mercredi 3 juin 2009

• Le chemin de la vérité


Un homme veut suivre le chemin de la vérité. Le sage auquel il s’adresse l’enferme dans une cave et lui conseil de méditer jusqu’à l’apparition du Maître.

Un an plus tard, le sage demande :

- Le Maître t’est-il apparu ?

- Oui !

- Alors médite jusqu’à ce qu’il te parle.

Un an plus tard :

- le Maître a-t-il parlé ?

- Oui !

- Alors médite jusqu’à ce que tu comprennes ce qu’il te dit.

Un an après, c’était chose faite.

- Alors, fit le sage, médite jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de Maître et tu connaîtras la vérité.

Vu sur le nouveau site de Gilbert Anken

4 commentaires:

bruno a dit…

:)

vincent a dit…

Un texte Bouddhiste dit:
"Je n'ai pas de maison,pas de père, pas de mère, pas de gourou, je ne suis disciple de personne, je suis dépouillé de tout........à la fin rien ne restera..."

presence a dit…

et ramana .... : "Vous n'avez jamais à vous préoccuper de maitriser votre esprit . Le Soi brille
à l'avant scène lorsque l'esprit s'efface . Le Soi est tout ce qui est existe .
Et votre Esprit , votre corps et meme le monde qui vous entoure ne sont pas
séparés du Soi ."

vincent a dit…

Petit texte de Nisa:
Dès que vous savez ne pas être ce corps, il n'est plus question d'aller ici ou là.
Tout d'abord, il faut aimer ce que je dis, puis être à même de le comprendre et aussi considérer que ce dont je vous parle va se réaliser. Si vous appréciez cet ensemble, alors persistez, autrement partez.
La combinaison de croire être né et croire être un corps engendre épreuves et souffrance. Cette êtreté, ce « je suis », se maintient tant que le corps subsiste, dès qu'il disparaît, le « je suis » disparaît. C'est tellement évident, tellement simple, c'est comme cette fleur. Quand cette fleur (corps) est née, son parfum (sens du « je suis ») s'est manifesté. Ce sont les éléments dont je vous parle mais l'Absolu ultime n'est pas cela. Cette évidence, cette conviction, doivent prévaloir.
).
La qualité de la nourriture que vous consommez est distillée grâce au corps. Cette essence est ce qui entretient le « je suis ». Ce « je suis » est fait de l'essence de la nourriture que vous consommez.
V.: Aimez-vous les fleurs ou est-ce nous qui aimons vous en offrir ?
M. : Le parfum de cette fleur atteint le parfum de ce' corps. Un parfum rencontre un autre parfum et tous deux disparaissent.


V.: Quelle est la manière la plus rapide dont je puisse perdre mon ego ?
M.: Abandonner cette préséance du Je, cette revendication de la paternité de quelque chose, cette assurance d’être la cause d'évènements s'étant produits spontanément. Toutes ces revendications de pouvoir, d'autorité, de « c'est moi qui ai fait », doivent disparaître.
Est-ce que je possède un échantillon de mon esprit me permettant d'affirmer : « je suis comme ceci, comme cela » ? J'ai dit tout à l'heure que posséder une image de soi-même est égoïste, que prétendre être l'auteur d'une action est l'égoïsme. Peut-être pensez-vous que c'est moi qui fais le bhajan le matin ou qui accomplis des actions dans ma journée ? Non, cela arrive, je ne prétends nullement le faire. J'ai perdu mon identité avec l'ego.
Qu'est-ce que la naissance ? L’apparition spontanée de la conscience, de la connaissance « je suis ». Ceci est en soi-même l'univers entier, y compris les étoiles et les galaxies, les espaces infinis. Tout est inclus dans la manifestation de ce « je suis », intrinsèquement vous-même. Vous devez posséder cette conviction. Ne l'amoindrissez pas, même si je vous affirme 'que vous êtes dieu et l'ensemble de tout ce qui est. Vous établir avant tout au niveau de la conscience signifie : « je suis le Tout », il faut vivre cette certitude.