depuis toujours.
Ne pas tenter de maintenir la présence à Soi, mais réaliser la présence inconditionnelle de Soi. Celui ou celle qui maintient quelque chose par une « pratique» se détourne de « ce» qui tient de lui-même, se détourne de la Vie.
Le retour à la distraction est notre justification à la discipline du « maintien» . Nous ne voulons pas voir comment la distraction est notre choix, qu’elle n’a rien d’une fatalité. Le vivant, lui, n’est pas distrait, car le propre de la vie, c’est la Vie.
Toute tentative, toute stratégie de « pratique» est un acte de reniement à l’égard de Soi, de notre nature. C’est vouloir en faire une chose optionnelle, plus ou moins présente et sur laquelle on peut intervenir, alors qu’elle est absolue, qu’elle est le fondement inhérent à toute entreprise.
Le « non-effort» , cela ne signifie pas adopter une attitude oisive et minimaliste, mais ne pas se réfugier dans la compensation et le « faire» .
Il ne s’agit pas de « ne pas faire» pour « ne rien faire» , mais décider de nous relier à « celui» que nous sommes « avant» , indépendamment de toute activité.
Si nous comprenons la gratuité de l’existence, nous recevons naturellement l’autorisation, la permission d’être ici, simplement, sans besoin de justification, sans éprouver de culpabilité.
Nous pouvons « Être» en toute simplicité et goûter la paix, le repos, la quiétude de celui qui se sent chez lui."
Publier ce commentaire : Oui, avec plaisir ! Merci Vincent.
Je me permet Patrice de citer un texte qui touche l’ensemble des vidéos que tu nous as offert, et qui se rapporte aux échanges entre les participants concernant ce fameux : faire, ne pas faire, et maintenant que fait-on ? (sourire)… Voici un texte de Denis Marie d’une extrême clarté et simplicité !
"Ce qui est révolutionnaire, c’est de réaliser que la « solution» ou le « but» est avant tout questionnement, toute recherche. Cela a pour effet de squeezer en nous toute velléité, tout espoir et toute crainte. La Vérité est déjà ici, et s’adonner encore à une quelconque recherche, c’est tout simplement la nier, l’éviter.
Ici, laissez toute lutte, laissez tout combat.
« Soyez» simplement.
Accueillez-vous, tout comme la vie vous accueille, maintenant, sans condition, dans cet espace, dans le souffle nouveau qui vous respire.
Venez de la Paix, n’y allez pas !
Détendez-vous…
Connaissez votre Paix…
Laissez-la vous trouver…
Prenez appui sur « ce» qui reste et demeure,
« ce» qui est vrai et qui vous porte depuis toujours.
Ne pas tenter de maintenir la présence à Soi, mais réaliser la présence inconditionnelle de Soi. Celui ou celle qui maintient quelque chose par une « pratique» se détourne de « ce» qui tient de lui-même, se détourne de la Vie.
Le retour à la distraction est notre justification à la discipline du « maintien» . Nous ne voulons pas voir comment la distraction est notre choix, qu’elle n’a rien d’une fatalité. Le vivant, lui, n’est pas distrait, car le propre de la vie, c’est la Vie.
Toute tentative, toute stratégie de « pratique» est un acte de reniement à l’égard de Soi, de notre nature. C’est vouloir en faire une chose optionnelle, plus ou moins présente et sur laquelle on peut intervenir, alors qu’elle est absolue, qu’elle est le fondement inhérent à toute entreprise.
Le « non-effort» , cela ne signifie pas adopter une attitude oisive et minimaliste, mais ne pas se réfugier dans la compensation et le « faire» .
Il ne s’agit pas de « ne pas faire» pour « ne rien faire» , mais décider de nous relier à « celui» que nous sommes « avant» , indépendamment de toute activité.
Si nous comprenons la gratuité de l’existence, nous recevons naturellement l’autorisation, la permission d’être ici, simplement, sans besoin de justification, sans éprouver de culpabilité.
Nous pouvons « Être» en toute simplicité et goûter la paix, le repos, la quiétude de celui qui se sent chez lui."
Publier ce commentaire : Oui, avec plaisir ! Merci Vincent.
3 commentaires:
elle est excellente cette texte, je l'ai bu....et même, sans encore avoir "perdu" notre identification, on peut être, comme dans un rêve heureux!
"Il ne s’agit pas de « ne pas faire» pour « ne rien faire» , mais décider de nous relier à « celui» que nous sommes « avant» , indépendamment de toute activité."
QUESTION: obtient-on cette DECISION comme on décide de mettre une chemise bleue ou verte ?
Réponse de Denis, que je remercie :
"Merci d'avoir relayé la question d'un visiteur. Je lui propose cette réponse :
C'est dans la comédie de l'illusion que l'on "fait" ou que l'on "ne fait pas". Que l'on se pose la question ou que l'on ne se la pose pas et que de se poser la question est un problème ou que cela n'en est pas un.
Finalement, il ne s'agit pas d'agir de telle façon ou de telle autre. Si nous avons réalisé que l'alternance est une caractéristique de l'illusion, nous sommes prêts pour une autre attitude. Alors, "ne pas jouer", "ne pas faire" n'est plus "l'opposé" ou une réaction dans le "jeu", cela correspond à l'État initial.
Pour réponde à la question plus précisément, je dirais qu'au départ nous "décidons" tout comme nous le faisons pour nous habiller le matin. Puis, dans un second temps, nous tentons de contrôler le jeu et finalement nous réalisons que nous sommes l'origine de tout jeu."
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