jeudi 15 janvier 2009

• La quête de soi cesse - Sébastien Fargue

La notion de "moi" ayant disparu, l'éveil ne peut en aucun cas être "obtenu" par "quelqu'un". Aussi, en tant que "moi", je ne peux absolument pas atteindre l'éveil ou être quelqu'un "d'éveillé".


Un jour nous prenons conscience que nous sommes la conscience.
La conscience prend conscience qu'elle est conscience.

Il s'agit alors de notre premier contact avec ce que nous sommes fondamentalement, et qui est le lien entre tout et tous. Nous passons momentanément de la présence inconsciente à la présence consciente.

À cet instant, nous nous retrouvons reliés consciemment et sans aucune volonté personnelle à ce que nous sommes dans l'essence, à notre véritable nature, nous « redevenons» complets.

Ce qui était perdu étant retrouvé, la quête de soi cesse.

Cela étant, l'évolution continue naturellement.

Nous étant retrouvés, notre évolution n'est plus une gêne ou une course. La « qualité » de notre devenir n'est plus le critère de notre valeur en tant qu'être.

La vie est plus légère.

Nous expérimentons la présence lorsque nous nous rencontrons en tant que présence. La présence qui se cherchait se retrouve. Elle voit alors que la recherche est à la fois ce qui lui permet et ce qui l'empêche de se retrouver...

Extraits choisis de La présence intégrale, Sébastien Fargue - Éditions Antoni-l'originel

19 commentaires:

vincent a dit…

Vous n'avez pas à éliminer le faux je !
Comment le faux "je" peut il s'éliminer lui-même? Tout ce qu'il vous faut, c'est
découvrir son origine et y demeurer.
Vos efforts ne peuvent pas vous mener plus loin. le
" par delà "prendra soin de lui-même. là vous n'y pouvez plus rien. Aucun effort ne peut vous permettre de l'atteindre. Le sentiment de n'avoir pas réalisé est l'obstacle à la réalisation.
La question "qui suis-je" n'est pas une invitation à analyser l'esprit pour en arriver à un certain nombre de conclusion quant à sa nature. Pas plus qu'elle n'est un mantra. Elle est simplement un outil facilitant le déplacement de l'attention, des objets de pensée et de perception vers celui qui perçoit, qui pense. La solution à la question "qui suis je ?" ne doit pas être trouvée dans ou par l'esprit puisque la seule réponse est la constatation expérimentale de la non existence de l'esprit. Ramana Maharshi
« La vie est plus légère. » oui désencombré

« Elle voit alors que la recherche est à la fois ce qui lui permet et ce qui l'empêche de se retrouver.. »
- Tout dans cette voie est « un paradoxe » lorsque l’effort est nécessaire il s’impose de lui-même lorsqu’il devient inutile il surgit de lui-même ce n’est pas une volonté propre ce n’est que « la conscience » qui se cherche et se trouve !

vincent a dit…

Pour compléter S. Fargue…..ce petit texte fort simple et évident de Ramana

Q : Oui, je comprends bien, mais d'une façon théorique. Pourtant les réponses sont simples, magnifiques el convaincantes.
R : Même la pensée "je ne comprends pas» est une entrave. En réalité, seul le Soi est.
Notre vraie nature est mukti. Mais nous sommes toujours en train de nous imaginer que nous sommes captifs, et faisons des efforts vigoureux pour nous libérer, alors que nous sommes parfaitement libres. Cela ne pourra être compris que quand nous atteindrons cet état (mukti). Nous serons alors surpris de constater que nous essayons avec frénésie d'atteindre quelque chose que nous sommes et que nous avons toujours été. Un exemple vous fera bien comprendre. Un homme s'endort dans cette salle. Il rêve qu'il est parti faire le tour du monde, qu'il flâne parmi collines et vallées, forêts et campagnes, déserts et océans à travers plusieurs continents et qu'après quelques années de voyage exténuant et épuisant il revient dans ce pays, atteint Tiruvannamalai, entre dans l'ashram, et marche jusqu'à cette salle. A ce moment même, il se réveille et se rend compte qu'il n'a pas bougé d'un centimètre mais qu'il s'était endormi là où il s'était couché. Son retour dans cette salle ne lui a pas coûté grand effort puisqu'il est, et a toujours été dans cette salle. Cela se passe exactement ainsi. Si on demande : «Pourquoi, alors que nous sommes libres, imaginons-nous que nous sommes captifs?» .je réponds «Pourquoi, étant dans cette salle, vous imaginez-vous courir l'aventure autour du monde, à travers collines et vallées, déserts et océans? Tout cela c'est l'esprit ou maya [illusion].»
Q : Mais alors, comment la non-connaissance de cette seule el unique réalité se produit-elle dans le cas d'un ajnani [quelqu'un qui n'a pas réalisé le Soi]?
R: L'ajnani voit uniquement l'esprit qui n'est que la réflexion de la lumière de la pure conscience s'élevant du Coeur. Quant au Coeur, il en est ignorant. Pourquoi? Parce que son esprit est extraverti et n'a jamais recherché où était sa source.
Q : Qu'est-ce que c'est qui empêche la lumière infinie el indifférenciée s'élevant du Coeur de se révéler elle-même à celui qui ne l'a pas encore réalisée?
R : De même que l'eau dans un pot reflète le soleil énorme dans les limites étroites du pot, de même, les vasana ou tendances latentes de l'esprit individuel, agissant comme milieu réfléchissant, capturent la lumière infinie et omniprésente de la conscience qui s'élève à partir du Coeur. l'ajnani qui ne voit que ce reflet tombe dans l'erreur de croire qu'il est un être fini, le soi individuel.
Q Quels sont les obstacles qui entravent la réalisation du Soi ?
R Ce sont les habitudes de l'esprit [vasana].
Q :Comment surmonter ces habitudes?
R En réalisant le Soi.
Q : C'est un cercle vicieux.
R : C'est l'ego qui provoque toutes ces difficultés, créant des obstacles et souffrant ensuite de la confusion engendrée par ce qui apparaît comme des paradoxes. Trouvez qui pose les questions et vous trouverez le Soi.
Q : Pourquoi cet esclavage mental est-il si tenace?
R: La nature de l'esclavage est simplement l'apparition la pensée destructrice : « Je suis autre que la réalité». comme il est évident qu'on ne peut pas se situer en dehors de la réalité, rejetez cette pensée chaque fois qu'elle surgit_
Q: Pourquoi est-ce que je ne me souviens jamais que je suis le Soi?
R: On parle de souvenir et d'oubli de la plénitude du Soi, oubli et souvenir ne sont que des pensées-formes. Ramana Maharshi

-Ranjit Maharajh, ami De Nisagardatta (qui avaient eu tout deux le même maître) disait dans Réalité contre l’illusion : tout part du Zéro, à partir du « je suis » tout ce qui advient part du zéro, vous êtes avant le Zéro ….tenez vous y ! »

Anonyme a dit…

Après avoir dévoré des dizaines de livres de non dualité,participé à des "satsangs",écouté les témoignages de ceux qui ont soi disant connu un "évènement" de type énergétique,je ne me fie plus maintenant qu'à l'évidence d'être,d'exister...et cela ne veut pas dire être plus présent,être le témoin,que des artifices vendus dans les livres ou les séminaires et qui ne servent qu'à renforcer la recherche!...et cela ne veut pas dire non plus la fin du sens d'un "je" ou d'un moi,la fin du sens du contrôle,tout cela est parfaitement libre d'être!...l'évidence du sens d'être et la réalisation de l'absence d'une entité au contrôle sont les deux seules clefs ...le reste est spéculation,bavardages,concepts...
Toute cette agitation pour en revenir au "je suis"! beaucoup de bruit pour rien!:-)

vincent a dit…

Sacré Nobody !
Les mots ne sont que des mots, et alors ! C’est comme cela que se manifeste « ce qui est » les mots sont silence et le silence devient mot……………les mots ne sont pas « la vie » mais dans le rapport avec cette vie, « ils l’expriment » !
Il n’y a là aucune agitation, ni conflit, ni dualité seulement « partage » car l’expression de la vie est ainsi. Ce n’est pas un problème en soi sauf si on veut que les mots en deviennent un.
Ce que dis Ramana est juste, Fargue, Reinz, Bernard, Nisa etc………font de même ainsi que vincent, Nobody et les autres. Aucun bruit là dedans simplement le silence qui s’exprime en mot. Tout est bien comme c’est et sans y réfléchir j’ai un sentiment de gratitude et de reconnaissance envers ce silence qui s’est fait mot…………………..c’est pour cela qu’il y a des blogs, des satsang, des livres, des témoignages, des conférences, des sectes, des religions,des philosophies où chacun partage ce qui lui semble juste « pour lui » et c’est bien ainsi « car c’est ainsi » que s’exprime « tout ce qui est » !
Magnifique non-agitation que voilà, et quel beau bruit qui révèle ce silence comme une évidence ;o)

Anonyme a dit…

Vincent,
Oui,cette agitation est magnifique si et seulement si elle est vue pour ce qu'elle est!...certains trouvent maintenant leur gagne pain en conduisant des satsang ou des séminaires vendus fort chers!ils ont saisi le créneau juteux à la mode et je leur tire mon chapeau car moi aussi je voudrais m'enrichir mais ne suis pas assez opportuniste et affairiste pour suivre le courant et préfère modestement écrire quelques commentaires de temps à autre,juste pour dénoncer tout ce cirque tout en se délectant du même cirque !:-)...s'il n'y avait pas tout ce "business circus",peut être être serait il bien rasoir!et pourtant quoi de mieux que de rester dans la simplicité?
ah,bon vieux paradoxe quand tu nous tient!:-)

vincent a dit…

Cher Nobody
Bien sûr qu’en toute situation l’esprit mercantile trouve sa place !
Mais c’est cela aussi l’humain……en ce qui me concerne je ne leur tire pas mon chapeau car après tout ils n’existent que parce que ils correspondent à une demande de certain (l’offre et la demande). Mais en soi, ce n’est ni bon ni mauvais c’est ce que c’est. Et parmi eux et j’en ai connu, certain sont très sincères et partagent gratuitement leur témoignage pour les personnes qui y sont intéressés, uniquement dans le sens du partage, comme le faisait Ramana et Nisargadatta sans aucune pratique à enseigner, aucun faire mais seulement pour dissiper justement les faire, les mal-entendus, simplement partager un moment, un instant de retrouvaille pour ceux qui le désire…c’est tout !
Ils n’existent que parce que les désirs des chercheurs les font exister (effet miroir, je trouve ce que je cherche, et je suis content d’avoir trouver ce que je m’offre…sourire).
Mais cela ne doit pas empêcher cette non-communication où rien ne se dit vraiment mais où tout se partage avec le cœur et la « vue » des mots à travers la page à jamais blanche qui efface tout pour ne laisser que « ce qui est, comme c’est ». À nous de partager dans le rire la joie et de nous offrir des échanges qui expriment notre cœur au de-là de la dualité des mots.

Patrice a dit…

"écrire quelques commentaires de temps à autre, juste pour dénoncer tout ce cirque..."

Voilà justement ce que je souhaiterais éviter de voir sur ce blogue : des critiques qui, selon moi, ressemblent plus à des règlements de comptes (voir celles faites à propos d'A. Cohen, S. Rinpoche, etc.), qui sont sûrement en relation avec l' "histoire personnelle" de la personne qui les formule.

Peut-être de tels échanges pourraient faire l'objet de mails plus privés ?

Merci à tous d'y veiller lors de vos futurs envois et participations, que je trouve quand même très stimulants.

Anonyme a dit…

Il ne s'agit pas de règlements de compte,avec des personnes que d'ailleurs je ne connais pas,simplement d'être critique sur les dérives du monde de la non dualité...je le fais spontanément,pour éventuellement permettre à des brebis égarées de tomber dans ses pièges: l'attrait financier,le jeu gourou disciple,l'espoir d'un éveil futur,les concepts bidons...être béni oui oui ne m'intéresse pas,je préfère aborder les choses d'un point de vue critique et sceptique,voir les choses par moi même plutôt que de faire confiance à un enseignant à la mode...ce goût immodéré de l'enrichissement en matière non duelle est suspect à mon goût,même si cela reste une bonne idée par ces temps de crise boursière!(j'y ai même pensé à un moment!):-)
L'anti gourou Nobody,pianiste faisant péniblement passer la casquette! :-)

vincent a dit…

Nobody
L’anti gourou……………….il y en a tellement, le croyant et l’athée le gourou et l’anti gourou…..nous sommes loin de l’esprit de ce blog, il me semble !
Loin du partage dans le respect de chacun, parcours unique et vivant s’exprimant à travers ses convictions, expériences sans désir de sauver qui que ce soit de quoi que ce soit.
Seulement partager au-delà des conflits de mots « ce joyau du cœur » qui est compréhension, acceptation de ce que nous pressentons au plus profond de nous.
Je suis sur ce blog car tel est mon plaisir, car tel est ma conscience, je préfère être là plutôt que sur un forum politique. Je ne suis pas là pour me battre dans un esprit stérile contre des concepts, mais échanger, partager avec chacun ce qui nous tient à coeur . Je pourrai peindre la girafe, hè bien non ! Je profite d’un site bien conçu où Patrice s’offre et nous offre l’occasion « de rencontres », non pas avec le gourou mais avec nous même dans un partage sur ce qui nous est commun et qui est ce « sur quoi se porte en permanence notre regard » !
Il n’y a aucun désir de s’enrichir, le sol est fertile, la terre est meuble, la pluie abondante et le soleil chauffe cette terre qui partage les fruits sans compter et nous nous les offrons chacun comme un seul fruit que nous reconnaissons.
Il y a tant de forum de spiritualité où il y a la guerre des mots et des futurs gourous qui veulent être Calife à la place du Calife que je trouve cela vraiment fatiguant.
Donc je dis merci à Ramana, Nisagardatta, Poonjaji, Mooji, Renz, Partson, Fargues, Bernard, tous mes maîtres Tibétains, Kalou rimpotché, Guendunne, Bokar, ceux du bouddhisme zen etc…. merci non pas à ces « gourous » mais à ces amis de voyage qui m’ont conduit à mon seul gourou « le Soi intérieur » « ce regard libre » mais aimant de tous ceux que je me suis offert « qui est conscience » ! Et je « laisse ce regard libre, cette conscience s’offrir en toute liberté ce qui lui fait le plus plaisir……parler d’elle-même, se comprendre elle-même se trouver elle-même……………..et je me garde de lui faire obstacle en adhèrent à d’autres concepts, d’autre états qui m’éloignerait de moi-même qui suis « toujours ici » !
Pour en revenir à Cohen peut importe pour moi le paradoxe qu’il essaye d’exprimer, mais ce qu’il exprime dans la vidéo (avec ses mots) et pour moi, mon expérience, mon parcours semblable à ce que disait Ramana « vous avez au niveau de la conscience qui est libre, le choix de vous intérioriser ou pas, cela vous appartient » de mêmes Nisagardatta « habiter en toute conscience votre « je suis », de même Bernard et tant d’autre ainsi que Francis Lucille « le Soi est au-delà de tout concept, de toute projection. C’est pourquoi nous ne pouvons pas nous diriger vers lui de notre propre chef et devons attendre qu’il nous sollicite. Mais quand il nous invite, nous devons dire oui joyeusement, sans hésiter. La décision nous appartient, la seule dans laquelle nous exercions un réel libre choix » hé oui fameux paradoxe mais qui n’en est pas un pour moi car il n’y a que la conscience, et nous sommes cette conscience « libre » de demeurer dans ce « regard » ou d’aller vers les objets…..c’est tout !
Et pour l’instant cette conscience aime ces moments de partage, gratuit, ou le Soi se fait plaisir d’être avec lui-même en partageant dans la diversité ce qui est "un", c’est simple non !

Anonyme a dit…

Vincent,
La conscience qui est à la base de toute expérience est elle même un état transitoire,encore une apparence de et au sein de ce qui n'est pas une apparence et qui ne peut en aucun cas être saisi...certains donnent à "cela" le nom d'"absolu",de "soi",peut importe..."cela" à la fois inclut et transcende la conscience,est au delà de l'être et du non être...
Ceux qui s'arrêtent à la présence ou au je suis et y voient l'état ultime se leurrent,car s'arrêtent encore au niveau des apparences;comme demandait Nizargadatta: où étiez vous avant d'être né?...par ce koan il ramenait à cet avant la conscience qui peut être pointé au sein de la conscience mais est à jamais insaisissable,et qui pourtant est à la base de tout ce qui est...
et cet "état sans état" n'est pas la présence intégrale!

Patrice a dit…

"je le fais spontanément,pour éventuellement permettre à des brebis égarées de tomber dans ses pièges"

Parfois, je me demande qu'est-ce qui est important pour la personne dans le fait de vouloir sauver des "brebis égarées" ?! Quelle est l' "intention" de l'intention ? Je ne dis pas cela pour toi spécifiquement, Nobody. Mais il y a le risque inévitable d'entrer dans une polémique, une joute sans fin, ou chacun défend un point de vue, un territoire, et j'insiste sur le fait que ce n'est pas le but de ce blog.

"Seulement partager au-delà des conflits de mots « ce joyau du cœur » qui est compréhension, acceptation de ce que nous pressentons au plus profond de nous."

Oui, c'est ce sens du partage et des rencontres qui est le thème véritable de ce site.

A bientôt pour d'autres échanges.

Anonyme a dit…

Rassure toi Patrice je ne m'érige pas en berger rassembleur de troupeau!mais démasquer les illusions,les faux semblants est aussi le gage d'une spiritualité authentique...je n'ai jamais aimé les gourous,je préfère voir par moi même,ce que recommandent d'ailleurs les maîtres authentiques...le problème est que cela n'est pas vendeur car d'une confondante simplicité! si je suggère qu'être suffit,comment entamer une démarche marketing avec cela? c'est la question existencielle des gourous actuels,s'ils veulent vendrent des livres,des séminaires fort chers,ils doivent rendre le message attirant et promettre au chercheur qu'il va trouver quelque chose de merveilleux dans le futur,l'éveil,la libération,l'illumination!et cela a l'air de pas mal marcher,vu ce qui foisonne sur inernet!
le problème est que tout cela est basé sur une fausse prémisse,et donc ne peut qu'aller droit dans le mur! qui sait cela peut être salutaire!je préfère quant à moi la clarté et la simplicité à des années d'égarement!:-)

vincent a dit…

Nobody
« Ceux qui s'arrêtent à la présence ou au je suis et y voient l'état ultime se leurrent,car s'arrêtent encore au niveau des apparences »

-Qui te dis, mis à part ce que tu énonces toi-même que la présence où je suis est l’état ultime ?
Sûrement pas moi…………………comme le dit l’Avadhuta gita « ma nature est béatitude, je suis libre »….tout est mon choix et je le vis, le reste comme le dis aussi Nisargadatta et Ramana, se charge de lui-même, là vous n’y pouvez rien »……………………car il n’y a pas de « vous » pour en parler ! Mais nous partageons uniquement au niveau de ce « je suis », cette « présence » car il n’y a que là que le partage peut se faire……sinon que ferais tu ici….avec tes mots ? Pas de blog……pas de livre……pas de mot…….SILENCE.
Enfin quoi…………………….c’est ça « la manifestation » c’est comme c’est, c’est gratuit, libre, partager c’est tout…..mais tu n’es pas obligé, personne ne l’est car il n’y a pas d’autres, ce qui se fait se fait……

Anonyme a dit…

L'existence est un aspect de l'Etre mais l'Etre est au delà de l'existence et de la non existence...cela dit Vincent comme tu le dis nous ne pouvons partager qu'au niveau du je suis,tout en sachant que la réalité ne s'arrête pas au niveau du je suis...paradoxe!voilà pourquoi le pouvoir du moment présent s'avère être une belle plaisanterie!mais cela peut distraire un moment,pourquoi pas,et si l'on y ajoute le corps de souffrance et autres idées new ageuses farfelues ,alors par ici le pactole!:-)
je préfère quant à moi pianoter pendant ce temps ou respirer l'air pur des cîmes!:-)

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Patrice a dit…

Merci José, oui effectivement, c'est plutôt inapproprié ! Je vais corriger l'adresse sur ma page, mais me sens aussi obligé de supprimer votre message, car il contient le lien en question... Je pense que cette page n'existe plus et elle est renvoyée vers un site plutôt porté vers l'éveil... des sens !
Bien à vous.

Anonyme a dit…

Hypothèse de la voie qui commence par le Yin:

Si le moi choisit de s'abandonner au mystère pour y trouver sa place, ce ne peut pas être au nom d'un tableau divin qui l'attire et le fascine. Cela ne peut se faire que sous la pression de la Vérité intérieure, celle qui ne peut reconnaître dans les formes religieuses aucun statut satisfaisant pour la conscience de l'individu. Attiré par le mystère du Tout, le sujet s'y livre. Il ne s'acharne pas à transformer son moi, mais développe une soumission de plus en plus grande à son exigence de perfection, et subit plus qu'il ne la génère la pression évolutive. Il apprend à se différencier et à se désidentifier de toute son identité biologique et contingente.

Hypothèse de la voie qui commence par le Yang:

Si le moi choisit de se transformer, et qu'il le fait en son nom propre, il n'y parviendra qu'en glanant au passage des états de conscience spirituels, quand bien même les noms manqueraient à les caractériser, et quand bien même il refuserait de leur accorder un caractère divin. Dans cette alternative, il n'y a pas lieu de se soumettre (au Tao) avant que les lois n'apparaissent comme des nécessités. Elles sont alors expérimentées et fondent ce que l'on nomme la sadhana, c'est-à-dire une rigoureuse approche du mystère existentiel. Il ne reste que des échanges entre la conscience humaine en transformation et l'ineffable Tout, dont certains aspects relèvent d'une Conscience autre, quels que soient les noms qu'on lui attribue. Dans les faits, l'homme a versé dans une autre réalité, et l'imagerie divine ne lui est plus nécessaire. Il apprend à s'identifier à une volonté de conscience qui le dépasse et exige de lui une autre identité.

Source : http://www.supramental.fr/supramental_racine.php

vincent a dit…

M : Pourquoi ne créez-vous pas votre propre environnement ? Le monde n'a de pouvoir sur vous qu'autant que vous lui en accordez. Rebellez-vous. Dépassez la dualité, ne faites pas de différence entre l'est et l'ouest.
Ne faites rien. Soyez vous-même. Restez en dehors. Regardez au-delà
Quand vous connaissez votre être réel, vous n'avez pas de problèmes Vous pouvez plaire à vos parents, ou leur déplaire ; vous pouvez vous marier, ou ne pas le faire ; vous pouvez, ou non, gagner beaucoup, d'argent ; c'est tout un pour vous. Ne faites qu'agir selon les circonstances. mais en collant aux faits, à la réalité, dans toutes les situations.
Q:N'est-ce pas un état élevé ?

M : Oh non ! C'est l'état normal. Vous le dites élevé parce que vous en avez peur. Commencez par vous libérer de la peur. Voyez qu'il n'y a rien qui peut vous effrayer. L'intrépidité est la porte du suprême.
Q:L'effort, quel qu'il soit, ne peut me débarrasser de la peur.

M : L'intrépidité vient d'elle-même quand vous vous êtes aperçu qu'il n'y a rien pour vous faire peur. Quand vous marchez dans une rue encombrée vous ne faites que croiser les gens. Certains vous voient, d'autres non, jettent à peine un regard, mais vous ne vous arrêtez pas. C'est l'arrêt qui crée l'embouteillage. Avancez ! Ne tenez pas compte des noms et de formes, ne vous attachez pas à eux ; votre attachement est votre esclavage
Q Que dois-je faire quand un homme me gifle ?
M : Vous réagirez en fonction de votre caractère, inné ou acquis.

Q:Est-ce inévitable ? Le monde et moi, sommes-nous condamnés à être comme nous sommes ?

M : Un orfèvre qui veut refaçonner un bijou doit d'abord le fondre en une masse d'or informe. De même, il faut retourner à son état originel pour qu'un nouveau nom et une nouvelle forme puissent émerger. La mort est essentielle au renouveau.
M : Il est juste d'être soi-même, il est faux de ne pas l'être. Tout le reste est conditionné. Vous êtes impatient de séparer le juste du faux parce que vous avez besoin d'une certaine base pour agir. Vous cherchez toujours à faire quelque chose. Mais une action fondée sur une motivation personnelle, sur une échelle de valeurs dirigée vers un but particulier, est pire que l'inaction car ses fruits sont toujours amers.

Q : L'Eveil et l'amour sont-ils une seule et même chose ?
M :Bien sûr ! L'éveil est dynamique, l'amour est existant. L'éveil, c'est l'amour en action. Le mental peut, par lui-même, actualiser de nombreuses possibilités, mais à moins qu'il ne soit inspiré par l'amour, cela reste sans valeur. L'amour précède la création. Sans lui, il n'y a que chaos.
Q : Dans l'Éveil, où est l'action ?

M : Vous êtes si incurablement fonctionnel ! A moins qu'il n'y ait du mouvement, de l'agitation, du tumulte, vous ne l'appellerez pas action. Le chaos est le mouvement pour le mouvement. L'acte véritable ne déplace Il pas, il transforme. Un changement de lieu n'est que pur déplacement ; un changement dans le coeur est un acte. Souvenez-vous seulement que rien de perceptible n'est réel. L'activité n'est pas l'action. L'action est cachée, inconnue, inconnaissable. Vous ne pouvez en connaître que les fruits.
pour lui donner une cause et un but. Tout cela n'est qu'imagination -- sortez-en.
Q : Il est vraiment difficile de considérer le monde comme purement mental ! Sa réalité tangible paraît si convaincante.
M : C'est là le mystère de l'imagination, qu'elle semble si réelle. Vous pouvez être marié ou célibataire, vous pouvez être moine ou chargé de famille ; là n'est pas le point important. Etes-vous l'esclave de votre imagination ou ne l'êtes-vous pas ? Quelque décision que vous preniez, quel que soit le travail que vous entrepreniez, cela sera obligatoirement fondé sur l'imagination, sur des hypothèses qui se prétendent des faits.
Q: je suis là, assis en face de vous. Quelle part l'imagination y a-t-elle ?
M : La totalité. Même l'espace et le temps sont imaginés.
Q Cela veut-il dire que je n'existe pas ?
M : Moi non plus je n’existe pas. Toute existence est imaginaire.
Réalisez que vous n’êtes pas maître de ce qui arrive, que vous ne pouvez contrôler l’avenir…libérez vous de la recherche du moi.
Entretien avec Nisargadatta Maharaj

vincent a dit…

Nisagardatta Maharaj avait des mots simples, directs sans aucune concession pour « notre individualité » et j’avoue que c’est une joie car dans ce domaine, il faut comme il le dit lui-même « se débarrasser de la peur et être intrépide »! c'est bien vrai, car qu’y a-t-il de si important dans nos petites vies ?

Q : La présence à soi ne peut pas se connaître elle-même, alors qui connaît la présence ? Qui sait que l’Absolu est. Qui sait que la présence est ?

Nisagardatta : L’enfant d’une femme stérile le sait. Le non-né le sait. Celui qui est au-delà de la naissance et de la mort
Surgit du néant quelque chose est, quelque chose s’est produit. Dans cette êtreté sont plantés nombre des cosmos, d’univers. C’est le grand jeu et d’où provient-il ? Du rien.
Le rien est la graine de l’état « est », cette Etreté Mulmaya dont il faut se défaire, qui est à larguer, à jeter dans la boîte à ordure et qui néanmoins, contient cette profusion, possède en elle tous les univers………………..mais ne révélez pas cela, n’en parlez pas, vous vous ferez insulter et mépriser !