lundi 27 septembre 2010

• Tout ce qui restera est un bon éclat de rire ! (fin) - Jeff Foster



Merci à Thierry d'avoir achevé cette traduction. Voir aussi sa page facebook.

vendredi 24 septembre 2010

• Le fonctionnement dans la perception directe - Betty


Lors d'une réunion chez des amis, il m'a été posé une série de questions sur les grands drames du monde et les choses en général qui font que les gens sont révoltés et en colère. J'étais en train d'essayer d'expliquer avec des mots ce qu'était mon état dans la perception directe, mon état de complétude où je n'étais plus perturbé du tout par les émotions, où j'accueillais ce qui était dans ma vision unitaire.
À ce moment est venue de la part des auditeurs une série de questions sur le drame d'Haïti, la guerre du Liban, les terroristes qui tuaient des innocents, le viol, la violence faites aux femmes. Comment moi, dans la perception directe, je ressentais ces événements affreux, et en voyant et constatant cela, n'étais-je pas poussée à l'action pour aider. Plus précisément, à un moment, il m'a été demandé ce que je ferais si je voyais près de moi une femme se faire violer.
Je ne sais pas si à ce moment j'ai trouvé les bons mots pour expliquer mon fonctionnement dans la perception directe, que ce soit face à un tremblement de terre, à la violence faite aux femmes ou à la guerre en Irak. Mon ami Philippe a tenu à aborder ce sujet de nouveau, afin de livrer une réponse qui je l'espère sera claire et suffisamment étoffée.
Je vais axer ma réponse autour de deux phrases :
1) Il n'y a pas de hiérarchie dans les illusions
2) On ne rêve que de soi

Pourquoi vouloir classifier le rêve, pourquoi vouloir hiérarchiser les émotions, ce ne sont que des émotions provoquées par le mouvement de la pensée et les références du mental qui se prend pour un "je". Pourquoi considérer qu'une dispute de couple est moins grave que le viol d'une femme. La violence est la même, la démarche est la même, mais on ne veut pas le voir sous cet angle, il faut des choses épouvantables, des choses difficiles, des choses gênantes, des choses irritantes, qui contrebalancent les choses supportables, les choses plaisantes, les très belles choses, les choses merveilleuses, les choses extraordinaires.

Voyez-vous le jeu de yoyo que fait votre esprit qui saisit les moments et va les ranger dans les cases, les références appropriées, cet événement est « plus / mieux / bien » que celui-ci qui est « plus / mal / laid » etc., plein de qualificatifs, toute une hiérarchie, toute une palette de couleurs qui vont du bien au mal, du beau au laid, du froid au chaud... et qui colorent votre monde de dualité.
Maintenant, supprimer le petit "je" qui se prend pour un centre, qui capture tous les moments, qui les colore selon sa sensibilité et qui crée votre monde, supprimez-le, que reste-t-il ?

Que se passe-t-il si le "je" classificateur, "hiérarchiseur", appréciateur, disparaît ? L'unité apparaît, les choses "sont" sans la coloration du mental, les moments sont vécus complets de seconde en seconde, rien à ajouter rien à enlever.
Maintenant que va-t-il se passer si une femme se fait violer devant moi, si un homme se fait égorger sous mes yeux ? Quelle va être mon attitude, mon action par rapport à cela ?
Je n'en sais absolument rien, les outils nécessaires à appréhender cette situation me seront donnés à ce moment et si la vie me pousse à agir, alors il y aura action, mais je ne peux pas présumer que je ferais ceci ou cela, il n'y a plus de "je" pour présumer.
J'entends déjà la question subséquente : " Comment peut-on considérer que le viol d'une femme est aussi violent qu'une dispute dans un couple ? "
Le monde c'est nous !
Quelle est la différence entre ce monde de terreur, de violence que vous voyez à l'extérieur et votre état intérieur ?
Vous pouvez supporter la violence, la misère, l'intolérance, la souffrance, les meurtres, les viols parcequ'ils vous semblent être à l'extérieur de vous ? Regardez bien, observez, constatez.

Vous êtes devant votre conjoint et vous discutez, son opinion diffère de la vôtre : vous cherchez à convaincre, à démontrer le bien-fondé de votre démarche ; si l'un ne se range pas derrière l'opinion de l'autre, il y a irritation. L'analyse, la traque commencent, vous cherchez des références pour avoir raison (vous êtes convaincu que vous avez raison, et vous voulez « partager » ce sentiment, vous voulez le rendre meilleur, lui prouver votre valeur, votre droit à être aimé). Ce que vous exprimez à l'extérieur de vous n'est que violence et vous faites de votre conjoint l'objet de cette violence, vous violez son esprit, vous le manipulez. vous convoitez son bien.
Votre conjoint c'est vous, comme le monde est vous, il n'y a pas de différence, c'est vous qui inventez des degrés.
C'est le début de la violence et cette violence est la vôtre et elle va rejoindre celle de tout le monde. Vous voyez la guerre et vous dites : ce sont les autres et c'est horrible, ils sont horribles.
Ces images de guerre si insupportables ne sont que votre propre violence, ni plus ni moins.

Mais on ne rêve que de soi.
Nous sommes la Conscience et non pas une petite conscience individuelle.
Comme vous ne prenez pas la responsabilité de cette violence, vous trouvez des coupables pour résoudre l'équation, pour vous comparer : Je suis une meilleure personne ! Moi, je ne ferais jamais ça ! Que les gouvernements règlent le problème, nous les avons élu pour ça !

Vous portez sans cesse des jugements dans votre petit aquarium de pensées et vous vous étonnez de voir le monde en détresse qui n'est que le reflet de votre intériorité. Mais la guerre, ce sont les disputes avec votre conjoint, avec votre collègue de travail, avec votre chat. Si vous n'en prenez pas l'entière responsabilité, le monde ne changera pas. Il faut vous changer de l'intérieur pour que votre perception de l'extérieur change. Vouloir changer l'extérieur ne peut pas fonctionner sans le basculement de votre conscience.
Vouloir changer le monde, organiser, militer, prier c'est se déresponsabiliser face à l'origine même du monde !
Vous voulez changer le monde des autres, vous vous trompez, vous êtes le monde. La responsabilité de chacun est de reconnaître ce qu'il est, comment il fonctionne et de se débrancher de ce système de pensée.

CONCLUSION

Comme je le disais plus haut, votre vision est masquée par votre système de pensée et vous ne pouvez pas vivre le moment présent, vous ne pouvez pas apprécier la fraîcheur du moment, la beauté de ce qui est, la plénitude de l'unité. Tout chez vous est analysé, classifié, hiérarchisé, tout est déformé par votre mental. Vous n'avez pas la perception directe des événements et toutes vos actions réactions sont conditionnées par rapport à ce que vous pensez être : beau, laid, pire, pas pire, pas si pire, etc.

Vous ne pouvez pas aborder un événement dans la fraîcheur de l'instant ; au moment où naît l'image, vous avez déjà catégorisé la chose ; au moment où naît la question, vous avez déjà choisi la réponse, vous ne savez pas écouter. Tous vos sens sont conditionnés par votre mental dans le jeu de la dualité, bon mauvais, beau laid, clair sombre, plaisant insupportable. Le petit "je" ramène tout à lui, ne pense qu'à lui face à ce qui "est", colore tout, interprète tout et de là naît votre vision du monde.

Ce qui suit est une question suivie d'une réponse que nous avons élaborée il y a quelques mois lors d'une discussion avec Philippe, et qui peut aider à comprendre mon mode de fonctionnement dans la perception directe.
Pourquoi n'as-tu pas l'élan d'aider les autres qui sont englués dans leurs histoires de maladie, de dépression, de souffrances diverses ? Pourquoi ne t'unis-tu pas à eux pour ainsi leur montrer que ce n'est qu'une histoire qu'ils se racontent ?

On ne rêve que de soi.
Dans mon état je ne ressens pas le dynamisme de vouloir que quelque chose change ! Je n'ai pas la prétention de connaître mieux que la Vie ce qui est bien pour la personne, que ce soit la mort, la maladie ou la souffrance.
Je ne sais rien. Je n'ai pas l'élan de savoir ! Je n'ai que la présence et il en est ainsi.
Le savoir sépare et prend son origine dans la peur de plonger directement dans l'expérience. On ne rêve que de soi. La souffrance que l'on prétend ressentir appartient à l'ego.

Comprendre, avoir raison ou savoir ce qui est juste, c'est contribuer à continuer de construire son Je-ego. Dans une vision claire, la souffrance est une histoire qui dit : je n'écoute plus la vie, mais mon histoire.
Demander des changements est violent, je ne vois que la beauté dans l'autre. C'est la beauté de la Vie que je vois, et l'autre voit que je vois la beauté et la beauté prend toute la place et libère elle-même du problème.

Je n'ai pas à demander, à constater ou à évaluer une personne, ni à identifier le problème, mais juste à me connecter avec cet émerveillement qu'est la Vie.
Je n'ai pas à créer chez la personne le stress du changement, ou le besoin de clarifier, juste le respect de ce qui est.
Le traumatisme, l'émotion enfouie est respectable et quand l'espace sera fait, le traumatisme disparaîtra.
Si le besoin de sécurité réapparaît, alors un autre traumatisme s'installera et ainsi de suite. Nul besoin de provoquer des attentes, de diriger quoi que ce soit.

L'aide est dans l'intime présence. Peut-être cela aide-t-il à créer de l'espace ? Je ne sais pas. Je n'ai besoin d'aucune clarté intellectuelle, d'aucun but. Je n'ai pas ce besoin d'être apaisé par des broutilles, des bouffées de paix ou la satisfaction d'avoir aidé.
Vivre d'instant en instant exclut le savoir comme outil de compréhension. Vivre d'instant en instant c'est ne pas identifier le bien et le mal, le malheur et le bonheur ; cela Est !
La Vie est plus intelligente que le petit Je-ego qui veut vivre, souffrir et surtout prendre des orientations et de grandes décisions. Si la Vie veut intervenir, elle s'exprimera à travers moi dans le moment naissant.
Je ne suis plus une personne pensante avec un mental subtil et fourbe, j'ai laissé toute la place à la Vie et elle ne se trompe pas !

Texte tiré de la revue 3eme Millénaire 96 et trouvé sur le site sages.wikia de Pascal, qui a eu la bonne idée de le publier.

dimanche 19 septembre 2010

• Tout ce qui restera est un bon éclat de rire ! (suite) - Jeff Foster



Merci à Thierry pour les efforts qu'il fournit à la traduction de ces vidéos. Voir aussi sa page facebook.

mardi 14 septembre 2010

• Un espace cristallin de conscience sans faille - Candice O'Denver



Source : Great Freedom

Texte de la traduction :

L’expérience ordinaire de la vie est d’être perdu dans un brouillard de pensées, d’émotions, de sensations et autres expériences, sans se rendre compte que l’on est égaré ; et c’est simplement des hauts et des bas tout le temps, atteindre sans cesse un point où on se sent heureux ou bien, et croire que ça va durer pour toujours, puis sans cesse voir ses espoirs anéantis.

Et donc, nous croyons que notre bonheur dépend de pensées, d’émotions, de sensations ou d’autres expériences, toute notre vie est alors un brouillard de hauts et de bas, et nous sommes toujours à la recherche de toutes sortes d’antidotes, contre-mesures ou fantasmes rassurants, qui vont d’une façon ou d’une autre arrêter le cycle où on ne se sent jamais complet. Si on observe notre propre vie, notre propre expérience, on peut constater que les différentes choses qu’on a cherchées : argent, pouvoir, prestige, relations avec certaines personnes, lieux et choses, si on regarde réellement notre propre expérience, on voit que l’accomplissement de n’importe laquelle de ces choses n’a jamais mené au bonheur. Peu importe ce que nous atteignons, que ce soit le parfait travail, la parfaite voiture, le parfait partenaire, la parfaite nourriture, les parfaites vacances, le lieu parfait où vivre, le gouvernement parfait sous lequel vivre, peu importe ce que c’est, si nous observons notre propre expérience, nous constatons que cela n’a pas assuré notre bonheur. Ou bien peut-être on habite dans un pays où le gouvernement est vraiment plein d’imperfections. Presque tout le monde aujourd’hui partage ce sentiment à propos de leur gouvernement.


Que ce n’est pas parfait. Et donc vous voyez cette lutte constante pour la perfection. Que ce soit en nous-mêmes ou au-dehors, c’est juste un jeu. C’est un jeu de hauts et de bas, un jeu de confusion, un jeu où on ne se sent jamais complet.

Quand on s’appuie sur ce qu’on pense, ou ce que sont nos états émotionnels, ou nos sensations ou autres expériences, on ne s’est pas vraiment arrêtés pour examiner quelle est leur Source ou leur racine. On croit que ce sont de puissantes entités en elles-mêmes, que quelque part nos pensées, émotions, sensations et autres expériences, ont une sorte d’existence très solide, très réelle, et que notre bien-être est dépendant de leur très réelle, très solide existence. Cette perception erronée est due au fait de ne pas comprendre la Source, de ne pas réaliser que toutes ces perceptions apparaissent au sein d’un Espace cristallin de Conscience sans faille. 

En se fiant en douceur à la Conscience plutôt que de mettre l’accent sur les points de vue qui apparaissent en elle, la Conscience devient de plus en plus évidente. Le fait qu’elle est sans faille devient de plus en plus évident.

Toutes les perceptions, tous les points de vue, apparaissent au sein de la vue intégrale de la Conscience claire comme le cristal. Exactement comme dans cette boule de cristal, il y a toutes sortes d’images qui apparaissent, et elles semblent changer sans cesse. La perfection de la boule de cristal ne change jamais, et les apparences sont inséparables de la pureté de la boule de cristal.

Tel est le cas avec notre propre Conscience. Elle est la source d’une stabilité indestructible, d’une stabilité mentale et émotionnelle indestructible.

Chercher une stabilité mentale ou émotionnelle ou une réalité qui soit très solide et très réelle dans les images qui apparaissent dans une boule de cristal serait insensé. Nous ne rechercherions jamais l’indestructibilité en essayant de nous agripper à l’une de ces images.

Et donc vous voyez, la Conscience et les perceptions ou points de vue, sont comme les apparences dans un cristal. Ces apparences sont telles que, peu importe sur quoi on place la boule de cristal, elle va instantanément refléter ce que c’est.

Maintenant elle est sur du papier orange, et elle reflète « l’orange » du papier de mon angle de vision. Et on dirait que « l’orange » est vraiment dans la boule de cristal ; cependant, la pureté du cristal ne change jamais.

Et donc de la même manière, avec notre propre Conscience, et toutes ses apparences innombrables, incessantes et imprévisibles, elles apparaissent toutes comme les images dans une boule de cristal, comme une image onirique ou un mirage, sans aucune solidité, sans aucune base réelle de par elles-mêmes.

S’en remettre à la Conscience pour de courts instants répétés de nombreuses fois, jusqu’à ce que cela devienne automatique, c’est nous introduire à notre vraie nature, nous exercer à notre nature parfaite, sans faille.

Quand nous nous entrainons à notre nature sans faille, parfaite, plutôt que de nous entraîner à la solidité et à la réalité de pensées, émotions, sensations et autres expériences momentanées, alors nous commençons à vivre notre propre perfection et pureté, l’indestructibilité de notre propre Conscience.

De juste se relaxer pour un seul instant, c’est découvrir la Conscience. C’est analogue au fait de faire de l’exercice ; par exemple travailler au jardin ou faire une randonnée. Si on a travaillé au jardin toute la journée, ou qu’on a fait une randonnée d’une heure ou deux, quand on rentre chez soi, on s’assoit et on se relaxe complètement. Le jardinage est terminé, la randonnée ou la marche sont finies. On se relaxe complètement. C’est ça de relaxer la Conscience dans son état de perfection cristalline.

La Conscience est présente dans toutes les apparences. Juste comme la boule de cristal reflète chaque chose qui apparaît momentanément en elle. Peu importe de quelle apparence il s’agit, elle est pour toujours cristalline et inchangée. Elle ne peut être changée en aucune manière que ce soit.

Donc, en se fiant à des apparences momentanées, on commence à croire que ces apparences momentanées vont en quelque sorte se solidifier en bien-être et en perfection ; pourtant elles ne le font jamais.

Après une très courte période de cette entreprise insensée, il devrait nous paraître clair que c’est le cas.

Quand nous laissons nos expériences nous gouverner, nous commander, alors nous sommes toujours entrain d’éviter ce qui apparaît, ou bien nous nous y soumettons, ou encore nous essayons de remplacer ce qui apparaît avec autre chose.

Cependant, quand on s’en remet à la Conscience, plutôt que de mettre l’accent sur toutes ces perceptions, alors on se familiarise avec notre Conscience claire comme le cristal. On se familiarise avec ce qui est à la base. On arrête de s’entraîner à la poursuite sans fin de l’expérience parfaite. On s’en remet plutôt à « l’in-expériençable ».

Quant on s’en remet à la Conscience, la Conscience s’en remet à elle-même.

Et alors il n’y a pas d’entité ou d’expérience dont on doit se débarrasser, puisque la Conscience est la racine de toute expérience. Il n’y a pas d’expérience dont on doit se débarrasser, pas d’expérience à éviter, pas d’expérience à satisfaire, pas d’expérience à remplacer pour avoir du bien-être.

Si nous sentons que nous devons contrôler minuscieusement toutes nos expériences, alors nos expériences deviennent nos ennemies. Qu’elles soient de bonnes ou de mauvaises expériences, elles deviennent nos ennemies, car nous voulons constamment plus de bonnes expériences et moins de mauvaises expériences.

Par le pouvoir de la Conscience toujours présente, c’en est fini de cela. Le jeu est terminé : « Game over » !

Ce qui apparaît, apparaît, ce qui arrive, arrive.

Tout ce qui apparaît, apparaît dans une clarté cristalline.

Tout ce qui se passe, se passe dans une clarté cristalline.

Tout s’illumine de soi-même.

La Conscience et la clarté sont inséparables.

La Conscience et la clarté lumineuse sont inséparables.

Cela devient de plus en plus évident dans notre propre expérience.

Il n’y a aucune séparation entre la Conscience et la clarté cristalline, de la même façon qu’il n’y a pas de séparation entre le cristal et sa luminosité.

Il est impossible de séparer la boule de cristal de sa clarté lumineuse.

Exactement de la même façon, il est impossible de séparer la Conscience de la clarté.

La sagesse, c’est de savoir que les phénomènes qui apparaissent, ne sont pas très solides. Ils ne sont pas très réels. Ils sont comme un rêve, un mirage, une image dans une boule de cristal. Ils n’ont aucune base solide. Ils n’ont aucune base réelle en soi.

On pourrait chercher pour une éternité, et on ne trouverait jamais un phénomène qui existe en soi.

Et donc, qu’est-ce que cela dit à notre sujet ?

La sagesse est de savoir que la Conscience est la base, la sagesse de savoir que les phénomènes n’ont pas de nature indépendante, associée avec la pratique de courts instants de Conscience, répétés de nombreuses fois, est l’instruction essentielle.

Rien d’autre n’est nécessaire.

Toute complication et verbosité sont dépassées.

La recherche volatile des points de vue arrive à un arrêt complet dans la clarté lumineuse qui voit à travers tout de façon perçante, rayonnant à travers toutes les apparences.

≈≈≈≈≈≈≈

Voir en complément le point de vue du site La Vache Cosmique.

Vous pouvez télécharger le Chapitre Un du livre de Candice O'Denver : Un simple changement qui rend la vie facile.

lundi 13 septembre 2010

• Regardez directement en vous-même - Poonja



Merci à Shandy de nous avoir mis sur la piste.

mercredi 8 septembre 2010

• Quel "vous" ?! - Bryan Mason

Bryan Mason au Petit Mas, le 25 juillet 2010



Voir aussi :
La conscience sans choix I
La conscience sans choix II
La conscience sans choix III

samedi 4 septembre 2010

• Interview de Yolande Duran-Serrano et Laurence Vidal


Extrait de l'interview diffusée sur sur les ondes de Radio Suisse Romande (RSR 1). Émission "Devine qui vient dîner", du vendredi 3 septembre, animée par Michèle Durand-Vallade. 

jeudi 2 septembre 2010

• Se tenir derrière leurs yeux - Denis Marie


Parfois, je dis aux gens de se tenir derrière leurs yeux. Être juste là, derrière, comme s’il s’agissait de fenêtres. Cela permet de couper court au mental et de “Voir”, d’être très directement en relation avec tout “ce qui Est”. On pourrait dire “habiter” son regard. J’appelle cela vivre en “live”, ou encore, s’immerger dans le Vivant.
Je vous invite à le faire, à y revenir et à vous en souvenir, sans créer de tension. Le plus souvent, nous recherchons cette Vie, cette “intensité” par des artifices et des voies détournées. Cependant, nous finissons toujours par “dessoûler” et cela nous rend frustrés et insatisfaits. D’où l’importance de ne pas compenser, de ne pas user d’expédients. Nous ne puisons pas seulement notre nourriture dans le terrestre, mais aussi dans le céleste. Dans un “contact” et une adhésion à l’Ouverture, où s’actualise le battement du renouveau.

Tiré du Journal de l'éveil ordinaire de Denis Marie.

Voir aussi sa page "Glossaire" (extraits) : 

E – Eveil spirituel (ordinaire, spontané) :

S’éveiller, c’est réaliser que nous sommes la vérité qui se cherche.
Ce que nous sommes réellement, nous le sommes déjà. Voilà la foi qui nous donne l’éveil spontané.

L’éveil spontané est un éveil libre de méthode. C’est l’abandon de toute méthode, de toute stratégie qui révèle la spontanéité.
Si nous nous employons à exercer, à maintenir une paix en nous, un contrôle, c’est un effort qui dissimule notre nature et repousse l’éveil.
Il est important de comprendre que c’est chacun qui s’éveille de lui-même en la Vérité qu’il est depuis toujours.

Chacun, inconditionnellement, “est” et “a” en lui “l’Eternelle Présence”, éveillé ou non.
“Eternelle Présence”, cela dit bien que c’est “éternel” et aussi que c’est “présent”.
Ce n’est pas à faire, à atteindre.

Eveil ordinaire :
L’éveil c’est être Soi. Si nous tentons d’être Soi, ce n’est pas Soi.
On s’éveille des notions mêmes “d’éveil” et “d’illusion”. Ce schéma duel est également une élaboration qui provient de l’illusion.
Il n’y a pas d’illusion qui devrait s’inverser en éveil. L’illusion toute entière avec tous ses concepts n’est qu’illusion.

M – Moi (le moi, le je, l’ego) : 

Il y a quelqu’un ou bien il n’y a personne ?
Je crois que s’il n’y avait personne cette problématique ne se poserait pas. À présent, ce quelqu’un, quel est-il ?

Bien souvent nous pensons que l’ego, le moi, le je, désignent cela qui constitue le problème, la source de l’illusion.
Sous-entendu, que l’individualité est l’obstacle à l’unité.
En fait, il n’y a pas de division possible au sein de la vérité. Unité et individualité sont des notions vides. Il n’y a pas de réalité de l’un et de l’autre. Ce n’est ici qu’une croyance de l’illusion.
Notre personnage est fictif. Il est tel un rôle que nous avons endossé, tel un costume qui nous colle à la peau. Cependant, le costume n’est qu’une coquille vide, sans pouvoir propre. Nous aimons désigner des boucs émissaires, mais cela n’est qu’une ruse de plus. La cause principale de l’illusion, c’est la croyance. C’est l’ignorance de ce que nous sommes.

La non-dualité, ce n’est pas le contraire de la dualité. Elle est la vue qui dépasse toute notion antagoniste.
À travers elle, nous ne tentons pas d’unir ce qui s’oppose, ou de faire disparaître un “second”. Nous réalisons que par-delà la différence, un aspect relatif, tout a une seule et même nature indivisible.