vendredi 29 avril 2011

• Le Soi est toujours antérieur à toute idée d'éveil - Karl Renz



À propos de l'éveil : 

Tu es la réalité et la réalisation. Tu ne peux pas séparer l'un de l'autre. Regarde simplement les mots « réel » et « réalisation » juxtaposés ! C'est le réel et également le déploiement du réel dans le temps et l'espace. 
Y a-t-il un moment dans le temps où tu ne sois pas réalisé ? 
Mais d'un autre côté, ce que tu prends pour toi-même ne sera jamais réalisé. Comment une idée pourrait-elle se réaliser ? Elle n'est pas réelle. Et elle ne peut pas le devenir. 
La réalisation signifie que la conscience, qui s'était identifiée à un objet, devient infinie. Elle prend conscience d'être la conscience. Mais le Soi n'est jamais réalisé ni non réalisé. Il est toujours antérieur à toute idée d'éveil ou de non-éveil, quoi que tu en dises. Tout ce que tu peux en dire est une idée. 
Personne n'a jamais réalisé quoi que ce soit, pas même Karl, qui fait partie de cette réalisation.

À propos de la mort : 

La seule mort possible est celle de l'ego (l'idée de séparation). Et la question est : « Comment ce qui n'existe pas pourrait-il mourir ? Comment pourrait mourir ce qui est une apparence se présentant dans la perception comme simplement une sensation ? Par quel moyen le mensonge prétendant à l'existence d'un être séparé peut-il disparaître ? Pour quoi ou pour qui le mensonge de la séparation disparaît-il ? » 

Lorsque tu vois qu'il ne s'est jamais rien passé, il n'y a plus d'étapes. Tu es ce que tu as toujours été et toujours sera ; le reste est simplement le lila, un jeu théâtral. 
Reviens toujours à ce point : soit antérieur à ce qui existe dans le temps. Vois que ce que tu es ne peut être perçu par aucun des sens.

À propos d'avoir un maitre : 


Tous ceux qu'on nomme maîtres renverront à la parole vivante. Et non aux livres morts ni à l'histoire morte. C'est la parole vivante qui compte : quand ce qui parle parle à ce qui est ! 
Ne suis aucun exemple ; il n'y a ni bons ni mauvais exemples pour te trouver toi-même. Tu ne te trouveras auprès d'aucun maître. Tu ne te trouveras que maintenant, dans la confrontation absolue avec celui qui voit, et que tu es. Et non en tant que le questionneur qui a posé une question à un moment donné. Ici et maintenant, tu peux regarder ce qui se regarde. Tu peux être l'absolu qui voit, et qui ne peut jamais être trouvé. Dans aucun concept de quiconque. 
Rien n'existe à part ce que tu es. Il n'existe pas d'autres dieux en dehors de toi. Il n'y aura jamais de Dieu qui puisse t'aider à t'en sortir. Personne ne peut te consoler. Et cette désolation est la paix et la joie. 
Seul le Soi regarde, peu importe comment : dans le temps, en dehors du temps ou antérieurement au temps. Le Soi perçoit, et ce qu'il perçoit est toujours le Soi, puisque le Soi est tout ce qui est. 
N'écoute personne, pas même toi-même. Tout ce que tu perçois ne peut pas être ce que tu es. Tout ce que tu as compris, tu peux l'oublier. Ce qui peut disparaître peut assurément réapparaître. 
Le Soi se révèle uniquement à lui-même, dans son omniprésence, dans le Présent éternel. Un disciple apparaît en même temps qu'un enseignant comme une question apparaît avec sa réponse. De l'absence de désirs surgit un désir dans le temps, qui se dissout lorsqu'il est comblé, exactement comme chaque question trouve sa délivrance à travers la réponse. C'est la loi karmique de la conscience. Il n'y a ni enseignant ni étudiant, seulement des questions et des réponses.


Venues de Karl Renz à Paris : veuillez consulter le site etrepresence.org

mercredi 27 avril 2011

• Cette conscience qui demeure inchangée - Annamalai Swami



Question : Je pense et je crois toujours qu'il n'y a que le Soi mais, sans que je comprenne bien pourquoi, il reste encore le sentiment que je veux ou que j'ai besoin de quelque chose de plus.

Annamalai Swami : Qui est-ce qui veut ? Si vous arrivez à trouver la réponse cette question, il n'y aura plus personne pour vouloir quoi que ce soit.

.../...

Question : Quel est le moyen le plus facile de se libérer du 'petit soi' ?

Annamalai Swami : Cessez de vous prendre pour lui. Si vous pouvez vous convaincre : " Ce 'petit soi' n'est pas vraiment moi ", il va tout simplement disparaître.

Question : Mais comment s'y prendre ?

Annamalai Swami : Le 'petit soi' est quelque chose qui ne fait que paraître réel. Si vous comprenez qu'il n'a pas de véritable existence, il va disparaître, laissant derrière lui l'expérience du Soi réel et unique. Comprenez qu'il na pas de véritable existence et il cessera de vous tourmenter.

La conscience est universelle. Il n'y a ni limitations ni 'petit soi' en elle. C'est seulement quand nous nous prenons pour le corps et le mental que nous nous limitons à eux, que le faux soi naît. Si, au moyen de l'investigation, on remonte à la source de ce 'petit moi', on constate qu'il s'évanouit dans le néant.

Question : Mais je suis tellement habitué à penser : " Je suis ce 'petit soi' ". Je ne peux pas perdre cette habitude par le simple fait de penser : " Je ne suis pas ce 'petit soi' ".

Annamalai Swami : Ce 'petit soi' ne va céder la place au Soi réel que si vous méditez constamment. Vous ne pouvez pas vous débarrasser de lui par quelques penses isolées. Essayez de vous souvenir de l'analogie de la corde qui passe pour un serpent à la lueur du crépuscule. Si vous prenez la corde pour un serpent, la nature réelle de la corde se dérobe à vous. Pour peu, que vous voyiez la corde, il n'y a plus de serpent. Et ce n'est pas tout : vous savez aussi qu'il y a jamais au de serpent à cet endroit. Une fois que vous avez la claire et juste perception que jamais, à aucun moment, le serpent n'a existé, la question de savoir comment le tuer ne se pose plus. Appliquez cette analogie au 'petit soi' qui vous tracasse. Si vous comprenez que jamais, à aucun moment, il n'a existé en dehors de votre imagination, vous ne vous inquièterez plus des moyens de vous en débarrasser.

Question : Tout cela est très clair mais je sens que j'ai besoin d'aide. Je ne suis pas sûr de pouvoir développer cette connaissance par moi-même.

Annamalai Swami : Le désir d'être aidé fait partie de votre problème. Ne faites pas l'erreur d'imaginer qu'il y a un but à atteindre ou un objectif à réaliser. Si vous pensez ainsi, vous allez commencer à chercher des méthodes à pratiquer et des gens pour vous aider. Ceci ne fait que perpétuer le problème que vous essayez de solutionner. Au lieu de cela, cultivez plutôt la ferme conscience : " Je suis le Soi. Je suis Cela. Je suis Brahman [la réalité absolue impersonnelle]. Je suis tout. " Vous n'avez pas besoin de méthodes pour vous débarrasser des fausses idées que vous avez de vous-même. Tout ce que vous avez à faire, c'est d'arrêter d'y croire. Le meilleur moyen de le faire, c'est de les remplacer par des idées qui reflètent plus adéquatement les choses telles qu'elles sont. Si vous pensez et méditer : " Je suis le Soi ", cela vous fera beaucoup plus de bien que de penser : " Je suis le 'petit soi'. Comment puis-je me débarrasser de ce 'petit soi' ? "

Le Soi est toujours atteint, il est toujours réalisé ; ce n'est pas quelque chose que vous devez chercher, atteindre ou découvrir. Vous vasanas [habitudes et tendances mentales] et toutes les fausses idées que vous avez de vous-même obstruent et cachent l'expérience du Soi réel. Si vous ne vous identifiez aux idées erronés, votre nature de Soi ne se dérobera pas à vous.

Vous dites avoir besoin d'aide. Si votre désir d'arriver à une juste compréhension de votre nature réelle est assez intense, l'aide viendra automatiquement. Si vous voulez devenir conscient de votre nature réelle, vous serez incommensurablement aidé par le contact avec un jnani [un être réalisé]. Le pouvoir et la grâce qui irradient d'un jnani, apaisent le mental et éliminent les fausses idées que vous avez sur vous-même. Vous pouvez progresser en ayant le satsang [fréquentation] d'un Guru réalisé et par la pratique spirituelle constante. Le Guru ne peut pas tout faire pour vous. Si vous voulez vous défaire des habitudes limitantes, accumulées pendant plusieurs vies, vous devez pratiquer constamment.

La plupart des gens prennent l'apparence du serpent dans la corde pour la réalité. Agissant sur la base de leur perception erronée, ils imaginent toutes sortes de moyens de tuer le serpent. Il leur est totalement impossible de se débarrasser du serpent tant qu'ils n'ont pas abandonné l'idée qu'il y a un serpent. Les gens qui veulent tuer ou contrôler le mental ont le même problème : ils imaginent qu'il y a un mental à contrôler et prennent des mesures drastiques pour le contraindre à se soumettre. Si, au lieu de cela, ils développaient la compréhension qu'il n'y a rien de tel que le mental, tous leurs problèmes seraient résolus. Vous devez arriver à la conviction : " Je suis la conscience omniprésente dans laquelle toutes les formes corporelles et psychiques du monde apparaissent et disparaissent. Je suis cette conscience qui demeure inchangé et inaffectée par ces apparitions et disparitions. " Stabilisez-vous dans cette conviction. C'est tout ce que vous avez à faire.

Bhagavan [Ramana Maharshi] raconta une fois l'histoire d'un homme qui voulait enterrer sa propre ombre dans un trou profond. Il creusa le trou et se plaça de telle façon que son ombre soit au fond du trou. Il essaya ensuite de la recouvrir de terre. Chaque fois qu'il jetait de la terre dans le trou, l'ombre réapparaissant à la surface. Bien sûr, il ne parvint jamais à enterrer son ombre. Beaucoup de gens se comportent de la même manière quand ils méditent. Ils considèrent leur mental comme réel, essayent de le combattre et de le tuer et échouent toujours. Tous les combats contre le mental sont des activités mentales qui le renforcent au lieu de l'affaiblir. Si vous voulez vous débarrasser du mental, tout ce que vous avez à faire, c'est de comprendre qu'il n'est " pas moi ". Cultivez cette compréhension : " Je suis la conscience immanente ". Quand cette compréhension sera devenue stable, le mental inexistant aura fini de vous tourmenter.

Lire la suite sur le site InnerQuest.
Voir aussi cette page ainsi que celle-ci.

mardi 26 avril 2011

• Tout est laissé simplement tel quel - Candice O'Denver


La clarté de la conscience

La clarté de la conscience illumine un vaste trésor de bienfaits au sein de l'humanité. Elle procure la plus grande des richesses. Le trésor est compris dans cette phrase : "De courts instants de clarté, répétés de nombreuses fois, deviennent continus."

Une déclaration aussi simple a en réalité l'immense pouvoir d'apporter la clarté, la coopération et la paix au sein de la culture humaine globale.

Qu'est-ce qu'un court instant de clarté ? Pour connaître la réponse à cette question, arrêtez de penser - juste pour un instant. Que reste-t-il ? Un sentiment de vivacité et de clarté demeure. Voilà ce qu'est la conscience : une clarté, une vivacité qui est ouverte comme un ciel sans nuage. La clarté qui est présente quand nous ne pensons pas est aussi présente quand nous pensons. Toutes les pensées apparaissent et se dissipent naturellement, telle la trajectoire d'un oiseau dans le ciel.

Au moment même où les points de vue se forment - pensées, émotions, sensations ou autres expériences - reconnaissez la clarté spacieuse, qui rayonne de l'intérieur de chaque point de vue. Maintenant, regardez votre propre expérience pour voir s'il en est ainsi ou non.

On appelle un point de vue tout ce qui survient dans la vue intégrale de la clarté. Cela peut être une pensée, une émotion, une sensation ou toute autre expérience et cela peut être relié à des circonstances internes ou externes. Les points de vue, dans la clarté de la conscience peuvent êtres comparés à une brise soufflant dans l’air. La brise et l’air sont inséparables. Les deux sont de l’air. 

Comme la couleur bleue est inséparable du ciel, les points de vue sont inséparables de la clarté de la conscience. On en vient à réaliser qu'aucun point de vue n'a d'origine indépendante de la clarté. 

Peu importe quels points de vue surviennent. Dans la clarté, ils disparaissent naturellement, sans laisser de trace, comme une ligne dessinée dans le ciel. La clarté, relaxée et extrêmement puissante est source de stabilité mentale et émotionnelle, de perspicacité et d’habileté dans toutes nos qualités et activités. Par le pouvoir de la reconnaissance instinctive de la clarté, celles-ci deviennent de plus en plus évidentes.

Reposez l’esprit et le corps naturellement, sans repousser les pensées, sans rien rechercher. C’est tout ce qui est nécessaire, que l’activité soit ardue, détendue ou entre les deux. Ce qui reste est la clarté, la vivacité, ouverte comme un ciel clair… Voilà ce qu'est la clarté ! Lorsque la pensée suivante se présente, elle apparaît grâce à la clarté et à la vivacité de la conscience. Cela est semblable au vaste ciel qui est présent quoi qu’il s’y produise.

Que vous soyez conscient de n’avoir aucune pensée ou d’avoir des pensées, la conscience est nécessaire dans les deux cas.

La clarté, dans l'immédiateté du flot des pensées, émotions et sensations, est source de compréhension profonde, de stabilité mentale et émotionnelle complète, de compassion et d’habileté en toute situation. L'aptitude innée d’être à l’aise, de faire preuve de sagesse, d'être équilibré et compatissant se découvre dans la clarté.

Du fait de l’habitude de se concentrer sur les points de vue, au tout début il se peut que les courts instants de clarté ne durent pas longtemps. En d'autres termes, il se peut qu’il n’y ait pas de stabilité réelle. Elle peut presque immédiatement nous échapper. C’est parfaitement normal. C’est pourquoi on s’appuie sur les courts !nstants, maintes fois, jusqu'à ce que la clarté devienne continue. C’est le point clé pour gagner de l’assurance en la clarté.

Nous choisissons que la clarté nous soit évidente ou pas. La clarté à chaque instant, c’est le choix le plus important que nous fassions.

La première fois que le choix est fait de s’en remettre à la clarté plutôt que de mettre l’accent sur les points de vue, on ressent l'immense pouvoir de soulagement total qui se trouve dans la clarté. En persistant dans ce choix très simple, les bénéfices sont reconnus dès le départ. Le flot des points de vue n’est pas altéré. Tout est simplement laissé tel quel. Par le pouvoir de la clarté, la clarté est de plus en plus évidente.

Le tout premier instant de clarté possède déjà en lui-même, comme résultat, un soulagement total, la stabilité mentale et émotionnelle, la perspicacité, le bien-être complet, le bénéfice personnel et le bénéfice pour tous. En s’en remettant à la clarté de façon répétée, elle devient automatique. Les courts instants, de nombreuses fois, deviennent continus. Cette méthode exceptionnellement efficace donne accès à une intelligence extraordinaire et à une clarté dont on ne peut pas remarquer la présence quand l’accent est mis sur les descriptions ou sur les points de vue. Donc continuez de prendre de courts instants de clarté fortifiante, laissant tout tel quel , à chaque fois que vous vous en souvenez, jusqu'à ce que la clarté soit continue en toute circonstance.

Lire la suite ici.
Vu sur le site de Candice O'Denver.
Découvrir ce témoignage (en bas de page).

lundi 25 avril 2011

• Jeff Foster au Petit Mas - 22, 23 & 24 avril 2011


22 avril 2011

     



23 avril (1)

     


23 avril (2)

     


23 avril (3)

     


24 avril (1)

     


24 avril (2)

     



24 avril (3)

     



Une fois encore, merci à Gérard, du site l'éveil.org, pour avoir enregistré Jeff et l'avoir mis en ligne !
Pour connaître le programme du Petit Mas, veuillez cliquer sur ce lien.

lundi 11 avril 2011

• Richard Sylvester au Petit Mas - 8, 9 & 10 avril 2011


8 avril


9 avril (1)


9 avril (2)


9 avril (3)


10 avril (1)


10 avril (2)




10 avril (3)



Un grand merci à Gérard, du site l'éveil.org, pour avoir enregistré Richard et l'avoir mis en ligne !
Pour connaître le programme du Petit Mas, veuillez cliquer sur ce lien.