Quand l'esprit contemple l'esprit,
Toutes activités mentales cessantes,
L'éveil insurpassable est obtenu.
Jeff : Mais il y a bien des étapes intermédiaires pour aller d'où vous étiez à où vous êtes maintenant.
Jac : Il y a la disparition de celui qui va quelque part.
.../...
Jeff : Vous dîtes que l'état de « je suis » n'est pas l'état ultime, quel est l'état ultime ?
Jac : C'est l’état naturel.
Jeff : La réalité absolue.
Jac : La réalité absolue. L'état naturel n’est pas un état, le « je suis » est un état d'esprit. C'est l'état où il y a l'observation sans commentaire sur ce qui arrive, sur la vie, sur vos pensées, la simple position d'observer. Il n'y a pas de souffrance ici parce que l'histoire du « je » n'existe pas. Depuis cet état de « je suis », avant cela, avant cela où rien n'observe.
Vu sur le bolg du Moine Gojo, Approche de la non-dualité, une présentation de ce qu'est, justement, la non-dualité :
La non-dualité est au coeur de la pluspart des grandes traditions spirituelles.
Elle signifie découvrir le coeur, l'essence, notre véritable nature, notre visage originel ou le Soi. La non-dualité est au coeur de la pluspart des grandes traditions spirituelles.
Lorsque cela se dévoile et devient notre expérience, nous réalisons que la Conscience est ce que nous sommes, et qu'elle est le point commun unissant tous les étres.
La joie sans cause, la paix heureuse, l'amour véritable, en sont le parfum.
Cette découverte suppose de laisser se relacher la saisie névrotique qui nous enchaine aux objets a travers le désir et la peur.
Alors, un espace d'accueil, de Présence impersonnelle, apparait, dans lequel le corps, le mental et le monde sont laissés libres de se déployer, de se libérer puis de renaitre.
Doucement, cet espace se reconnait comme étant le fondement meme de l'etre, et les objets se révelent en etre la substance.
Le sentiment d'etre une entité personnelle et séparée s'efface, nous laissant dans la lumineuse présence de la Conscience.
Vu sur Vent d'éveil, une belle citation de Wei Wu Wei :
Il n'y a rien à chercher quand c'est trouvé,
Il n'y a nulle part ou aller quand c'est ici,
Il n'y a rein à faire quand c'est fait,
Il n'y a rien à regarder quand c'est vu,
Il n'y a rien à regarder quand c'est vu,
Il n'y rien à être quand nous SOMMES.
Qu'y a-t-il à trouver quand "trouver" est le "cherchant" ?
Ou peut-on aller quand "aller" est l' “allant" ?
Qu'y-a-t-il à faire quand "faire" est l' "agissant",
A voir quand "voir" est le "regardant",
A être quand "être" est l' "étant" !
Quoi donc ? Quand il n'y a point d'acteur pour "agir",
Aucun "moi" pour jouer "je"
Le spectacle est terminé.
A qui puis-je être présent, de qui puis-je être absent ?
RIDEAU