dimanche 22 août 2010

• La nature de son esprit est primordialement éveillée - Gangteng Tulku


Cette base n'a jamais été aucunement souillée, n'a jamais connu l'errement, n'a jamais connu de naissance, de vieillissement ou de mort. Voilà pour l'explication ; le méditant, pour sa part, doit réaliser que la nature de son esprit est Bouddha, est primordialement éveillée. Celui qui ignore la nature de son esprit possède la même base originellement pure, mais s'en égare par ignorance. Dès lors que cette base est reconnue, il n'y a plus d'égarement.

La frontière qui sépare égarement et absence d'égarement est la reconnaissance de la base : l'ignorer c'est s'égarer, la reconnaître c'est mettre fin à tout errement.
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L'enseignement du dzogtchèn s'adresse aux esprits fins, il est un peu difficile pour les débutants, car il faut y reconnaître que toutes choses sont éveil de toute origine. Quand on dit toutes choses cela signifie toutes choses et phénomènes du samsara et du nirvana, toutes les pensées et impressions qui passent dans l'esprit ainsi que la part de l'esprit qui les suscite et les perçoit. Elles n'ont jamais connu de début ni de fin. Elles n'ont jamais été égarées ni libérées et ne requièrent pas de libération. Pour les débutants, de tels propos ne sont pas faciles à comprendre...

Extraits de L'escalier de cristal, de Kunzang Péma Namgyél, Éditions Marpa

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