mardi 28 février 2012

lundi 27 février 2012

• Virgil nous a quitté...


Cher(e)s ami(e)s

C'est avec le cœur gros que je vous annonce le départ de Virgil vers midi moins 15 (11h45) aujourd'hui ce Jeudi 23 Février 2012. C'était une crise cardiaque, Virgil allait mettre la cuillère à sa bouche quand c'est arrivé. Il y a deux jours, il a dû avoir une petite crise et a annulé une rencontre chez nous. Mais par la suite il se portait mieux et comptait venir demain vendredi rencontrer d'autres personnes.
Je me sens rêver, j'ai de la peine à croire que je ne serai plus engagé avec lui dans différentes discussions, ou sentir cette douce énergie et cette effervescence de vie qui émanaient de lui dans toutes les circonstances.
Le premier (et peut être le dernier) pas dans l'éveil est la fin de la psychologie qui limite la vie et colore toute action. Combien de personnes vivent ou ont vécu des états exceptionnels, qui peuvent voir l'invisible, guérir etc.  sans avoir fini avec leur psychologie! Après avoir connu Virgil depuis 1995, je peux dire, sans hésitation, qu'il était un des rares qui n'avaient plus rien à voir avec la psychologie. 
Puissions-nous réaliser un peu de sa clarté et de sa simplicité et vivre cette effervescence et joie de vivre qui donnent tout le sens à ce mot : VIVRE

Samir Coussa
1605 VielMontréal, QcH3M 1G7 Canada

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samedi 25 février 2012

• Une grande simplicité et une ouverture totale - Claudette Vidal


Êtes-vous en quête de paix intérieure et de joie de vivre ? Ou encore, voulez-vous vous éveiller à vous-même ? Qu’importe ce que vous cherchez, le chemin est le même. Il s’agit de voir les pièges du mental et de lâcher prise à vos attachements pour laisser la place à la Présence.

Ce que vous allez découvrir à travers votre périple n’est rien d’autre que vous, ici et maintenant. Ce « vous » est ce qu’il y a de plus ordinaire et extraordinaire à la fois. Ce « vous » est un joyau indescriptible d’une radieuse beauté. En vous éveillant à vous-même, vous allez retrouver votre état naturel, rien de plus. La surprise est dans la découverte que c’est votre état naturel.

Toute votre souffrance prend appui sur la méconnaissance que vous avez de vous-même. Vous croyez être UNE personne alors que vous êtes « personne ». Tout ce que vous pouvez imaginer être, vous ne l’êtes pas. Ce que vous êtes est au-delà de toute description. Votre mental ne peut l’appréhender car c’est au-delà du mental. 

L’auteur aborde de nombreux thèmes importants : l’ego, les niveaux de conscience, le libre-arbitre, l’acceptation et l’action juste, l’éveil au quotidien, le Réel et l’irréel, l’Unité et la multiplicité…

Cette belle aventure d’éveil de la conscience est parsemée de moments d’extase et de doutes. Ce chemin n’est pas pour les tièdes. Vous rencontrerez vos peurs, vos dragons intérieurs. Les peurs font partie du chemin. Elles ne vous ralentissent pas, elles sont des messagères qui vous disent à quoi vous avez donné du pouvoir.

Ce livre est écrit dans un langage simple et direct. Il témoigne de l’accessibilité pour tous à la liberté et à la vérité. Il enseigne et accompagne le lecteur sur son propre chemin. Il pointe dans la direction de qui vous êtes vraiment, au-delà de vos croyances.

Chemin d'éveil - Un guide contemporain d'éveil, par Claudette Vidal, publié aux Éditions Accarias-L'Originel.

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Extrait (vu sur le blog de José le Roy) :
Récit d'éveil
"À trente-sept ans, je rencontre un homme dont la qualité de présence m’interpelle grandement. Je perçois rapidement que cette personne sait quelque chose que je veux absolument  savoir. Je ne sais pas ce que je cherche, mais je sais qu’il y a  autre chose que ce que je connais de la vie. Ce mystère existentiel m’attire de plus en plus. Au cours des années qui ont suivi cette rencontre et, accompagnée par cet homme1 remarquable, j’ai appris à observer mon monde intérieur, à me libérer d’un trop plein d’émotions et à lâcher un grand nombre de croyances sur lesquelles j’avais bâti ma vie. Le déconditionnement était commencé, le réveil avait sonné. J’étais sur le chemin du retour à la maison. Ce déconditionnement me permet de me sentir mieux. Les entraînements pour développer la présence à soi et à l’autre me rendent plus vivante. Mes comportements sont plus pertinents et j’ai plus de distance avec mes émotions.


Après dix ans de vie commune avec l’homme ayant été à l’origine de mon ouverture, je fais la connaissance de Gangaji (enseignante spirituelle d’origine américaine ayant connu l’éveil auprès de HWL Poonja, affectueusement appelé Papaji)via ses livres et ses vidéos. Encore une fois, je suis interpellée par la qualité de sa présence. Je remarque l’immobilité à partir de laquelle les mots jaillissent. Je sais qu’elle sait. Je reconnais qu’elle a percé le mystère qui m’habite. Je souhaite vivement la rencontrer et j’y vais. Comme Gangaji et son mari Eli Jaxon-Bear offrent un s éminaire sur l’ennéagramme près de Vancouver, dans l’ouest canadien,j’ai une occasion unique de la rencontrer en personne. Je connais l’ennéagramme depuis une dizaine d’années et donne occasionnellement des ateliers et conférences sur le sujet. Mon intérêt pour ce séminaire ne réside pas dans la connaissance de l’ennéagramme qui décrit les neuf fixations de l’ego. Je souhaite me libérer de ma fixation égotique et retrouver ma liberté. Je suis de plus en plus consciente du mensonge originel concernant mon identité. J’ai une incommensurable soif de vérité et de liberté.

À la fin de la première journée du stage avec Gangaji, je fais une indigestion aiguë. La douleur est tellement intense que je crois que je vais mourir. Ma tête veut exploser et mon estomac se tord de douleur. Je suis épuisée, vidée. Dans un miroir au-dessus du lavabo, je tente de trouver un quelconque soulagement. Je regarde dans ce miroir et y mon visage. Soudainement, je réalise que je ne suis pas ce corps. Je réalise que le corps et moi sont deux choses différentes. Puis... ça se détend dans le corps. Tout reprend sa juste place. Je me surprends à faire des grimaces dans le miroir et à sourire. Les maux de tête et d’estomac s’interrompent subitement. Je réalise que même si cecorps s’étalait par terre sans vie, ça ne m’empêcherait pas de continuer à faire des grimaces et des clins d’oeil amusés en étant hors du corps. J’étais désidentifiée du corps.

Cette réalisation que le corps et moi sommes deux entités distinctes est maintenant une évidence. Jusqu’à présent, je ne le savais qu’intellectuellement. Le lendemain, nos instructeurs Gangaji et Eli ont décrit le type d’ego dans lequel j’étais fixée. Comme je connaissais mon type d’ego depuis longtemps, je ne me doutais pas que j’allais réagir si fortement en entendant la description de celui-ci. J’ai été interpellée, bouleversée. Je ressentais beaucoup de haine et de mépris pour moi et les autres. Je n’étais plus que haine et mépris. L’ après-midi, comme nous avions quelques heures de repos, mon conjoint et moi sommes allés nous balader et explorer la magnifique Cortes Island où avait lieu le séminaire. Nous avons découvert des paysages grandioses et des gens simples et souriants. De retour à notre chambre en fin de journée, toutes les émotions de haine et de mépris s’étaient dissipées. J’étais à nouveau calme et sereine. J’étais désidentifiée de mes émotions.

Venant de nulle part, des paroles se sont élevées en moi pour dire : « c’est la deuxième étape ». J’ai alors compris que la désidentification du corps était la première étape, celle des émotions la seconde. Le lendemain, Gangaji s’est adressée aux participants d’une façon différente des autres fois. Son ton était plus solennel. J’étais très attentive. Elle nous a demandé de faire ce que son maître lui avait demandé il y a plusieurs années, et qui lui a permis de retrouver sa vraie nature. Elle nous a demandé « d’arrêter de penser ». Quand elle a dit ça, j’ai immédiatement arrêté. J’avais parcouru cinq milles kilomètres pour élucider le grand mystère de la vie, pas question de ne pas me conformer aux requêtes. Tout en étant attentive à ce qu’elle disait, mon esprit était au point zéro, immobile. Je n’avais plus aucune pensée. J’étais calme et... je prenais conscience d’un vide sidéral. Je ne sais pas ce qu’est le vide sidéral, c’est le mot qui me vient spontanément. Absence de tout… plein de vie, pourrait le décrire. Il n’y avait rien, vraiment rien. J’étais désidentifiée du mental.

Je ne savais pas ce qui allait se passer par la suite et je ne m’en inquiétais nullement. J’étais seulement étonnée par ce silence intérieur profond et apaisant. La nuit qui a suivi a été quelque peu étonnante. Dans une sorte de rêve éveillé, j’avais l’impression de découvrir un truc inusité, riche et captivant. Ce « truc », c’était moi. Je découvrais la potentialité de qui je suis. Je m’amusais avec moi m’amusant à m’amuser avec moi en train de me voir m’amuser… Je m’émerveillais devant l’ampleur des possibilités qui s’offraient à moi. Tout était possible, vraiment tout ! Je découvrais le royaume des possibilités de l’Être et c’était grandiose. J’étais émerveillée et fascinée par cette découverte. La Source devenait consciente d’elle-même avec ravissement. Fini de jouer à cache-cache avec moi. Je me révélais le secret que je m’étais caché depuis si longtemps. Je pouvais désormais reconnaître la splendeur de qui je suis, sans fausse modestie. J’étais cela depuis toujours et je ne me voyais pas.

Le lendemain nous sommes allés à la dernière conférence du séminaire. Dans un anglais plus assuré que d’habitude et avec un élan capable de transporter une montagne j’ai dit : « I am free ». J’avais retrouvé ma liberté. En quittant le lieu du stage, je me suis arrêtée à la petite librairie attenante à la boutique de la réception pour y acheter deux ou trois livres que j’avais repérés quelques jours plus tôt. En effectuant le paiement je me suis dit : « Pourquoi achètes-tu ces livres, tu ne vas jamais les lire ? ». J’ai réalisé que ce que j’avais découvert était tellement grand et complet que rien de ce qui se trouvait dans ces livres ne pouvait m’intéresser. Je ne ressentais plus aucun manque que ces livres pouvaient combler, aucune question à laquelle ils auraient pu répondre. La plénitude de l’instant présent prenait toute la place. Je n’étais plus dans le moment présent, j’étais le moment présent.

Soudainement, je comprenais intimement ce que disait Krishnamurti, Bouddha, Ramana Maharshi et les autres maîtres spirituels. C’était fluide et simple. J’avais percé le mystère, j’étais rentrée à la maison. 
Tout était vide et plein à la fois. Je ressentais une plénitude tranquille que des bulles de joie et d’amour venaient parfumer occasionnellement. J’étais d’une insouciance enfantine et d’une vastitude infinie. Je voyais l’amour et la beauté dans chaque brin d’herbe et dans l’immensité du ciel bleu. Je ressentais une douce et subtile chatouille intérieure. Une grande simplicité et une ouverture totale se baladaient dans l’espace que j’appelais « moi ».

vendredi 24 février 2012

samedi 18 février 2012

• Citation de Ramana Maharshi


Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?

mercredi 15 février 2012

• Qui sommes nous ? - Sylvain du Boulay


Chers amis,

Il y a quelques jours, alors que j'étais en silence au milieu de la nuit dans ma cuisine et devant mon ordinateur, j'ai ressenti une invitation à brancher la "webcam" et à enregistrer spontanément une vidéo d'une quarantaine de minutes, en vous parlant à vous et à tous ceux qui pourraient éventuellement regarder cette vidéo.Toujours en faisant selon mon ressenti dans l'instant, j'ai tenté de la mettre sur "YouTube" et/ou sur "Facebook".
Apparemment, l'enregistrement était trop long (maximum autorisé : 15 ou 20 minutes).
Le lendemain, j'en ai parlé à Avi pour lui demander s'il pouvait la séparer en trois enregistrements successifs de 15 minutes maximum chacun.
Avec son accord, je lui ai envoyé un DVD avec l'enregistrement.
A sa surprise, il a pu mettre la vidéo sur "YouTube" sans la fractionner, un peu avant que nous nous retrouvions chez lui pour le partage non duel de lundi dernier, partage qui est enregistré et mis sur le site d'Avi - "EtrePlus" - dans la rubrique "enregistrements audios".
Plus tard, Avi a mis le lien de cette vidéo sur son site dans la rubrique "petites annonces".
Et voilà que je suis de nouveau dans ma cuisine au milieu d'une autre nuit, et j'observe que je me pose la question de savoir si je suis vraiment guidé à laisser cet enregistrement sur "YouTube".
Ce que j'entends dans la simplicité de mon cœur est ceci :
Chaque instant présent est parfait.
Ce qui semble s'être passé est parfait.
Ce qui va sembler se passer sera parfait.
Cesse de te poser des questions sur la "justesse" de ton action.
Lorsqu’on se pose de telles questions, on oublie que rien n'est personnel.
Tu n'as aucun contrôle sur ce qui se déroule.
Ce qui importe n'est jamais ce que tu fais ou ne fais pas, mais comment tu es dans l'instant présent.
Suis ta guidance sur le moment, avec une confiance absolue.
Si cette vidéo ne doit plus figurer sur "YouTube", elle sera enlevée par Moi, même si cela pourrait sembler être par "toi".
C'est toujours Moi le Metteur en Scène, jamais "toi".
Rappelle-toi que, comme chacun de tes frères et sœurs, tu es parfaitement guidé.
Cesse de penser que tu pourrais échouer en quoi que ce soit.
Une telle pensée est de la pure arrogance.
Détends-toi.
Respire tranquillement dans la joie de la vie dans l'éternel instant présent.
Tout est amour.
Tout se déroule parfaitement.
Tout est soigneusement planifié avec amour et bienveillance pour l'éveil de chacun au moment parfait pour chacun.
Abandonne-toi à Moi Qui suis toi et tous tes frères et sœurs.
Seul l'amour existe.
Seul l'Amour est Un et éternel.
Chers, amis, voici donc cette vidéo.
Namasté.

lundi 6 février 2012

• Ouverture à la Présence - Jacques Castermane



Merci à Acouphène de m'avoir mis sur la piste...

mercredi 1 février 2012

• Embrasser la vacuité...




Quand la vie commence, nous sommes tendres et faibles. Quand la vie se termine, nous sommes raide et rigide.
Toutes les choses, l'herbe, les arbres, les animaux, dans la vie, sont doux et souples.
Dans la mort, ils sont secs et cassants.
Une armée qui ne peut pas céder subira la défaite, et un arbre qui ne peut pas plier va se rompre. Ainsi, le doux et le souple sont les compagnons de la vie, tandis que le raide et l'inflexible... sont les compagnons de la mort.
S'abandonner apporte la perfection. Embrassez le vide, et l'ensemble de l'univers est vôtre.
Le sage ne devient rien et obtient toutes choses.
N'affichant rien de lui-même, il resplendit.
Ne faisant pas la promotion de lui-même, il se distingue.
Il ne revendique pas de récompense, et il gagne un mérite sans fin.
Il ne cherche pas la gloire, et sa gloire perdure.
Il sait comment suivre, il lui est donc donné la possibilité de commander. 
Une telle personne est capable d'évoluer au-dessus des nuages et de pénétrer dans le soleil en passant de ce monde avec facilité jusque dans l'Éternel
Il ne fait pas concurrence, de sorte personne ne rivalise avec lui.
Ne craignez rien, sauf l'absence de l'expérience de votre vraie nature.
Parlez de rien, à moins que vous ne l'ayez vécu.
La porte du paradis est grande ouverte, avec pas même le moindre obstacle devant.
Je me demande parfois, quand vais-je m'éveiller ?
M'éveiller pour voir qu'il n'y a vraiment rien à craindre.
Je me demande parfois si je suis un homme qui rêve d'être un papillon, ou si je suis un papillon rêvant d'être un homme ?
Qu'est-ce que je peux dire, qui n'a pas déjà été dit ?
Qu'est-ce que je peux faire, qui n'a pas déjà été fait ?
La joie est tout simplement dans l'Etre. Pas d'être ceci ou cela.
J'aime regarder le soleil du matin.
Et la lune veille sur moi la nuit..

(Traduction Française premier jet)